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Xsmooth
25 abonnés
53 critiques
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3,0
Publiée le 28 avril 2012
Le questionnement de l'utilité et nécessité de 2010 se pose, difficile de penser qu'une suite puisse tenir la route après la remarquable odyssée de Kubrick dans l'espace. Le film réalisé par Peter Hyams se révèle malgrè tout assez interessant, son atmosphère pesante est un vrai plus, et l'intrigue plutôt correcte. Je regrette que le contexte - maintenant dépassé- de la guerre froide prenne une si grande place dans l'histoire. Beaucoup plus dynamique, cette suite directe réserve quelques bonnes séquences notamment avec la présence inquiétante de Hal mais assez courte malheureusement. Un film de SF plutôt agréable, sans folie, et à la conclusion un peu simpliste.
On assistait avec ce film à une adaptation rapide d'un roman à peine sorti. Une adaptation si empressée qu'on devait d'abord dégager la question des choix de production. Un second chapitre tout d'abord pour donner suite à l'œuvre de Kubrick. Mais l'ensemble des choix de production était-il justifié? A en voir le casting entre acteurs mais aussi réalisateur, oui. Car en cette période, Peter Hyams venait de rencontrer les succès de Capricorn One (1977) et de Outland (1981). Le premier chapitre offrait parallèlement l'occasion d'écrire le roman et de réaliser un film aux multiples répercutions, par une étroite collaboration entre les deux auteurs. Il n'est pas question de ça ici. C'est maintenant seul au commande qu'Arthur C. Clarke donne l'occasion aux productions Hollywoodiennes de poursuivre l'œuvre de 2001, avec un second chapitre plus politique sans doute mais surtout plus terre à terre - façon de dire - et donc plus propice finalement à un film de commande, voulant élucider les flous laissés par le premier film. Si elle est certes moins personnelle, cette production n'en est pas moins riche en idées (en tout cas par écrit) mais aussi en finances et bénéficie de grands moyens pour poursuivre l'odyssée. On se régalera moins sur les prouesses techniques car sur ce point Kubrick était de toutes évidences un visionnaire et encore moins sur la qualité de sonorisation du film qui est plus qu'en deçà de tout. Reste un bon moment de cinéma dont une fois sera coutume.
Alliant la vision vieillotte du futur aux mille boutons multicolores et aux conquêtes spatiales avec le mystère d'objets célestes incompréhensibles, ce film séduit par ses cachotteries, bien que parfois excessives, qui laissent une grande place à l'interprétation. Un beau rêve où l'exhibition technologique n'est heureusement pas trop présente. Une belle suite à l'Odyssée de l'espace.
C’est risqué de donner suite à un chef d’œuvre. Pourtant cette fois, le résultat s’avère payant et digne de son prédécesseur, sans pour autant l‘égaler. Effets spéciaux très réussis pour l’époque, casting de qualité et surtout une histoire qui donne des réponses aux multiples questions qui restent après "2001 l’odyssée de l’espace", le tout dans une ambiance pleine de tension. Dommage que l’ordinateur HAL soit si peu réexploité. Après "les dents de la mer", Roy Scheider est toujours aussi peu expressif.
Certes très en dessous de son prédécesseur, que ce soit d'un point de vue visuel ou psychologique, le plaisir est tout de même parfois présent car il n'en reste pas moins spectaculaire. Mais 2010 souffre d'être une suite ; paradoxalement son principal atout est cette nostalgie qui nous empare et nous repropulse agréablement dans cette histoire magnifique sur l'odyssée humaine. Mais bon, rien à voir avec 2001... le chef d'oeuvre par excellence!
Faire une suite au chef-d’œuvre de Kubrick était une trop lourde charge pour Hyams. Le formatage « made in 80's » ne fonctionne plus dans ce nouvel opus. Adieu les approches philosophiques et métaphysiques dans un silence spatial propice à l'introspection (pour autant je n’ai pas trop accroché non plus au délire de Kubrick). Une suite fade et presque inutile. « 2001 » pose des questions dont nous n'avons pas les réponses, et alors ? C’est en cela qu'il est si fascinant, c'est à nous de chercher les réponses, d'imaginer. Ici, je ne vois qu'un film de science-fiction banal, dépourvu de l'âme et de l'aura de « 2001 ». Les personnages sont insipides à côté de ceux de « 2001 » qui eux étaient passionnants y compris dans leur mutisme. Se laisse néanmoins regarder, pour une soirée tranquille...
Encore hypnotisé par la grâce du premier opus, 2001 : l’odyssée de l’espace, c'est fort logiquement que l'amateur de science-fiction attend beaucoup de 2010 : l’année du premier contact. Las, cette suite manque de ce petit quelque chose qui fait un grand film. Certes, on ne s'ennuie pas vraiment avec 2010, mais cette aventure d'exploration spatiale dans la continuité de 2001 (le fameux monolithe et le sauvetage de Discovery) sur fond de tensions internationales pouvant conduire à une guerre nucléaire ne convainc pas. Enfin, si les effets spéciaux sont corrects, les acteurs manquent un peu de charisme, même si, manifestement, ils font de leur mieux.
Là où 2001 constituait surtout une expérience visuelle et musicale hors du commun sur fond de réflexions philosophiques et métaphysiques, ici, pas grand chose à voir, on est sur un film de science-fiction beaucoup plus basique et terre à terre dans un contexte (intéressant) de guerre froide prolongée. Ce n'est plus le côté artistique du film qui est mis en avant (en témoignent l'espace cartoon, les décors sobres, la manière de filmer classique et les sons électroniques des années 80), mais plutôt les dialogues et l'histoire, car cette fois il y en a bien une, on est plus sur une espèce de documentaire découpé en actes de manière logique. Pourtant ce film est adapté d'un roman du même hauteur, seulement Peter Hyams, le réalisateur de cette suite, n'a pas souhaité faire la même chose que Kubrick avec "2001" , même si on peut retrouver des points communs entre les deux réalisateurs, notamment dans leur gestion du suspens. Au casting on a la surprise de trouver Roy Scheider, qui livre une prestation charismatique, bien aidée par la VF de Richard Darbois. Au passage Claude Giraud nous fait la VF de Hal ! A la musique on retrouve la superbe intro de "Also sprach zarathustra" de Richard Strauss, malheureusement accélérée et balancée à tout bout de champs, dans l'objectif de copier le premier film, alors que celui-ci n'est plus axé sur le thème de l'évolution humaine. L'introduction du film, vient nous résumer le premier film ce qui est en soit une bonne idée, traitée d'une manière courante en science-fiction, mais le diaporama d'images fixe du premier film j'ai trouvé ça un peu ridicule, quasiment digne d'un téléfilm. Les dialogues et les lettres à Caroline en revanche, sont assez réussis. Le film continue assez bien toutes les intrigues débutées dans le premier : la disfonctionnement de Hal, Bowman le désormais surhomme, le monolithe extraterrestre. Mais malgré "l'évènement merveilleux" de la fin à la "Rencontres du troisième type", qui peut facilement faire sourire de ridicule mais qui pourtant m'a fait frissonner, on reste sur notre faim (encore plus qu'à la fin de 2001), on ne comprends pas tout, on a pas toutes les réponses, ce qui en soit est normal puisqu'il y a eu un troisième et quatrième romans qui n'ont pas été adaptés, mais ce second film aurait dû selon moi en révéler plus plutôt que faire durer le suspense. Une suite qui se regarde mais qui souffre d'un souci de cohérence artistique avec le premier et d'un scénario inachevé.
Je vous le dis de suite je ne fais pas partie des amoureux du film de Kubrick mais je ne suis pas aveugle non plus donc j'ai conscience de l'extase que peut provoquer ce film auprès de ses admirateurs et en comparaison le film de Peter Hyams c'est comme boire de la piquette après un grand cru. 2010 : L'Année du premier contact n'est pas un désastre d'ailleurs il peur apporter des réponses à 2001 mais il n'en a pas sa beauté ni sa puissance par contre les 2 films partagent l'ennui de différentes manières certes mais ça fait un point commun. Peter Hyams s'est vu confier cette suite, réalisateur à qui l'on doit le pathétique Un coup de tonnerre mais aussi les réussis Capricorn One et Outland. Cette suite est plus banale les extérieurs dans l'espace n'ont rien d'éblouissant et le mystère n'est pas présent. Reste un bon casting mais 2010 : L'Année du premier contact ne m'a guère passionné.
Quelle tristesse cette suite sans trop d'imagination en dehors de vouloir faire également du Kubrick. Quitte à faire une suite autant y apporter sa touche personnelle et pourquoi pas quelques réponses privées sur l'oeuvre de départ. A oublier
Suite du film culte de Stanley Kubrick, "2010: l'année du premier contact" n'apporte pas toutes les réponses des questions posaient dans le premier opus (à part sur le dérèglement de HAL9000"). Ce film demeure assez plat. Certes, les longueurs sont ùmoins nombreuses que dans l'oeuvre précédente mais le génie n'est pas là non plus et contrairement au film de Kubrick, aucun moment fort ni aucun suspens n'agrémente le long métrage de Peter Hyams. De plus, le contexte de guerre froide est franchement dépassé (on pourra repasser pour l'aspect visionnaire de la chose) et la morale de fin est.... comment dire.... niaise???????
Difficile de réaliser la suite d'un film aussi prestigieux et époustouflant que "2001 l'odyssée de l'espace". Même si le film est réussi, s'il n'est pas exceptionnel, il est condamné à rester dans l'ombre du premier. Et c'est bien évidemment ce qui se passe. Certes, on prend plaisir à connaître la suite de l'histoire. Les effets spéciaux sont à la hauteur et le film bénéficie d'une distribution intéressante (dont Roy Scheider - "Les dents de la mer" - dans le rôle principal). Mais la magie du premier a disparu et elle n'est remplacée par rien. Au final, un très bon film qui remplit son contrat. Mais il manque ce je-ne-sais-quoi qui le sépare d'un grand film.
« 2010 : L’Année du premier contact » est l’adaptation du roman d’Arthur C. Clarke qui est la suite directe de « 2001 : l’Odyssée de l’espace ». S’il est difficile de passer après le grand maître Stanley Kubrick, le long-métrage de Peter Hyams n’en est pas moins intéressant. Moins contemplatif et plus bavard que le premier volet, cette suite dévoile les mystères qui planaient autour du monolithe noir et de la disparition du Discovery One près de Jupiter. La mise en scène est certes moins spectaculaire, mais le réalisateur respecte l’œuvre de l’auteur en livrant une science-fiction de bonne facture.
On l'oublie parfois mais le film de Kubrick a fait l'objet d'une suite, assez réussi d'ailleurs. On retrouve des plans majestueux du 1er épisode. un film plus optimiste dans un esprit plus narratif, mais toujours avec un coté hypnotique.