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yannick R.
106 abonnés
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4,0
Publiée le 4 février 2010
clint eastwood nous offre une version ravagée et masochiste de l'inspecteur harry , celle d'un flic raté , paumé et méprisé par ses collègues mais qui degage une énergie destructrice et une intégrité stupéfiante. EASTWOOD se complait à maltraiter son personnage jusqu'a l'excès , cristallisant sur lui la haine et la violence contemporaine.
Un OVNI sans scénario ou presque, une débauche de testostérone, Clint Eastwood dans une interprétation d'un Harry Callahan passé du côté obscur. Par contre, les scènes d'action sont ahurissantes et laissent le spectateur le soufflé coupé. Loin d'être le meilleur film de Clint Eastwood mais une oeuvre qui reste inoubliable.
Film mineur dans l’œuvre d’Eastwood, « L’Épreuve de force » se réduit quasiment à un simple d’action typique des années 70. Le scénario n’étant pas très épais (des méchants – issus de la Mafia et de la police – veulent se débarrasser d’une prostituée qui doit témoigner contre eux et du policier qui l’accompagne), seule l’action demeure. Le policier en question n’est pas un fin limier, c’est un inspecteur qui veut juste mener à bien sa mission. Si on loin de Harry, ce n’est pas non plus tout à fait un anti-Harry comme on le peut lire ici ou là. Certes, il n’est pas aussi malin, mais il lui arrive d’être parfois tout autant caustique et peu de choses peuvent l’arrêter. Il n’est donc pas privé de répliques bien senties, et le début du film donne l’illusion d’un Harry bis qui picole juste un peu trop. A ses côtés, Sondra Locke n’est pas muette non plus et a droit à quelques bons mots et, surtout, c’est elle le cerveau pour sortir de ce pétrin. La bluette qui naît entre les deux est quelque peu inévitable et donne une tonalité moins savoureuse entre les deux personnages au fil du film. Dans ce road-movie entre Las Vegas et Phoenix, les scènes de fusillades s’enchaînent de façon grossière (une maison plombée qui tombe en ruine, un bus transpercé comme une passoire, une voiture désossée, un hélicoptère désintégré, etc.) et on sent bien poindre le second degré. A partir de ce film, la présence de Sondra Locke dans les films d’Eastwood (« Le retour de l’Inspecteur Harry » excepté) est un gage de plus de légèreté. On pourra reprocher à ce film son manque d’épaisseur, son manque d’imagination dans les péripéties et une certaine mollesse d’ensemble. Les personnages ne sont pas suffisamment bien dessinés et certaines séquences volontairement outrancières frisent le ridicule. La fameuse ultime séquence notamment avec le bus où les flics tirent bêtement tous dessus s’emboitent assez mal avec la scène finale où ils restent de marbre pendant l’explication tant attendue avec leur chef et les prétendus méchants (cela en devient complètement incohérent). Une explication très décevante qui paraît expédiée et qui finit par être totalement absurde. L’illustration que l’histoire n’avait ici aucun intérêt, ce qui n’est jamais bon signe même lorsqu’on s’appelle Eastwood et qu’on veut réaliser un film d’action.
« L’épreuve de force » (1977) est le sixième film réalisé par Clint Eastwood qui depuis son retour d’Italie n’a pas chômé, voulant sans doute rattraper le temps perdu avant d’accéder sur le tard au succès et aux premiers rôles. Il est alors en pleine idylle avec Sandra Locke, actrice quasi inconnue qu’il a rencontrée sur « Josey Wales hors-la-loi », une de ses plus grandes réussites, tourné un an plus tôt. C’est par hasard qu’il arrive sur ce projet initialement prévu pour Sam Peckinpah puis Walter Hill. L’intrigue concoctée par Dennis Shryack et Michael Butler tourne essentiellement autour d’un couple improbable formé par un flic alcoolique à la dérive et une prostituée intellectuelle et bravache qui doit être convoyée de Las Vegas à Phoenix afin de témoigner contre la mafia. Il a paru bien sûr évident à Eastwood de faire équipe avec sa dulcinée dont il a entrepris de faire décoller la carrière. Exit donc Steve McQueen, Marlon Brando, Kris Kristofferson et Barbara Streisand un temps envisagés. Eastwood en relation avec Shryack veille à ce que le héros qu’il incarne soit un peu la face renversée de l’inspecteur Harry. L’acteur/réalisateur souffre quoiqu’il en dise, de la triste réputation du personnage qu’il a développé avec Don Siegel. Intempérant, un peu naïf et souvent hésitant, Ben Schockley (Clint Eastwood) ne conserve de Harry que l’obstination à mener ses enquêtes jusqu’au bout et ce quoiqu’il en coûte. Sur cette aventure incroyable, l’amour lui servira de carburant supplémentaire. Invraisemblable de bout en bout, « L’épreuve de force » peut en devenir une pour le spectateur qui n’entend pas comprendre que le réalisateur est très amoureux et qu’il veut que cela se voit. Peu importe donc la vraisemblance, pourvu que les tourtereaux tout d’abord chiens et chats finissent par faire communauté de destin quitte à laisser leur peau dans un final dantesque mais un peu long où au volant d’un car transformé en char d’assaut dans les rues de Phoenix, Eastwood nous fera comprendre que l’amour peut tout y compris résister à plusieurs milliers de balles. Paradoxalement, ce film particulièrement violent, musclé et parfois vulgaire est une romance qui ne veut pas dire son nom. C’est peut-être ce qui rétrospectivement lui donne un peu de charme. On notera au passage les prestations solides de Pat Hingle, William Price et Bill McKinney.
Un policier efficace malgré ses quelques longueurs et ses nombreuses maladresses. Ce n’est pas toujours crédible, c’est prévisible et le film possède un final grossier mais j’ai quand même passé un bon moment grâce notamment à ses répliques et à son duo vedette qui en font un long métrage plaisant.
Sans doute le meilleur film d'action réalisé par Clint, une réalisation de grande classe avec des plans larges comme ses références du genre et une recherche d'un équilibre parfait entre action, bonnes répliques, charisme pour un résultat d'une efficacité incroyable. La crédibilité repassera mais qu'est ce qu'on s'en fout quand c'est aussi bien réussi et qu'on ne cherche pas en nous mettre plein la vue toute les 2 secondes. Clint sait prendre son temps dans la mise en scène pour mieux accentuer les grosses scènes de poursuite et de fusillade dans un pur moment de cinéma ultra jouissif ! Scène finale anthologique pour un véritable western urbain... Que du bonheur !
Oeuvre mineure dans la filmographie de Clint Eastwood, l'Epreuve de force est avant tout pour la star un outil pour pouvoir exploiter son image de dur à cuire en jouant un nouveau personnage de flic, sorte de Dirty Harry looser et alcoolique mais toujours adepte de la violence. Le film est un projet purement commercial pour Eastwood et est coincé entre Josey Wales et Bronco Billy, deux réalisations bien plus personnelles et majeures dans la carrière de l'acteur-réalisateur. Réalisé avec efficacité, le film ne brille ni par son scénario ni par l'originalité du personnage principal. Les scènes de fusillade, totalement surréalistes, frôlent d'assez près le ridicule sans jamais y tomber réellement. Pour une fois, le personnage féminin, une prostituée jouée par Sondra Locke, est un peu plus intéressant qu'il n'y parait. L'actrice hérite ainsi de la meilleure scène du film, où un policier la questionne dans le but de l'humilier et où elle retourne la situation à son avantage, piégeant le flic à son propre jeu.
Que c'est mauvais!!!! ce dvd tronait sur mon étagère depuis des années et il aurait bien fait d'y rester. à la fin j'apprends que ce film à été réalisé par clint lui même!! je pardonne car ce doit être un de ses premiers. vous qui avez mis 4 étoiles à ce film les ont surement mis au vu de ce que clint à fait par la suite. personnellement j'ai décroché à partir du moment ou les flics mitraillent la maison comme des bourrins. ça ne tient pas debout une seconde et la fin est une apothéose de ridicule scénaristique et d'impossibilité grotesque. on dirait une parodie des frères zucker. à fuir ou à jetter.
Un bon film, plein de suspense et de rebondissements. Le scénario est très bien conçu, très clair, et on est pris dans l'histoire. Le tandem Clint Eastwood/Sondra Locke fonctionne bien, même si leur jeu frôle un peu la caricature parfois. Beaucoup de fusillades, un peu trop longues parfois, du faux sang assez mal imité. Mais dans l'ensemble, le film n'a pas pris une ride. Et dans ce thriller s'inscrit une histoire sentimentale assez convenue mais qui fait toujours plaisir.
Shockley (Clint Eastwood), un policier célibataire et un peu ivrogne sur les bords, reçoit pour mission d’escorter une témoin à un procès à Phoenix. Mais sur le trajet, rien ne se passe comme prévu. On essaie de les abattre, et même les policiers locaux semblent vouloir les tuer. Mais Shockley n’est pas du genre à se laisser impressionner et va tenter d’accomplir sa mission quitte à risquer sa carrière et sa vie. A noter quelques longueurs et surtout une maladresse excessive des centaines de mecs armés jusqu’aux dents qui vident leurs chargeurs tout le long du film sur Shockley et la témoin sans arriver à les tuer. Que les heros soient chanceux, pourquoi pas, mais qu’ils soient à l’épreuve des balles, non. La poursuite avec l’hélicoptère est ridicule... Franchement, c’est plutôt mauvais comme film. Sans Clint Eastwood, je n’aurais mis que 2/5
une étoile pour les vingt premières minutes qui sont crédibles mais à partir de la première fusillade spoiler: à la fin de laquelle la maison s'écroule , on tombe dans une parodie grotesque de polar manifestement involontaire tout est tellement invraisemblable que ça en devient très vite agaçant. un flic bête comme un cochon qui manque tellement de flair qu'une prostituée doit lui expliquer qu'il est en train de se faire rouler dans la farine. idem pour son brave collègue qui gobe tous les bobards des "mauvais" un point positif, le réalisateur n'a pas été avare avec les cartouches et en plus les braves poulets arrêtent les tirs juste au bon moment ! Rambo à la sauce Eastwood , original ...
Je suis d'autant plus objectif qu'en général j'apprécie les films d'Eastwood mais là il n'y a rien à sauver : ce film est ridicule, le plus drôle étant la fin : des centaines de flics tirent des milliers de balles sur un car mais arrêtent aussitôt que ceux qu'ils doivent tuer sortent de leur bunker roulant ! puis 2 (presque 3) meutres sont commis sous les yeux de policiers totalement impassibles;