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Votre avis sur Randonnée pour un tueur ?
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Les grands espaces, la haute montagne et le froid (principalement), deux guides, un tueur et un flic. Comme un "Cliffhanger" avec quelques années d'avance. Du cinéma du samedi soir, comme on appelait ça avant communément. Et alors ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Cette "Randonnée pour un tueur" n'a aucun génie à revendiquer, mais qu'est-ce que c'est efficace, nom d'une pipe ! De l'action, bien rytmé et bien musclé, bien viril. Jamais le temps de penser à regarder la montre. Avec en tête de gondole le toujours charismatique et classieux Sidney Poitier qui entre ça et "Devine qui vient dîner" n'avait pas vieilli d'un iota. A redécouvrir. Du bon vieux cinéma comme ça, bien à l'ancienne, on aura toujours besoin d'aller le saluer.
Quel plaisir de revoir ce film, si on s'attarde sur son affiche, déjà, on a envie de le découvrir, elle est prometteuse, elle n'en dévoile pas trop, mais elle nous plonge déjà dans l'ambiance des grands espaces. Et elle nous présente une distribution solide, en tête, l'ancien, la valeur sure, Sidney Poitier, secondé par Tom Berenger, acteur de cette décennie par excellence, il y a aussi Kirstie Alley dont le regard, pourrait faire chavirer n'importe quel cœur.
Le réalisateur capable du meilleur, comme ici, ou du pire, comme avec Arrête ou ma mère va tirer, a une filmographie très singulière, vous l'aurez compris.
Le film démarre dans un milieu urbain, très eighties, et au lieu de nous faire une explosion, une scène d'action incroyable comme c'était la mode à l'époque, on choisit de nous faire une scène d'ouverture froide, directe, impactante. On prend donc le spectateur au sérieux.
La suite nous offre un récit qui ne s'embarrasse pas des détails, on avance, car il faut avancer pour ne perdre le spectateur dans trop d'incohérence, il faut garder le rythme, alors tout va vite. On aurait pu croire, que le réalisateur allait jouer sur l'identité du tueur; jouer à nous donner de fausses pistes, créer un suspens jusqu'à la toute dernière confrontation, mais non, il faut aller vite, alors on se débarrasse des personnages superflus et on continu le récit.
On est pas étonné de retrouver Clancy Brown sous les traits du méchant, rappelez vous, c'était déjà lui, dans Highlander, qui voulait couper des têtes à tour de bras.
Le duo Poitier, Berenger fonctionne bien, deux personnalités bien trempées, qui vont devoir s'apprivoiser, et même si certains, trouveront que les touches d'humour par ci, par là ne sont pas à propos, je trouve, qu'elles tissent un lien entre les deux hommes, et renforce le duo.
C'est donc un pur Body movie, qui savait si bien nous plaire dans ces années, et qui fonctionne parfaitement.
Le réalisateur capable du meilleur, comme ici, ou du pire, comme avec Arrête ou ma mère va tirer, a une filmographie très singulière, vous l'aurez compris.
Le film démarre dans un milieu urbain, très eighties, et au lieu de nous faire une explosion, une scène d'action incroyable comme c'était la mode à l'époque, on choisit de nous faire une scène d'ouverture froide, directe, impactante. On prend donc le spectateur au sérieux.
La suite nous offre un récit qui ne s'embarrasse pas des détails, on avance, car il faut avancer pour ne perdre le spectateur dans trop d'incohérence, il faut garder le rythme, alors tout va vite. On aurait pu croire, que le réalisateur allait jouer sur l'identité du tueur; jouer à nous donner de fausses pistes, créer un suspens jusqu'à la toute dernière confrontation, mais non, il faut aller vite, alors on se débarrasse des personnages superflus et on continu le récit.
On est pas étonné de retrouver Clancy Brown sous les traits du méchant, rappelez vous, c'était déjà lui, dans Highlander, qui voulait couper des têtes à tour de bras.
Le duo Poitier, Berenger fonctionne bien, deux personnalités bien trempées, qui vont devoir s'apprivoiser, et même si certains, trouveront que les touches d'humour par ci, par là ne sont pas à propos, je trouve, qu'elles tissent un lien entre les deux hommes, et renforce le duo.
C'est donc un pur Body movie, qui savait si bien nous plaire dans ces années, et qui fonctionne parfaitement.
"Deadly pursuit !"
"L'arme fatale" et son succès planétaire ont ouvert la voie au " Buddy Movies", le procédé n'étant pourtant pas nouveau, mais le duo interracial instigué par les flics Murtaugh (Danny Glover) et Riggs (Mel Gibson) a fait des émules. En 1988, Roger Spottiswoode ("Turner & Hooch", "A l'aube du sixième jour") emboîte le pas de Richard Donner en propulsant Warren Stantin (Sidney Poitier) un agent du F.B.I sur les traces d'un tueur sans visage. Après avoir assassiné deux personnes, le tueur prend la fuite. Au même titre que "L'arme fatale", le prologue du film est tendue et épuré, pas de place pour de l'humour, les autorités ont affaire à un tueur impitoyable qui n'a rien à perdre. Après quelques heures, les enquêteurs retrouvent la trace du fugitif dans l'État de Washington longeant la frontière canadienne. L'homme aurait pris part à un trekking dans les montagnes avec un guide et plusieurs touristes. Stantin en charge de l'investigation doit faire équipe avec Jonathan Knox (Tom Berenger), un montagnard pas très loquace. Knox veut absolument retrouver Sarah (Kirstie Alley), guide elle aussi, partie plus tôt avec les touristes. Knox, le misanthrope et Stantin l'arrogant (l'acteur n'hésite pas avec les clins d'oeil sur sa filmographie, notamment "Dans la chaleur de la nuit" sans jamais le citer !) vont finir par faire équipe. À partir de là, les codes du "buddy movies" vont se dérouler pour notre plus grand bonheur. Roger Spottiswoode enchaîne les points de vue. D'un côté, la progression difficile des deux hommes à travers les montagnes laisse place à quelques moments drôles (parfois même, le film se permet un humour communautaire, chose impossible aujourd'hui), mais n'en oublie pas pour autant la dureté de l'épreuve. De l'autre, le réalisateur entretient le suspense et la suspicion (qui est le tueur ? ) pour mieux rompre le ton du film et transformer le récit en un véritable Survival dans sa dernière ligne droite. Trente ans après, le long-métrage a pris quelques rides et n'est pas exempt de défauts et de coquilles scénaristiques, mais l'ensemble se savoure avec toujours cet arrière-goût de souvenirs.
"L'arme fatale" et son succès planétaire ont ouvert la voie au " Buddy Movies", le procédé n'étant pourtant pas nouveau, mais le duo interracial instigué par les flics Murtaugh (Danny Glover) et Riggs (Mel Gibson) a fait des émules. En 1988, Roger Spottiswoode ("Turner & Hooch", "A l'aube du sixième jour") emboîte le pas de Richard Donner en propulsant Warren Stantin (Sidney Poitier) un agent du F.B.I sur les traces d'un tueur sans visage. Après avoir assassiné deux personnes, le tueur prend la fuite. Au même titre que "L'arme fatale", le prologue du film est tendue et épuré, pas de place pour de l'humour, les autorités ont affaire à un tueur impitoyable qui n'a rien à perdre. Après quelques heures, les enquêteurs retrouvent la trace du fugitif dans l'État de Washington longeant la frontière canadienne. L'homme aurait pris part à un trekking dans les montagnes avec un guide et plusieurs touristes. Stantin en charge de l'investigation doit faire équipe avec Jonathan Knox (Tom Berenger), un montagnard pas très loquace. Knox veut absolument retrouver Sarah (Kirstie Alley), guide elle aussi, partie plus tôt avec les touristes. Knox, le misanthrope et Stantin l'arrogant (l'acteur n'hésite pas avec les clins d'oeil sur sa filmographie, notamment "Dans la chaleur de la nuit" sans jamais le citer !) vont finir par faire équipe. À partir de là, les codes du "buddy movies" vont se dérouler pour notre plus grand bonheur. Roger Spottiswoode enchaîne les points de vue. D'un côté, la progression difficile des deux hommes à travers les montagnes laisse place à quelques moments drôles (parfois même, le film se permet un humour communautaire, chose impossible aujourd'hui), mais n'en oublie pas pour autant la dureté de l'épreuve. De l'autre, le réalisateur entretient le suspense et la suspicion (qui est le tueur ? ) pour mieux rompre le ton du film et transformer le récit en un véritable Survival dans sa dernière ligne droite. Trente ans après, le long-métrage a pris quelques rides et n'est pas exempt de défauts et de coquilles scénaristiques, mais l'ensemble se savoure avec toujours cet arrière-goût de souvenirs.
Shephard69
Une vraie bonne petite surprise que ce film dont je n'attendais rien mais qui m'a tout de même très agréablement emballé malgré des ficelles scénaristiques prévisibles et archétypales des années 80. Sur fond de course-poursuite dans la chaîne des Cascades dans le Nord-Ouest des Etats-Unis, un long-métrage qui propose un énième choc culturel, comme l'avait déjà montré Ridley Scott dans "Black rain" ou Edward Zwick dans "Le dernier samouraï", entre ici un agent du FBI pugnace mais inexpérimenté face à la nature brillamment incarné par le charismatique Sidney Poitier, que j'ai trouvé presque meilleur dans un registre comique que tragique et Tom Berenger en ermite asocial et rustre dans une prestation plus monocorde, moins subtile. Une ouvre au rythme plaisant, sans gros temps morts, parsemé d'un humour plutôt bon enfant, d'excellentes scènes d'action, du suspense, une tension dramatique bien travaillée. Au final, un ensemble plaisant aux superbes décors naturels et une très bonne sensation.
Un film de la fin des années 80 qui n'a pas pris une ride. Filmé dans de magnifiques décors montagneux il nous entraîne dans une course poursuite haletante. Sidney Poitier, agent du FBI se voit contraint de faire équipe avec un guide de haute montagne pour traquer un tueur qui a infiltré un groupe de pêcheurs de haute montagne. Ces 2 hommes que tout oppose vont apprendre à se connaître au cours de cette traque. Un vrai bon film d'aventures qui plaira à un large public.
Un très sympathique thriller "buddy cop movie" avec un twist assez inattendu : le tueur n'est pas identifiable car il est adorable (le diable a fait croire qu'il n'existait pas). C'est assez classique et la musique de John Scott est très agréable mais putassière à un degré Zimmeresque, mais on passe vraiment un excellent moment. Mon regret ? A ma connaissance (pas infaillible), il n'existe aucun DVD ou Blu-Ray au format 2.35 original, ce qui est particulièrement stupide vu que malgré le charisme impeccable de tous les acteurs, la vraie star de ce film, ce sont les paysages montagneux, juste sublimes.
Berenger et Poitier se lancent à la poursuite d'un dangereux psychopathe avant qu'il ne franchisse la frontière canadienne. Certaines des tentatives de comédie dans ce film échouent clairement et la liaison entre Berenger et Poitier était maladroite sans compter que le scénario était complètement fade. Kirstie Alley dans le rôle de l'otage a été sous-utilisée et presque entièrement ignorée lorsqu'elle était à l'écran. Quelques tentatives de suspense sont faites lorsque nous sommes censé essayer de deviner lequel des cinq hommes participant à une partie de pêche est le meurtrier tous sont des méchants de série. Je comprends que c'est là tout l'intérêt mais j'ai deviné qui c'était et je n'ai pas vraiment essayé...
Trame policière, thriller, action, aventure, une pointe d’humour : « Randonnée pour un tueur » peut être considéré comme une référence en matière de récit efficace des années 1980. Si l’intrigue policière (très prometteuse lors de la première partie du film) attire astucieusement le chaland, elle se révèle un bel alibi pour proposer une course-poursuite (aux abords de la frontière canadienne dans de fabuleux paysages) qui tient davantage de l’aventure que du polar avant d’y revenir dans sa dernière partie. Porté par le sympathique duo formé par Sidney Poitier (parfait en homme du FBI raide et têtu) et Tom Berenger (impeccable en baroudeur mauvais coucheur), le film s’avale d’un trait avec un plaisir aussi intense que lors de sa sortie.
Certes, c’est du vieux cinéma diront certains, mais Roger Spottiswoode connait bien son métier, et on appréciera sa capacité à dérouler un récit qui sait maintenir un certain suspense (même si on doute assez peu de son issue) grâce à une réalisation, certes classique, mais efficace. On évite aussi le cinéma actuel où on sacrifie tout à l’action, autrement dit à des centaines de plans à la minute pour bien faire comprendre aux spectateurs que ça bouge. Ici les péripéties se succèdent avec intelligence et permettent de renouveler sans cesse le récit.
On pourra bien sûr lui trouver un tas de défauts (personnages principaux pas assez creusés, final excessif, résolution sans surprise, rebondissements tirés par les cheveux, situations parfois mal exploitées), mais l’ensemble propose une belle cohérence. Le film n’affiche pas une ambition démesurée, c’est une série B de luxe totalement divertissante. On s’étonnera, qu’à l’image de quelques autres productions de cette époque, elle ait été si vite jugée dépassée et soit aujourd’hui presque plongée dans un injuste anonymat.
Certes, c’est du vieux cinéma diront certains, mais Roger Spottiswoode connait bien son métier, et on appréciera sa capacité à dérouler un récit qui sait maintenir un certain suspense (même si on doute assez peu de son issue) grâce à une réalisation, certes classique, mais efficace. On évite aussi le cinéma actuel où on sacrifie tout à l’action, autrement dit à des centaines de plans à la minute pour bien faire comprendre aux spectateurs que ça bouge. Ici les péripéties se succèdent avec intelligence et permettent de renouveler sans cesse le récit.
On pourra bien sûr lui trouver un tas de défauts (personnages principaux pas assez creusés, final excessif, résolution sans surprise, rebondissements tirés par les cheveux, situations parfois mal exploitées), mais l’ensemble propose une belle cohérence. Le film n’affiche pas une ambition démesurée, c’est une série B de luxe totalement divertissante. On s’étonnera, qu’à l’image de quelques autres productions de cette époque, elle ait été si vite jugée dépassée et soit aujourd’hui presque plongée dans un injuste anonymat.
Ah le tandem explosif à la poursuite d'un psychopathe sanguinaire et malin! Beaucoup diront que c'est du vu, vu et revu et dèjà vu! Et Pourtant, "Shoot to Kill" est l'une des meilleures chasses à l'homme qui soient! Un essentiel des 80's où l'on ne s'ennuie pas une seule minute! C'est haletant, sans temps mort, et implacable, avec les paysages spectaculaires de la Colombie-Britannique qui ont la capacitè de vous transporter ailleurs que votre canapè! Sidney Poitier et Tom Berenger sont excellents et cette randonnèe repose essentiellement sur leur prèsence bien que Clancy Brown soit un tueur redoutable! L'un est un agent du F.B.I du genre citadin et têtu (Poitier) et l'autre est un pisteur aguerri mais qui s'emporte facilement (Berenger). Autant dire que tout les sèpare [...] Des acteurs au top de leur forme! Du suspense à couper le souffle! Des rebondissements à la pelle! Sans doute le meilleur film de Roger Spottiswoode...
Un très bon film mêlant aventure et action.
Tom Bérenger et Sydney Poitier sont au top dans ce film.
On ne s'ennuie pas une seule seconde dans ce film.
Un bon moment de divertissement.
Tom Bérenger et Sydney Poitier sont au top dans ce film.
On ne s'ennuie pas une seule seconde dans ce film.
Un bon moment de divertissement.
Majoritairement tourné dans la province canadienne de la Colombie-Britannique par Roger Spottiswoode, « Randonnée pour un Tueur » est un lucratif compromis entre polar et aventure. Emmenée par Sidney Poitier, en flic citadin, et Tom Berenger en trappeur revêche, cette fringante course-poursuite pour alpaguer un tueur dont l’identité reste en suspend durant une bonne partie du film, retient solidement l’attention.
On a là un "petit" film qui aurait tellement pu prétendre à mieux. La première partie d'exposition est d'ailleurs plutôt bonne. L'ambiance posée donne une atmosphère de tension qui nous tiens en haleine. Puis soudain, l'histoire tourne presque au grand n'importe quoi. Alternant les incohérences (au niveau des paysages notamment) et dévoilant surtout bien trop vite, à mon avis, un des ressort scénaristique qui me paraissait pourtant très intéressant. Bref, tout ça aurait pu être un excellent thriller, mais on se retrouve avec un téléfilm juste sympathique.
Un film d'action classique mais très bien mené qui tient le spectateur en haleine. Les acteurs sont plutôt bons.
Stephenballade
Roger Spottiswoode aime le cinéma d’action, et tant mieux parce qu’il le fait bien. "Randonnée pour un tueur" fleure bon les années 80 : c’est simple, sans chichi, et en plus on a droit à de superbes paysages, théâtre d’une chasse à l’homme atypique qui vaudra alors à son réalisateur son plus grand succès commercial. Il faut dire que tout le film se suit agréablement, avec un duo Sidney Poitier/Tom Berenger qui fonctionne à merveille.
spoiler:
Le méchant est crédible, incarné par un Clancy Brown décidément inspiré.
Tout part d’un braquage, dont l’auteur espère passer de l’autre côté de la frontière à travers les forêts escarpées de l’état de Washington en entraînant dans son sillage un flic aux habitudes urbaines. Ce dernier va bien évidemment s’attacher les services d’un montagnard chevronné, lui-même concerné par cette affaire puisque le fuyard a intégré un groupe de randonneurs guidé par sa petite amie. Avec une mise en scène de bonne facture, le contraste ville/montagne ne tarde pas à faire son effet, amenant des conflits entre les deux partenaires lancés aux trousses du braqueur, mais aussi des situations cocasses aux dialogues parfois bien ciselés. La scène du face à face avec l’ours est ridicule, mais le faciès de Sidney Poitier, particulièrement risible à ce moment compense parfaitement ce bémol. Le suspense est bien aménagé, en ne révélant l’identité du criminel qu’assez tard dans le film. Certes le film a un peu vieilli question qualité d’images, mais il est plaisant à suivre. Assurément un bon divertissement.
Tout part d’un braquage, dont l’auteur espère passer de l’autre côté de la frontière à travers les forêts escarpées de l’état de Washington en entraînant dans son sillage un flic aux habitudes urbaines. Ce dernier va bien évidemment s’attacher les services d’un montagnard chevronné, lui-même concerné par cette affaire puisque le fuyard a intégré un groupe de randonneurs guidé par sa petite amie. Avec une mise en scène de bonne facture, le contraste ville/montagne ne tarde pas à faire son effet, amenant des conflits entre les deux partenaires lancés aux trousses du braqueur, mais aussi des situations cocasses aux dialogues parfois bien ciselés. La scène du face à face avec l’ours est ridicule, mais le faciès de Sidney Poitier, particulièrement risible à ce moment compense parfaitement ce bémol. Le suspense est bien aménagé, en ne révélant l’identité du criminel qu’assez tard dans le film. Certes le film a un peu vieilli question qualité d’images, mais il est plaisant à suivre. Assurément un bon divertissement.
Randonnée pour un tueur est un très bon thriller en altitude.Sans génie mais sacrément efficace. La course poursuite tient en haleine et je me rappelle avoir été accorché de bout en bout. Pour cela il peut se voir et se revoir sans déplaisir, ne serait-ce que pour revoir nos amis Sidney Poitier et Tom Berenger !
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