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MGM-ranger
154 abonnés
52 critiques
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4,0
Publiée le 4 octobre 2014
Charles Bailly, un pionnier français de la guerre en Allemagne décide de s'évadé grâce à une idée folle : traversée l'Allemagne avec comme laisser passé une vache nommé Marguerite. Verneuil nous donne en 1959 son plus grand succès au box office avec 8 millions d'entrées et une œuvre mélangeant très bien la comédie et le dramatique. On retrouve Fernandel traversant le pays avec comme seul compagnon une vache, un véritable duo de choc on peut dire. L'acteur nous prouve depuis "Nais" qu'il sais très bien jouer dans le dramatique, une œuvre joyeuse et touchante accompagné de superbes musiques.
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4,0
Publiée le 9 décembre 2007
L'un des gros succès du cinèma français pour un excellent film populaire à la française, fondè, aussi curieux soit-il, sur des faits authentiques! Interprètation inoubliable de Fernandel qui joue un prisonnier de guerre français en Allemagne plus vrai que nature opposè à la vache Marguerite! Un couple ètrange et inhabituel qui provoquera une multitude de rencontres drôles et dramatiques teintèes parfois de poèsie! La mise en scène d'Henri Verneuil est particulièrement soignèe avec les dialogues d'Henri Jeanson et certains gags sont devenus cultes comme cette simulation d'une crevaison de plusieurs vèlos allemands! Une fiction amusante, touchante et pleine de tendresse qu'on ne se lasse pas de voir et de revoir avec la merveilleuse musique de Paul Durand! Un très grand classique..
" la vache et le prisonnier " grand classique du cinema français . l'histoire se déroule en Allemagne en 1943 pendant la seconde guerre mondiale . Charles Bailly ( Fernandel ) un prisonnier de guerre français prisonnier dans une ferme en Allemagne decide de s'évader et de retourner en France . Il decide d'utiliser une vache nommer Marguerite comme stratagème pour pouvoir passer plus facilement devant les allemands . Son évasion a travers l'Allemagne pour retourner en France va l'embarquer dans une série de mésaventures ... Henry verneuil signe avec la vache et le prisonnier une sympathique comédie dramatique qui connu à sa sortie en 1959 un immense succès populaire ( près de 9 millions d'entrées ) . L'histoire inspirer d'une histoire vraie est très prenante . Une belle histoire a la fois drôle et touchante . Le film est porter par un Fernandel tout simplement excellent dans le rôle de ce prisonnier qui décide de s'évader en compagnie d'une vache nommer Marguerite . Un duo improbable mais attachant qui va tisser de véritable liens lors de leur périple . Fernandel est merveilleux dans ce role a la fois drôle et touchant . Il va traverser l'Allemagne en compagnie d'une vache pour retourner en France ce qui va l'embarquer dans une série de peripeties a la fois drole et dramatique . On s'évade avec plaisir dans de superbe paysages allemand . La musique accompagne le film a merveille . On passe un très bon moment devant ce grand classique français .
C'est avec plaisir que j'ai redécouvert ce chef-d’œuvre (le mot n'est pas trop fort) du cinéma français d'après-guerre. On sent Fernandel très à l'aise dans ce rôle de prisonnier de guerre qui s'évade et traverse l'Allemagne avec une vache pour rentrer dans son Marseille natal. Cette aventure drôle et émouvante, émaillée de nombreuses péripéties lie profondément la vache à son prisonnier. L'image en noir et blanc ainsi que la voix off de Fernandel omniprésente renforce l'impression de nostalgie qui se dégage de cette très belle œuvre. Certains y trouveront peut-être quelques longueurs, pour ma part j'ai trouvé l'expérience relaxante, ce film m'a simplement rendu... heureux !
Une agréable comédie de Verneuille au ton léger,un peu trop léger peut être à la vue du contexte dans lequel se déroule l'histoire. Ce parcours de cet homme et de son alibi,une vache qu'il mène aux pâturages donne lieu à des situations burlesques réussies. Comme celle des nazis sur le pont passés en revue par la vache. La sympathie du film ne l’empêche pas d’être sommaire dans son développement. Un développement qui s'attache plus à trouver des situations pour son personnage quitte à bâcler les transitions entre chacune d'elles.
L'idée même de prendre une vache pour jouer le commis agricole est assez géniale et permet de faire se succéder les rencontres oscillant entre logique et absurde, entre la bonhommie de Fernandel, les dialogues de Jeanson et la mise en scène simple mais proche du "couple". Par contre, le film est sans doute un peu trop long. Le film est empreint d'un réelle mélancolie, on sent pourtant que le but est de rester dans un ton léger et que le film est sans doute voulu comme une comédie. Sur ce point il manque un humour plus franc. Néanmoins, ce road-movie d'un nouveau genre est la quintessence du bon et beau film populaire. Site : Selenie
La vache et le prisonnier est un très grand classique français avec un Fernandel égal à lui même. Le couple à l'écran est presque attachant et redoute leur séparation. Un belle histoire avec un beau fond et une morale.
Ce film a été le premier long métrage a être colorisé en 1990 : à fuir car ça enlève beaucoup d'intimisme et de sinistrose au suspense de la V.O.de cette cavale pendant la guerre. Fernandel fut un peu un acteur fétiche pour Henri Verneuil (décédé en 2002) : il a accepté de jouer lors de son premier court métrage, puis dans le premier long métrage. Le réalisateur, souvent également scénariste, a multiplié les succès tout au long de sa carrière où il a totalisé 92 millions d'entrées en salles pour 34 films, et la "vache et le prisonnier" a culminé avec un record de près de 9 millions, uniquement grâce au bouche à oreille ! Au lendemain de la guerre, voir les boches se faire ridiculiser par ce fuyard émouvant accompagné de sa vache et s'évadant à leur nez et à leur barbe, était particulièrement jouissif. Mais comme disait Georges Marchais : "plus c'est gros, plus ça passe !" De plus, Fernandel, réputé pour ses talents de comique savait être aussi particulièrement tendre et émouvant comme lorsqu'il promet à Marguerite (la vache qui le suit en cavale) de ne jamais plus manger de veau par reconnaissance. Mais l'humour est loin d'être absent ainsi l'on peut voir le quadrupède refuser de laisser la place aux boches sur un pont, et voir ceux-ci se mettre en file indienne pour le laisser défiler ! Tiré d'une histoire réelle, ce film a devancé celui que voulait réaliser à partir du même roman Claude Autant Lara avec Bourvil comme vedette ! Bravo Henri Verneuil ! Superbe réalisation ! willycopresto
Un "classique du cinéma français" qui malgré sa colorisation a beaucoup vieilli. Reste la belle histoire entre Fernandel et Marguerite (sa vache) qui saura émouvoir petits et grands.
Malgré ses nombreux passages à la télévision et bien que j’en avais vu quelques extraits, je n’avais jamais découvert « La vache et le prisonnier ». Du coup, lorsque l’occasion s’est présenté, je me suis dit qu’il était temps pour moi de réviser mes classiques. Résultat, j’ai vraiment beaucoup aimé. J’ai trouvé cette histoire très touchante, très drôle et très poétique. La guerre est montré sous un autre visage et malgré la tragédie de la situation, j’ai apprécié la légèreté qui se dégage des aventures bucoliques de cette vache et de ce prisonnier à travers l’Allemagne en temps de guerre. Par moment, j’ai trouvé que cela manquait un peu de crédibilité mais qu’importe, je me suis embarqué dans cette évasion. Si la distribution est impeccable, le film doit quand même beaucoup à la vache Marguerite qui réussi à sympathiser avec nous mais surtout à Fernandel (Charles Bailly). Le comédien apporte beaucoup de soleil dans l’intrigue grâce à son accent et à sa joie de vivre que l’on peut lire sur son visage. J’ai trouvé que son jeu tout en sobriété avec quelques touches d’humour qui lui sont propre collait à merveille avec ce film. Côté réalisation, Henri Verneuil fait ce qu’il faut pour apporter de l’émotion dans son film. Il dose parfaitement l’humour et la tragédie tout en nous faisant voyager dans de très beaux décors qui nous font parfois un peu oublier l’horreur de la guerre. L’ensemble manque un peu de rythme parfois mais l’on reste captivé de bout en bout sans jamais sentir l’ennui. Vu dans une version colorisée (il semblerait que ce soit le premier film français à avoir utilisé ce procédé), je ne sais pas si une version en noir et blanc existe mais j’aurais bien aimé voir le film ainsi. Je pense que le noir et blanc aurait pu accentuer davantage cette poésie. « La vache et le prisonnier » reste en tout cas un classique à voir et un beau rayon de soleil dans un monde parfois un peu trop sombre.
Une épopée bucolique qui, loin d’être une promenade de plaisir, laisse le danger pourtant constant de côté, pour nous offrir un film vraiment sympathique et aux péripéties villageoises tendres.