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Un visiteur
3,0
Publiée le 24 juillet 2010
The Enforcer reproduit le schéma des 2 précèdents Dirty harry, sans réussir à se forger une personnalité propre. Les quelques innovations sont de fausses bonnes idées, telle l'association entre Harry et une femme ou encore le choix d'une musique jazzy pour accompagner une longue course-poursuite sur les toits de San Francisco, ça ne sonne pas juste. Reste le métier d'Eastwood, bien que moins prolifique en répliques assassines qu'a l'accoutumée et un pré-générique formellement très réussit. Assurement la meilleure sequence du film de par sa violence sèche et ses cadres épurés.
Même si légèrement inférieur au deux premiers, ce troisième épisode de DIRTY HARRY reste sur un terrain connu à savoir: courses poursuites spectaculaires, action virile, critiques des institutions et autres lois etc etc Les méchants du films, des anciens du vietnam devenus terroristes enlevant le Maire et l'enfermant à Alcatraz, sont le petit point négatif du film car jamais vraiment très méchant à part en faisant certaine grimace... Mais bon, l'Inspecteur, cette fois accompagné d'une coéquipière, est toujours égal à lui même et reste captivant. Un épisode de plus mais pas le meilleur...
Ce troisiéme episode est marqué par un harry callahan plus humain mais cela reste un tres bon film policier avec un final spectaculaire à la prison d'Alcatraz. Clint eastwood est encore parfait dans ce rôle qui lui a longtemps collé à la peaux.
Ambiance moins vintage pour ce troisième opus des aventures de l'ami Harry Callahan, on lui adjoint désormais une auxilière féminine histoire de se rapprocher du politiquement correct... On est à l'aube des années 80 et l'action fait désormais plus place à l'émotion dans cet épisode... Malgré tout un très bon polar qui se regarde sans chercher midi à quatorze heures, ce qui reste bien l'essentiel.
Le moins bon épisode de la série. Ici le bazooka remplace le fameux S&W 44 Magnum, sinon les propos restent les mêmes... La loi du policier le plus fort est toujours la meilleure... Affligeant !
"The Enforcer" (titre original) celui qui "donne à une loi ou à une règle sa force en l’appliquant, qui la fait respecter, au besoin par la contrainte". Pas forcément l'opus le plus aimé de la saga pourtant L'Inspecteur ne renonce jamais, face aux 2 excellents précédents films, peut sembler au premier abord moins réussi pourtant il est tout à fait divertissant à suivre. On retrouve pour la 3ème fois et toujours avec plaisir le personnage d'Harry Callahan campé à merveille par Clint Eastwood, et toujours en but face à la hiérarchie . Il devait le réaliser mais pris par le montage de son western Josey Wales hors-la-loi il laisse la réalisation à James Fargo qui fut justement directeur de seconde équipe sur ce western ; il n'a pas une filmographie particulièrement marquante mais il s'en sort très bien ici. Pour la musique c'est Jerry Fielding qui remplace Lalo Schifrin avec des mélodies efficaces mais moins mémorables que les B.O. précédentes. Ce polar d'action s'ouvre sur une excellente séquence qui nous présente le méchant, un sadique bien incarné par DeVeren Bookwalter, un véritable sadique qui tue par plaisir dès la première scène du film. Il dirige un groupuscule voulant mettre à feu et à sang la ville de San Francisco.
Ce film possède plusieurs bonnes scènes d'action, des fusillades explosives comme le final se déroulant sur l'île d'Alcatraz, le kidnapping du maire de la ville est aussi un bon passage, ou encore la course-poursuite à pieds entre Harry et un suspect bénéficiant de superbes plans notamment sur les toits des immeubles, ainsi que la scène de la prise d'otages chez le marchand de spiritueux. Il y a aussi des pointes d'humour outre les répliques bien senties d'Harry, il y a ce passage amusant et musclé dans un bordel de seconde zone. Ce film, c'est aussi la rencontre entre Harry et sa nouvelle coéquipière. Ce macho va sympathiser avec une jeune enquêtrice jouée avec entrain par Tyne Daly qui a bien su rendre son personnage attachante par sa maladresse et sa volonté d'aller de l'avant. Pour ma part j'ai passé un bon moment et à chaque fois que je revois L'Inspecteur ne renonce jamais je l'apprécie davantage. Et les polars des seventies ont souvent une excellente ambiance.
Moins d'action et plus d'humour dans ce troisième volet du célèbre inspecteur indiscipliné toujours aussi bien campé par Clint Eastwood. Cette fois, Harry doit affronter un groupe d'extrémistes et se voit coller pour partenaire... une femme (Merveilleux... (soupir)). En un sens, on le comprend et ses dialogues avec elle donnent des séquences particulièrement humoristiques. L'action est néanmoins au rendez-vous avec une poursuite sur les toits de San Francisco entre autres. La musique de Jerry Fielding, qui succède à Lalo Schifrin, colle bien à l'ensemble et la réalisation de James Fargo correcte malgré certains problèmes de raccord lors des champs/contrechamps. Bien que légèrement inférieur aux deux précédents, ce troisième volet demeure tout de même un bon polar.
Harry Calahan est de retour et a mis un peu d'eau dans son vin. Clint Eastwood toujours impeccable fait cette fois équipe avec la jolie Tyne Daly, très crédible dans le role de son adjointe. La réalisation de James Fargo (assistant d'Eastwood sur le sublime Josey Wales) est assez paresseuse et se contente du minimum en se reposant sur l'excellent jeu des acteurs. Contrairement aux deux premiers opus, on se fout complètement des terroristes qui paraissent bien peu développés. Il est cependant amusant de constater que Rock de Michael Bay s'est grandement inspiré du scénario de The Enforcer à savoir l'entrepot d'armes et d'explosifs volés, la menace de faire sauter la moitié de San Francisco et bien sur Alcatraz. La réalisation est donc classique, les poursuites assez pépères, la violence à peine montrée. Au bout du compte, l'insubordination légendaire de Callahan reste la principale attraction de ce film policier, ainsi que ses relations avec sa nouvelle partenaire. Le troisième épisode de la saga Dirty Harry se laisse voir avec plaisir notamment les scènes entre Eastwood et Daly où la complémentarité des acteurs se voit.
Niveau qualité, ça baisse un peu. Le scénario semble manquer d'inspiration au point que l'on pense entrevoir (déjà?) la fin de la série. Le film semble mettre du temps à démarrer mais au final il ne démarre jamais vraiment. A voir plus comme la succession de quelques scènes plus ou moins réussies. Toutefois, comme pour le premier opus, il se dégage aussi une ambiance particulièrement malsaine, qui vient fusiller le "flower power" des seventies. Dans le genre "contre-pied", c'est déjà pas mal.