Eastwood continue d'adoucir son personnage de franc-tireur à travers l'épisode le plus divertissant de la série "Harry". Sous ses airs renfrognés se devoile une vraie sensibilité, c'est souvent traversé de notes d'humour, la relation qu'il entretient avec la pimpante Tyne Daly est réussie, loin du coté macho qu'on pouvait preter à Eastwood. Enfin la description de la communauté noire est montrée avec respect. L'intrigue policière, quant à elle, est mené sans temps mort et réserve son lot de scènes d'actions.
Comme dans les précédents commentaires, je trouve que l'histoire est moins passionnante que les deux premiers volets et que ça manque d'action. Toutefois les répliques de Clint Eastwood sont excellente une fois de plus, ce qui remonte bien la note du film pour ma part.
Deux ans après le succès fracassant de "Magnum Force", Clint Eastwood rempile à nouveau le rôle de l'inspecteur le plus dur et le plus extrêmiste des Etats-Unis d'Amérique Harry Callahan. Si le second volet désirait que le public soit conquis par ce personnage, le troisième suit cette même logique et rebrasse tout de même souvent les même thèmes comme les arrestations avec destruction de matériel, les rabaissemennts constants qui lui sont incombés par ses supérieurs et l'obstination de dire que la police est une arme insuffisante pour combattre la criminalité. Malgré cela, le réalisateur du film parvient à capter l'attention du spectateur sans le lasser en introduisant un élément nouveau dans cette franchise à savoir un partenaire féminin pour Harry Callahan. Leur relation est assez habilement développée et ne fait pas passer la jeune femme comme une cruche comme l'on pourrait penser de toute femme s'inscrivant au poste d'inspecteur de police. Par ailleurs, Clint Eastwood interprête à merveille l'homme classique et machiste pensant que la place d'une femme dans la police doit se limiter à poser ses fesses sur la chaise d'un bureau plutôt que de traquer et d'arrêter de dangereux criminels, une opinion qu'il oubliera bien vite lorsque celle-ci lui sauvera la vie un peu plus tard, prouvant ses capacités à se servir d'un revolver. Les malfrats qui sont impliqués dans cet épisode sont des révolutionnaires internes qui désirent user de cette renommée pour enlever le maire de San Francisco et exiger une rançon. Le réalisateur montre également le rapprochement entre les services de police et les politiques, les deux parties s'associant afin de délivrer une belle image de la sécurité et de l'intégration des femmes aux postes policiers les plus prestigieux. Un film certes moins riche, plus court que le précédent mais qui ouvre de nouvelles perspectives et vient apporter en plus de cela une intensité terriblement dramatique. Au final, un long-métrage divertissant et marquant.
Une légére baisse de régime dans ce troisiéme opus. Il y a un peu moins d'action que dans les précédents. Cependant, Clint Eastwood est toujours parfait dans son rôle de l'inspecteur Harry Calahan.
L’inspecteur ne renonce jamais est pour moi l’un des film le moins réussi de la saga. Derrière la caméra on retrouve James Fargo qui n’innove pas beaucoup, toujours une belle distribution avec des acteurs comme Clint Eastwood Harry Guardino ou encore Tyne Daly…, un scénario peu efficace et un peu répétitif par rapport aux autres films… Bref c’est un film qui n’apporte rien de plus à la saga, 10 / 20.
Après un très bon second opus, changeant presque radicalement de voie après le premier film, cette nouvelle aventure de l'inspecteur Harry ne m'a guère convaincue. Avec des dialogues nunuches (« Tiens, Charlie a laissé la porte ouverte... » « On ferait bien d'aller voir »), un rythme quelque peu mollasson et une réalisation plate, le film du yes-man James Fargo parait fade à côté de ses prédécesseurs. D'ailleurs le côté le plus violent du film réside sur le côté machiste et l'attitude insubordonnée d'un Dirty Harry tournant un peu trop en rond, voire au ridicule... Personnages effacés, subtilité oubliée, violence aseptisée, que reste-t-il du vieux Harry Callahan, le mec qui n'aime personne et qui traque les truands ? Et bien tout simplement une légende vivante qui ne fait quasiment jamais ses preuves si ce n'est dans ses dires et dans des remises en place soft et ridicules comme menacer un brigand avec un débouche-chiotte. Après Harry le réac' qui parle après avoir tiré, puis Harry le sentimental qui possède finalement une morale, voici maintenant Harry le machiste qui revient aux sources d'une méchanceté caricaturale, comme si on assistait à un remake du premier opus. Pour le reste, durée minimale pour une enquête bidon aux méchants certes d'actualité pour l'époque mais peu terrifiants, s'apparentant plus à un groupe de hippies extrémistes qu'à de véritables terroristes. On ne les voit pas beaucoup et l'histoire devient donc un prétexte pour faire de notre héros un joujou de ses supérieurs afin de prouver qu'il peut travailler avec une femme. La série commence donc à s'essouffler à cause d'une auto-parodie du héros dont chaque nouvelle aventure devient burlesque et tourne autour d'un rôle qui change de personnalité comme de chemise...
Se passant quelques années après les évènements de " Magnum Force ", le film est centré autour d'un groupe de terroristes s'appelant la Force de Frappe du Peuple, composé d'anciens vétérans du Vietnam. Cette organisation extrémiste réclame 2 millions de dollars à la ville de San Francisco. Sa première action est le cambriolage d'un entrepôt rempli d'armes militaires à longue portée dont l'un des terroristes est un ancien employé. Entre-temps Harry Callahan se voit associer comme partenaire Kate Moore qui travaille depuis 9 ans au service du personnel sans expérience de la police criminelle et n'a jamais effectué d'arrestations ni été confrontée à des situations violentes. " L'Inspecteur ne renonce jamais " est le troisième opus de la saga culte " L'inspecteur Harry ". James Fargo effectue ici une retour aux sources, le personnage d'Harry Calahan retrouve ses racines de flic réactionnaire. Les vieux démons de l'inspecteur à l'affut, les truands n'ont qu'à bien se tenir. Plus violent et misogyne que jamais, L'inspecteur Harry Calahan atteint son summum d'efficacité. James Fargo nous offre une enquête policière palpitante aux allures de brûlot politique pertinent.
Troisième épisode de cette saga de renom, et pour cette fois, on colle dans les pattes de Harry "Le Charognard" une jeune inspectrice naïve et toute innocente que ce dernier va réveiller. J'aime bien la fin dans l'ancienne prison d'Alcatraz et ce bon vieux Harry, en fidèle bourrin, qui termine le boulot avec précision ... au lance-roquettes !! une bonne suite !
Après "L'inspecteur Harry" et "Magnum force", revoilà Clint Eastwood dans la peau de Callahan. La mise en scène est efficace, les balles et les répliques irrévérencieuses fusent pour le bonheur des fans de ce flic intrépide et sans pitié.
1976. Ce troisième épisode de la saga Dirty Harry est très réussi malgré un scénario un peu moins fouillé que les deux précédents. Clint Eastwood, toujours impeccable dans ce rôle de flic solitaire et anticonformiste, fait des étincelles avec sa nouvelle coéquipière. Ensemble, ils doivent affronter un groupuscule terroriste qui a kidnappé le maire de San Francisco. A retenir essentiellement, les légendaires coups de gueule de l’inspecteur, une poursuite haletante sur les toits de la ville et une bonne musique jazzy, Jerry Fielding ayant succédé à Lalo Schrifin.
Même si elle est un poil en-dessous des deux premières, cette troisième aventure de l'Inspecteur Harry est un très bon film : on y retrouve toutes les caractéristiques du film policier, ce qui fait de ce troisième volet une nouvelle référence du genre. "L'inspecteur ne renonce jamais" ("The enforcer" en VO) est donc un bon divertissement, avec, en prime, les cultissimes répliques de notre Clint Eastwood adoré! Et maintenant un petit exemple, c'est une petite conversation entre Harry et son supérieur: "Tenez, voilà un suppositoire à sept branches". "Qu'est-ce que vous avez dit, Inspecteur?" "J'ai dit: collez-vous l'étoile dans le cul". Ah, c'est culte, je vous dis...
Autant le dire d'entrée : amateurs de Shakespeare et de Baudelaire s'abstenir! Car le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ami Harry Callahan (Callagan dans vf, aberrant) ne fait pas dans la dentelle. Et que dire de cette idéologie tout de même franchement discutable, pour ne pas dire même assez réac... Cela dit, si l'on arrive à accepter tout cela, il faut reconnaitre que le divertissement sait se faire assez plaisant. Non pas que la mise en scène ou le scénario soit d'un intérêt majeur (au contraire), l'ensemble sait se faire assez rythmé, sans surprise certes mais plutôt bien mené. De plus, certains dialogues s'avèrent toujours aussi jubilatoires, Clint Eastwood s'en donnant lui à coeur joie dans ce rôle. Mais c'est également par la présence de Tyne Daly que l'oeuvre réussite à trouver une certaine épaisseur, sa relation avec Callahan s'avérant en définitive assez juste et même relativement touchante. Bref, rien de bien nouveau dans le genre, mais reste que cet "Inspecteur ne renonce jamais" nous aura fait passer un agréable moment. Un bon film d'action.
Pour ce troisième opus, on retrouve l’inspecteur Callahan qui cette fois-ci, à fort à faire face à un groupe terroriste (des activistes politiques appelés "la Force de Frappe du Peuple").
A la réalisation, on retrouve James Fargo (qui fut assistant réalisateur sur deux films de Clint Eastwood) qui a eu la lourde tâche prendre la relève après Don Siegel & Ted Post, en mettant en scène son tout premier long-métrage (avant de diriger Clint Eastwood une seconde fois dans un décevant road-movie avec un orang-outang dans Doux, Dur et Dingue - 1978).
Le misogyne qu’est l’inspecteur Harry se retrouve ici avec un nouveau coéquipier (une femme !), il n’en fallait pas moins pour le déstabiliser et peut-être le remettre dans le droit chemin…
Mise en scène menée tambours battants et courses-poursuites endiablées sont au programme de ce nouvel opus et on ne boude pas notre plaisir.