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Un visiteur
2,5
Publiée le 4 avril 2008
Le film a vieilli et supporte mal la comparaison avec les films américains du même style même si le choix ici n'était pas de faire un film noir. L'intensité ni est pas, les passages sans jus plombent les bonnes scènes. Néanmoins la musique et la joie visible de Belmondo et de delon de tourner ensemble rendent le film agréable.
Très bon film français avec deux acteurs géniaux et sans faute, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon plus séduisants que jamais. Et la musique de Claude Bolling est si belle, incontournable. Malgré la petite baisse de rythme en deuxième partie, c'est un super film de gangster au charme daté.
Non désoler mais il ne faut pas chercher...c'est pourri.La réalisation est plate,ça tourne en rond.La longue scéne au début du film ou ils se tapent dessus est censés nous faire rire(ou nous impressioner peut-etre) mais j'ai surtout voulut que cette scéne se termine.Mais c'était juste une scéne pour nous montrer tout ce qui vat se passer dans le film(veilles bagarres,vieilles fusillades,les deux personnages qui sont d'accord,deux minutes aprés il le sont plus. Le film vaut juste pour la présence d' Alain Delon et de Jean-Paul Belmondo,la présence,pas le jeu car la encore,ça s'est paaaaaaaas troooooop fouler...
"Salut c'est Bebel" "Salut c'est Delon" bon, j'ai tout dit... Ah non! y'a une histoire je crois mais j'en suis pas sûr... C'est censé reprendre l'histoire de Carbone et Spirito mais la fiction est largement dépassée par la réalité (concernant le coup du match de boxe truqué ils auraient mieux fait de reprendre l'histoire vraie plutôt qu'inventer ce truc digne de Kick et Flupk) Voilà, voilà... Ah sinon c'est Eugène Saccomano qui a eut l'idée originale du film, par contre je ne sais pas si c'est lui qui a demandé à ce que les truands soient affligés de la danse de Saint-Guy à chaque coup de flingue. Putain la classe quoi! Ça pourrait être du pré-Scorcese mais c'est réalisé avec la force d'un show des Carpentier. Vindieu! Tu prends les meilleurs acteurs français t'injecte à bloc de pognon et t'obtiens une bouse pareil, un film visionnaire dans un sens...
un excellent film original et qui prend de l'ampleur au fil des minutes. Le thème au piano est inoubliable. Delon et Belmondo forment un excellent duo.
Voila du grand cinéma français! L'histoire est prenante, la mise en scéne dynamique, il y a de l'action et d el'humour, la zik est innoubliable et le duo Delon/Belmondo est magique!
Le duo Delon-Belmondo fait plaisir à voir. La reconstitution de l'époque est réussie. l'histoire se laisse suivre sans déplaisir, mais elle reste tout de même assez prévisible.
"Borsalino" est un bon film retraçant la vie à Marseille dans les années 30. Un excellent duo d'acteurs avec Alain Delon et Jean Paul Belmondo qui sont charmants !! On s'ennuie dans la première partie du film. 2h, c'est trop long pour ce film !! C'est vrai que les bagarres ne sont pas tellement crédibles. Cependant la musique est superbe !! Bref, un film qui tient la route essentiellement grâce à ses acteurs !!
Voir Delon et Belmondo réuni dans un même film est un réel plaisir malheureusement je n’ai pas trouvé Borsalino extraordinaire. Le ton est trop léger (surtout dans sa 1ère heure) pour ce genre d’histoire ; on est loin de la beauté d’Il était une fois en Amérique et de la profondeur du Parrain. Le scénario est mal écrit, le film est brouillon, on ne rentre jamais réellement dans l’histoire ; la dernière demi-heure est plus intéressante. La BO est jolie.
Un film monumental déjà pour le tandem de choc Delon/Belmondo et aussi pour le scénario ! Les décors sont magnifiques et nous font bien plonger dans l'ambiance de la mafia marseillaise entre les 2 guerres. La scène du début où les 2 vedettes se castagnent et se serrent la main est particulièrement originale et humoristique. Les scènes de violence ne manquent pas et la fin est tragique !
Du cinéma de star, «Borsalino» (France, 1970) de Jacques Deray fournit un parfait exemple pour en décortiquer les rouages. Réunissant Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, alors stars suprêmes du cinéma français, en un duo d’acolytes gangsters, Jacques Deray assure le succès de son film par leur simple présence. Mais on ne trompe pas le spectateur sur la simple réunion de deux grands comédiens. Les ingrédients d’un met n’en font pas sa seule qualité, il faut aussi savoir les cuisiner. Car non seulement Deray délègue l’autorité de son film à ses acteurs mais en plus il se soumet à leur charisme, au profit de l’intérêt de l’intrigue. Belmondo et Delon, surtout Delon, sont d’immenses comédiens. Quoique furent certains de leurs choix cinématographiques, ils n’en sont pas moins pourvus d’une élégance certaine et d’une authenticité plaisante (revoyez Delon dans «Rocco e i suoi fratelli» (Italie, 1960) de Visconti). Qu’advient-il d’eux alors quand ils sont les augustes objets d’un film ? C’est un culte pâmé que leur porte Deray. Les zooms incessants sur leur visage, pour mieux amener le spectateur vers l’icône, l’exposition de leur corps d’athlète, pour mieux présenter le fantasme féminin. Tout cela confirme l’effort mis en place pour exploiter au maximum les deux acteurs. La perversion de la starisation, à l’œuvre dans le film, va même jusqu’au scénario. Le scénario semble déjà avoir été pensé en fonction de l’effet star (Claude Sautet est notamment dans cette équipe scénaristique). «Borsalino» use à l’excès de l’impact des stars. Le procédé n’est pas condamnable en lui-même, Hitchcock comme Godard l’ont bien mis à profit, mais il est lassant et idiot lorsqu’il n’est employé que pour lui-même. La star pour la star. Ce n’est plus Delon et Belmondo qui interprète des rôles dans «Borsalino» mais bien Delon et Belmondo qui se jouent eux-mêmes interprétant. La mise en abyme rend parfaitement compte du défaut du film : ça ne reste qu’en surface.
Delon et Belmondo dans un même film , comment résister ? Sans doute les deux meilleurs acteurs de leur génération réunis dans un seul film , deux légendes , deux mythes qui partagent l'affiche , c'est difficilement négligeable . C'est en quelque sorte un "heat" à la française . Ici les deux acteurs incarnent des gangsters qui font équipe . Le scénario n'a rien de révolutionnaire mais fonctionne très bien , alternant humour et action sans jamais tomber dans le piège commercial . Le problème c'est que Jacques Deray n'est pas Michael Mann , et donc le "heat" version France n'a pas lieu . Pourtant c'est le meilleur film de Deray qui nous montre pas mal de talent , mais se repose trop sur ses interprètes . De même , les scènes d'actions fonctionnent sans problème mais sont inégales . Pour réunir les deux monstres , on aurait préféré voir un Jean Pierre Melville ou encore un Henri Verneuil . Cela n'empêche que l'on obtient l'un des tous meilleurs polars français , et que l'on est triste de voir s'écouler ces deux heures et demie si vite . Surtout , on est triste de quitter ces deux monuments . Belmondo et Delon , deux amis qui ont visiblement pris énormément de plaisir à tourner ensemble , tant on les sent complice . Les dialogues qu'ils s'échangent sont souvent savoureux . Ils donnent néanmoins le meilleur d'eux même pour arriver à ce que l'on peut appeler le plus grand tandem jamais vu dans un film français . La bande son se fait originale et réussie . "Borsalino" est un film à voir sans hésiter , surtout pour son duo de tête , et reste certainement un grand polar comme le cinéma français n'en fait plus .
Ce film toujours pas sorti en DVD à ce jour, demeure un des meilleurs films de gangsters à la Francaise grace au savoir faire de Jacques Deray qui signe surement son plus gros succès et surtout à la doublette Delon-Belmondo inoubliable. Les décors, les costumes, la musique, le casting tout y est! Un classique du genre dont les dernières images (un peu baclées) laisseront espèrer une suite qui sera loin de valoir le premier volet.
Un film tiré vers le haut par la sublime prestation de Bebel. Musique inoubliable bien sûr. Période attirante que celle des années 1930, avec ces costumes cintrés, ces belles voitures. En revanche le rythme est parfois trop lent, on sent passer les deux heures. Le jeu des acteurs dans les bagarres ou dans les fusillades est ridicule. Messieurs, quand on se prend une balle, on ne se tortille pas comme un asticot. Mademoiselle, il ne faut pas anticiper la baffe que vous allez prendre dans votre joli visage. Et puis la fin est triste, je ne peux pas en dire plus mais bon.