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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 octobre 2013
Un grand classique ! Un film cultissime avec 2 monstres du cinéma français ! Ce film est un chef-d'oeuvre et la musique tout aussi célèbre est géniale !!!! A voir et à revoir !!!
certains films sont comme les vins, en vieillissant ils se bonifient, on dit aussi des cuirs qu'ils se patinent, c'est le cas pour "borsalino", à l'époque de sa sorite, on l'a vu comme le film événement, l'affrontement delon-belmondo, qui jouait mieux qui était plus cinégénique? aujourd'hui avec le recul, on voit le film pas les acteurs qui l'interprètent même si je dois dire qu'à mon avis delon surpasse par son jeu belmondo qui a l'air de s'ennuyer un peu, il était là entre deux films à cascades, ici point n'est en, bref le film a vieilli, sa facture aussi , delon est le personnage sombre, intriguant qui apporte une touche rétro à ce marseille des années 30, il colle à l'ambiance alors que belmondo aurait pu être joué par n'importe quel acteur du moment, à noter la présence furtive de mireille darc, le film est tiré d'un roman lui-même inspiré par des personnages qui ont existé et qui régnèrent sur la pègre marseillaise d'avant-guerre et qui plus tard devinrent des collabos, ce qui explique que le film fit des vagues lors de sa sortie, certains trouvèrent que l'on idéalisa le monde de la pègre, ceci expliquant qu'en plus de 30 ans le film n'est passé que 8 fois à la télé française et fut introuvable en vhs ou dvd avant 2009
Au son du piano de Claude Bolling, Borsalino raconte l'ascension de deux truands dans le Marseille des années 30. Ceci est surtout prétexte à développer l'histoire d'une amitié forte, teintée de rivalité, comparable à un amour fraternel.
(VIDEO) Borsalino n'est pas un film. On est ici au plus bas de l'échelle cinématographique. Je laisse encore une petite place pour un éventuel autre film de Jacques Deray.
Une référence dans le film policier français. Voir nos deux icônes Belmondo Delon réunis est un pur bonheur. De l'action, du talent, une superbe réalisation... Merci Monsieur Deray.
Musique,tandem Belmondo/Delon,la scène du marché au poisson,ambiance rétro,baston:Borsalino est notre Godfather a nous.Les autres protagonistes ne sont pas mal non plus.
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12 423 critiques
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4,0
Publiée le 17 octobre 2012
"Quand les loups se dèchirent, ça fait l'affaire du berger"...Un des rèalisateurs qui a collaborè de la manière la plus suivi avec Josè Giovanni scènariste est Jacques Deray, metteur en scène solide de films policiers qui ont ètè les plus gros succès dans les annèes 60-70! En 1970, Deray organise la rencontre mythique des plus grandes vedettes masculines du cinèma français, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, dans le cèlèbre "Borsalino"! Ce grand classique du cinèma français est une sorte de bande dessinèe nostalgique où Delon et Belmondo sont deux gangsters liès d'amitiè qui appartiennent à la pègre marseillaise des annèes 30, au temps où les hommes du milieu portaient le borsalino! Après des aventures plus drôles que violentes, le film se termine sur une fin particulièrement mèlancolique avec une espèce d'amour qui va au-delà de l'amitiè! Un excellent film de gangsters (mais à la manière française), sorte de "Bonnie and Clyde" à nous, avec de l'amitiè virile, une somptueuse reconstitution d'èpoque (le film est vraiment tournè à Marseille avec le marchè aux poissons, les scènes à la calanque...) et la superbe musique de Claude Bolling qui fait le reste! Un essentiel...
C'est un peu comme pour "Rivière sans retour" avec Marilyn Monroe, s'il n'y avait pas dans ce film la présence des deux monstres sacrés que sont Jean-Paul Belmondo et d'Alain Delon il serait tombé aux oubliettes. Parce que Jacques Deray, réalisateur dont j'ai jamais pu comprendre pourquoi il a été considéré comme un très bon metteur en scène, est tellement obnubilé par son duo de stars, l'employant mal en plus Delon en faisant trop Belmondo en faisant pas assez, et par sa reconstitution assez soignée, bien que pas géniale, du Marseille des années 30 qu'il en oublie de sortir une histoire conventionnelle de la conventionnalité et surtout n'arrive pas à aller au-delà d'un certain superficiel, aucune dimension humaine n'est dégagée. Il faut ajouter à cela un final plat et prévisible ainsi que des dialogues sans saveur (sauf pour une réplique que j'ai trouvé excellente et qui va à la perfection avec le contexte actuel : "Quand les loups se dévorent, ça fait l'affaire du berger." !!!). Est-ce qu'il faut tout jeter pour autant dans ce film très surestimé ??? Ben non car il y a quelques (trop !!!) rares instants forts, surtout ceux qui tournent autour de la fusillade dans l'entrepôt de viande, ainsi qu'une BO mémorable de Claude Bolling ; mais c'est bien tout, à croire que Delon et Belmondo sont bien meilleurs quand ils sont chacun de leur côté.
Un bon petit film de gangsters à la française réunissant Belmondo et Delon devant la caméra . Les décors et les costumes sont très inspirés, les deux principaux acteurs sont fidèles à leurs jeux habituels, mais cependant il manque de la force dans l'intrigue . A regarder quand même pour ce duo de stars .
C'est un reproche que l'on a souvent fait, et à juste titre, aux films réunissant deux grandes vedettes en pleine gloire, ce reproche consistant à dire que puisqu'un film réunit deux pointures du moment ou d'une époque, il est automatiquement plus calculateur que créateur. Bon, on ne va pas se voiler la face, en choisissant Jean-Paul Belmondo et Alain Delon, un succès commercial était attendu. Et le succès commercial fut au rendez-vous. Mais, là où on l'on aurait pu mettre un truc insignifiant dans les pattes des deux monstres sacrés, ici, on sent bien qu'il était décidé de faire quelque chose. De ne pas miser exclusivement sur le duo Belmondo/Delon. Et, en cela, "Borsalino" est des plus honorables. Seulement, le film n'est pas vraiment à la hauteur des espérances. Beaucoup de temps morts sont à déplorer et la mise en scène n'est pas de plus réussies. Dommage, j'aurais préféré voir Boisset aux manettes, mais celui-ci était déjà engagé sur "Cran d'arrêt" ou "Un condé". Un film qui fait un demi pschit.
Un bon film sur l'évolution de deux truands. A l'époque des années 30 a Marseille, de jolie séquences, un bon duo pour une fois que j'aime bien un film avec Delon. Pour l'époque ou il a été fait je trouve les séquences de fusillades et de course poursuites correct, de beau décors. Bref, un bon film.
Sincèrement, moi qui m'attendait à un film de gangster, on a droit à une comédie réussie et qui nous fait rire, que demander de plus le thème tient la route et Alain Delon avec Jean-Paul Belmondo se font plaisir de se retrouver complice à l'écran. bref, c'est un excellent film français de 1970 à voir au moins une fois.
Un vrai film d'époque avec ses scène de bagarre complètement chiquées. Il y a comme un certain goût de "Il était une fois en Amérique", mais version super light ! Gardons donc en mémoire ce film comme la réunion de 2 monstres sacrés du cinoche français au top de leur forme....
Surfant sur la mode du « Parrain » et sur celle de « Butch Cassidy et Billy the Kid » qui avait associé les deux plus beaux gosses du cinéma américain, Alain Delon avec l’aide de Jacques Deray concocte « sa superproduction » où il s’associe avec Jean-Paul Belmondo, son rival de l’époque, pour le plus grand plaisir des spectateurs. Le film n’a pas les prétentions artistiques du «Parrain » ni la dimension poétique du film de George Roy Hill mais il dégage une bonne humeur et un charme qui opèrent encore aujourd’hui. Les costumes sont magnifiques, Delon, Belmondo, Corinne Marchand et Nicole Calfan sont splendides, mais c’est sans aucun doute la musique de Claude Bolling - mélange de bastringue et de jazz - qui donne cette saveur si particulière aux aventures des deux mafieux marseillais. Les bonus du DVD rendent justice à Bolling et reviennent fort justement sur le talent trop peu reconnu de Jacques Deray. A noter le joli cameo de Mireille Darc et la prestation magistrale de Michel Bouquet en potentat local. Le film qui commence en farce s’assombrit au fur et à mesure que les deux héros gravissent les échelons du banditisme. Cette transition de la tonalité de l’intrigue constitue l’originalité de ce film qui confirme que Deray avait un véritable savoir-faire pour donner une véritable substance à un projet essentiellement grand public.