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Drowning by Numbers repousse complètement les limites du Cinéma et de l'Art en général : construit comme un jeu de pistes hallucinant, il n'en finit pas de nous laisser promener notre regard au coeur du plan. Rarement vu une oeuvre aussi ludique, laissant le soin au spectateur de reconstruire sa narration. Drowning by Numbers ne se voit pas : il s'observe. Visuellement somptueux, terriblement complexe, il témoigne encore une fois de l'incroyable talent de Peter Greenaway, cinéaste de la sophistication artistique par excellence... Que raconte cette équation fascinante ? Histoire ambigüe de meurtres et de perfidies féminines, l'intrigue ne peut vraisemblablement pas devenir une priorité lors du premier visionnage, le spectateur lui préférant le chemin chaotique de l'arithmétique... Certains décrieront une certaine forme de masturbation intellectuelle, oubliant avant toute chose que Greenaway est un plasticien hors-paire, capable de nous concocter de formidables peintures animées. En définitive Drowning by Numbers est un exemple d'agencement, obsédant et forcément délectable. Un chef d'oeuvre.
Une nouvelle réussite de l'esthète britannique qui signe avec cette comédie noire sur la manipulation l'un de ses meilleurs films, avec toujours ce raffinement qui le caractérise mais également l'éloigne du grand public .
Le cinéma de Greenaway est très formel, je le trouve très vain aussi
Voici un film bien difficile à critiquer. Tout d'abord, on peut saluer l'incroyable virtuosité artistique de Peter Greenaway, qui offre pendant deux heures des plans de toute beauté, pleins de vie, fourmillant de détails (dont les fameux "nombres") incongrus, décalés, humoristiques etc... Visuellement et au niveau de l'ambiance générale, on se situe quelque part entre Kusturica et Jeunet. Seulement voilà, l'ensemble reste particulierement nébuleux et assez peu accessible au grand public : l'arc narratif, les discussions, les actions des personnages, les situations, les themes... Tout semble completement irréel, comme dans un reve dans lequel, pourtant, des éléments bien concrets et réalistes viennent se greffer. Bref, une oeuvre qui confine au génie sur biens des aspects, à la fois fascinante et indigeste, et qui risque donc de rebuter une partie des spectateurs. Typiquement le genre de film étudié en long et en large dans les écoles de cinéma.
Film ennuyeux au scénario maigrichon et sans intérêt. Greeneaway multiplie vainement les détails "originaux" pour donner un air de mystère à son oeuvre ; il ne réussi qu'à la rendre prétentieuse. Pour éviter de ronfler, on s'occupe en repérant les nombres de 1 à 100 que Greeneaway fait successivement apparaître à l'écran (sur le dossard d'un coureur, sur une vache morte, etc.). Ces nombres n'ont pas de rapport particulier avec l'histoire, ils ne servent pas à résoudre une énigme, c'est juste une idée "bizarre", donc "originale", donc "artistique", donc "merveilleuse". Cela dit, si vous aimez vous pâmer devant les oeuvres abstruses et informes des musées d'art moderne, le film vous plaira.
So british! excentricité et qualité au rendez-vous, tous les plans sont travaillés comme des tableaux le rendu est splendide et les acteurs assurent un maximun dans des roles décalés. Reste le scénario, au final ça semble simple mais dans les détails on nage un peu.
Greenaway , l'un des symboles du réveil du cinéma UK dans les eighties avec radford ou encore jordan, signa cette petite merveille oscillant entre drame et humour noir. Les comédiennes que je ne connaissait pas particulièrement sont bluffantes dans leur rôles de femmes cyniques à souhait, et le scénario est franchement jubilatoire. Découvrez cette perle de l'un des meilleurs esthètes de sa génération.
Très bon film qui nous transporte dans un univers à la fois surréaliste et onirique.L'univers si particulier de Péter Greenaway y est ici magnifiquement perçu.A signaler la remarquable B.O
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