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AMCHI
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1,0
Publiée le 29 août 2011
Sergio Corbucci fait partie des bons réalisateurs de westerns italiens mais avec Le Justicier du Minnesota (son 2nd western) il déçoit, on ne retrouve pas dans ce western son style violent et cruel ; ce qui est surprend énormément dans Le Justicier du Minnesota c'est la mollesse de la réalisation. Aucune nervosité et peu de rythme, Le Justicier du Minnesota semble réaliser sous calmant de plus Cameron Mitchell n'est pas particulièrement charismatique.
Un des tous premiers westerns d’un maître du genre spaghetti. C’est une honnête démarque, bien réalisée, du modèle américain. On est encore loin de l’originalité du style italien, en particulier à cause d’un scénario assez banal. Reste que quelques jalons sont posés : un chef mexicain a toute la truculence baroque souhaitable (qu’on retrouvera dans « Django« ), le combat final entre une bande de tueurs pittoresques et un tireur d’élite aveuglé dans la pénombre est un vrai morceau de bravoure ludique. Il ne manque plus grand-chose pour que Corbucci donne toute la mesure de son invention.
Très basique, mauvais enchainement dans les plans/séquences, personnage caricaturaux, platitude sonore, aucun réel rebondissement, la genèse du Western Spaghetti....
Le Justicier du Minnesota sorti en 1963 va inaugure le western spaghetti, sans être exceptionnel ce western réalisé par l'un des maîtres du genre Sergio Corbucci reste intéressant de part ses décors mais c'est aussi par le rôle de Cameron Mitchell qui joue le rôle d'un homme condamné à une peine de prison et des travaux forcés pour un crime qu'il n'a pas commis, le fait qu'il devient presque aveugle est assez original.
Très bon film. La mise en place du sujet est lente, mais on se familiarise ainsi avec le caractère du personnage, intériorisé, têtu, indépendant. L'action , c'est-à-dire les batailles, arrive ensuite et connaît un crescendo jusqu'à la fin. Corbucci est imbattable dans la force des affrontements, qu'ils mettent en cause des groupes, ou deux individus. Il n'a rien à envier aux Américains dans ce domaine, et , du reste , les metteurs en scène italiens de l'époque (Riccardo Freda) se considéraient comme les maîtres des Américains en matière de mise en scène contrairement à ce qu'on pourrait croire. Quoi qu'il en soit, les Italiens se distinguent par la qualité de la composition des scènes, les couleurs, la beauté picturale des images. Ajoutons un réalisme beaucoup plus présent que chez les Américains : le cow-boy est un homme simple, un gars de la campagne, entêté dans la défense de ce qu'il croit juste. Pas grand-chose de l'élégance anglo- saxonne ! .