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rogertg2
29 abonnés
762 critiques
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4,0
Publiée le 5 septembre 2007
Un très bon western qui nous captive jusqu'à la fin mais avec quand même beaucoup trop de violences, quoique ça se passait sans doute comme ça à l'époque et dans cette région... Il nous montre qu'il peut y avoir des ordures et des gens sympas de tous côtés. Quant aux acteurs, ils sont excellents avec une mention spéciale à Chief Dan George.
Josey Wales hors la loi est le second western réalisé par Clint Esatwood et demeure sa plus belle réussite dans ce genre de film qu'il affectionne. Le film relate l'histoire d'un paisible fermier sudiste qui voit sa famille violée et massacrée par les nordistes, qui va s'engager dans l'armée sudiste dans la guerre de sécession et qui refuse de se rendre lorsque la guerre est déclarée terminée pour accomplir sa vengeance. Le film dispose d'un excellent scénario qui s'appuie sur un enchaînement de séquences d'action spectaculaires et omniprésentes tout du long. Le genre du western est exploré en profondeur puisque tous les éléments et paramètres qui le constituent sont montrés: indiens, militaires, charlatans, chasseurs de primes, fermiers, prostituées, saloons. Clint Eastwood s'éloigne de l'image qu'on lui donne du cavalier solitaire des films de Sergio Leone pour afficher celui d'un homme qui trouve une seconde vie en sauvant des fermiers qui lui offrent un toit. De plus Eastwood se permet d'introduire quelques séquences joyeuses qui le montrent doux, travailleur et amoureux avant que ne vient se produire un réglement de compte violent et spectaculaire avec ses ennemis. Un western qui dépeint à merveille tous les cadres de vie et qui offre une aventure prenante qui ne souffre d'aucun temps mort. La musique est mélodieuse et émouvante et les paysages sont merveilleusement photographiés. Un véritable chef-d'oeuvre méconnu qui mérite plus qu'un coup d'oeil réalisé par Clint Eastwood.
La scène d'ouverture est un prologue obligatoire pour asseoir ce que va devenir Josey Wales mais c'est pourtant la partie la plus râtée du film ! Heureusement après 10mn le film prend enfin son envol et impose toute son ampleur. Sous couvert d'un simple western sur fond de vengeance la star réalise un western plus profond qu'il n'y parait avec des interlignes et notamment sur les conséquences de la guerre civile. Si l'histoire est sombre et tragique l'apport plus léger du personnage du vieil indien est primordial. Un grand film, premier chef d'oeuvre du maitre.
Qui n'a pas nourri un sentiment de vengeance quand sa femme et ses enfants ont été cruellement assassinés ? Peu d'entre nous , il est vrai et certainement pas les critiques négatives lues alentour.. Par contre, nous connaissons tous le ressentiment, la haine voir le mépris et parfois la résignation face à l'injustice (plus quotidienne).. bref, il s'agit là de meurtres perpétrés sauvagement dont les victimes innocentes sont la femme et les enfants d'un farmer incarné par Clint Eastwood. Le film traite heureusement les thèmes de la vengeance & la justice sous la guerre de sécession (qui abollit l'esclavage et ou les tribus indiennes combattirent souvent sous les deux uniformes.donc pas vraiment un western hormis les pistolets et les fusils). Nous assistons donc à la chevauchée solitaire d'un fermier devenu justicier malgré lui qui poursuit les meurtriers de sa famille. Excellent film, musique agréable et décors somptueux. Merçi Clint Eastwood.
Rien à voir avec l'homme sans nom cette fois, Eastwood nous prend à contre-pied et rebondit sur la nouvelle tendance américaine à s'auto-flageller, en raison du génocide orchestré sur certains peuples indiens lors de la mythique conquête de l'Ouest (pas une tendance partagée par tout le monde non plus). Aussi Eastwood nous paraît-il opportuniste en diable en s'attaquant à son tour à ce sujet. Pourtant, son film va prendre une tournure assez unique pour l'époque. Plus que la violence sauvage (tout de même bien accentuée dans un premier temps), c'est le message humaniste qui va l'emporter (humaniste mais sans concession, on est chez Eastwood tout de même !). Après avoir fait copain-copain avec un vieil indien (classique comme stéréotype dans les 70'), Wales l'hors-la-loi va voir sa nouvelle petite famille s'agrandir malgré lui, acceptant tous les perdants du grand Ouest (les indiens exploités, les honnêtes colons qui n'auraient rien à faire là, les chiens galeux...). Il va finir par comprendre que, plutôt que de chercher à faire la guerre jusqu'à l'infini à ses ennemis de toujours, il est préférable de se retourner vers sa communauté pour s'occuper de son jardin, tout en vivant en paix avec ses voisins, aussi sauvages soient-ils (qu'ils soient indiens ou représentants de la "civilisation"). Voltaire aurait adoré. Si bien que le film finit par rentrer subtilement dans le rang des plus grands westerns de l'âge d'or d'Hollywood (le film rappelle un peu "La loi du Seigneur", de William Wyler, par moments). Un fleuron du genre désormais.
Clint Eastwood est aussi bon réalisateur qu'acteur, la preuve avec Josey Wales, l'histoire d'une vengeance quite au meurtre des siens. Un western avec un sujet certes classique, mais Clint Eastwood, égal à lui-même, c'est à dire excellent, suffit à nous faire passer un très bon moment.
Pour son deuxième western en tant que réalisateur, Eastwood s'éloigne du style leonien afin de rendre hommage aux grands classiques de l'âge d'or hollywoodien. Son film a une esthétique très années 50-60 avec l'utilisation de procédés comme la nuit américaine, sa photo, la présence des Indiens, mais également par son personnage d'hors-la-loi qui ne rêve que d'éliminer ceux qui ont détruit sa vie et les siens. Plus qu'une simple histoire de vengeance Josey Wales est une puissante fable antimilitariste et utopiste qui ne laisse pas insensible, avec une excellente réalisation de la part de Clint Eastwood, de très bons acteurs et des séquences absolument inoubliables.
L'un des chefs d'oeuvres de Clint Eastwood. Ce film est un grand classique, remarquablement filmé, avec des acteurs qui nous emportent. Le thème est très beau, avec ce parti pris pour les Indiens, et quelques scènes sont légendaires. On ne peut pas y rester insensible. Un grand moment!
Imaginez un western affligeant, des plus mal mis en scènes, avec des personnages dignes des plus mauvais clichés existants dans ce genre, une musique qui passe par une oreille et ressort par l'autre, des personnages ayant le charisme d'un beignet avarié... Eh bien , vous en êtes encore loin de cette chose qu'on appelle "film". Pardonnez à Eastwood ce naufrage cinématographique est impossible tellement il est raté : des la fin du générique d'ouverture, je commençais à regarder l'heure qui passe et à me demander quelle folie m'avait prise d'acheter ce film " marquant, digne des grandes figures du western hollywoodien, un film d'une efficacité magistral, cruel et beau". J'en suis à me pisser dessus de rires, non franchement, les gars de la Warner, vous deviez arrêter la fumette, ça vous réussit pas ! C'est simple : une scène commence et l'on devine immédiatement ce qu'il va se passer, on se dit : "Clint ne va pas le faire, c'est gros comme une maison, c'est pathétique et ridicule comme pas deux" ... EH BIEN, SI !!! C'est à s'en taper la tête contre les murs et s'arracher les cheveux !!! Les acteurs sont si mauvais et si peu crédible qu'on a envie de les secouer, de les baffer tellement ils sont mous et pathétiques, le genre de personnages qui survît un quart de seconde dans un western "efficace" (sic) mais non, ils ramènent leur fraise et joue comme des pieds durant tout le film. Un film d'une longueur tuante, je me suis torturé pour le finir et en donner une critique complète. Film à réserver à ses pires ennemis ( attention, tout de même, ce film donne de sérieuses envies de meurtres!).
Un grand Clint période western ! Si l'histoire n'est pas mauvaise, elle est surtout construite pour mettre en valeur Clint, qui ici, tire plus vite que son ombre.
Excellent western mêlant violence, tendresse, humour, reflexion historique et de superbes paysages. Clint nous emmène dans la genèse de la civilisation américaine, brutale cela va sans dire, et par la métaphore du ranch laisse à entendre que tout le monde pourrait vivre sur les terres d'Amérique, même les Indiens ! La facon qu'a Josey de cracher son jus de chique noirâtre sur tout ce que la création a engendré, insectes, hommes (morts) ou animaux - excepté les grands mères - est hilarante et constitue le leitmotiv de ce beau film.