Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 décembre 2008
Un excellent western du très grand Clint. Il y joue ici l'histoire d'un fermier qui voit sa femme et son fils massacrés par des nordistes et qui s'enrôle dans une troupe de francs-tireurs sudistes. Après la reddition et l'exécution sommaire de ceux-ci, il prend la route, poursuivi et sa tête mise à prix. Clint Easwood campe ici un homme à qui la vie n'a pas fait de cadeaux, mais qui serre les dents (eh oui c'est du Clint quand même) et exécute tous ceux qui entravent son chemin. Mis à part le fait étonnant qu'un homme dont la première vocation de fermier arrive à se défendre contre une multitude de soldats et de chasseurs de primes, ce film est excellent et la réalisation très juste et humaniste. Un très bon film!
Imaginez un western affligeant, des plus mal mis en scènes, avec des personnages dignes des plus mauvais clichés existants dans ce genre, une musique qui passe par une oreille et ressort par l'autre, des personnages ayant le charisme d'un beignet avarié... Eh bien , vous en êtes encore loin de cette chose qu'on appelle "film". Pardonnez à Eastwood ce naufrage cinématographique est impossible tellement il est raté : des la fin du générique d'ouverture, je commençais à regarder l'heure qui passe et à me demander quelle folie m'avait prise d'acheter ce film " marquant, digne des grandes figures du western hollywoodien, un film d'une efficacité magistral, cruel et beau". J'en suis à me pisser dessus de rires, non franchement, les gars de la Warner, vous deviez arrêter la fumette, ça vous réussit pas ! C'est simple : une scène commence et l'on devine immédiatement ce qu'il va se passer, on se dit : "Clint ne va pas le faire, c'est gros comme une maison, c'est pathétique et ridicule comme pas deux" ... EH BIEN, SI !!! C'est à s'en taper la tête contre les murs et s'arracher les cheveux !!! Les acteurs sont si mauvais et si peu crédible qu'on a envie de les secouer, de les baffer tellement ils sont mous et pathétiques, le genre de personnages qui survît un quart de seconde dans un western "efficace" (sic) mais non, ils ramènent leur fraise et joue comme des pieds durant tout le film. Un film d'une longueur tuante, je me suis torturé pour le finir et en donner une critique complète. Film à réserver à ses pires ennemis ( attention, tout de même, ce film donne de sérieuses envies de meurtres!).
Un bon film, avec un scénario sans trop de rebondissements ni surprises, mais rien que l'incarnation du héro par Eastwood vaut le détour. Passer maitre dans l'art du crachat et du coeur de pierre il relance l'industrie des caisses en sapin ! Pas mal.
Dans ce ce deuxième western de Clint Eastwood en tant que réalisateur, l'influence de Sergio Leone ainsi que celle de Sam Peckinpah sont très perceptibles. Une qualité pour certains, un défaut pour d'autres !
Il y a tout l'univers d'Eastwood dans ce western qui appuie sur les acquis de l'acteur, réalisateur, mais qui ouvre nombres de portes sur le cinéma que Eastwood portera jusqu'à la fin. Ce film n'a pas pris une ride, il est poétique, avec des grands espaces, tel que les filmait un John Ford, il n'est pas nostalgique du passé et se penche sur le futur, avec ce déraciné, ce héros, ou anti-héros solitaire. Jouant sur la corde raide, en faisant de lui, un tueur, mais pas sanguinaire, au sang froid, avec un visage émacié, et qui ne trouve la justice qu'au son des colts. Ici, il s'entoure d'une tribu de laissé pour compte, qui forme autour de lui une nouvelle famille, insolite, hétéroclite et parfaitement improbable. Les touches d'humours prodiguées par le chef Indien sont juste géniales, la nonchalance et le rythme du film est parfait pour en faire un Grand film et pas seulement un western de plus. L'âge d'or des westerns est bien loin derrière nous, mais Eastwood a toujours su lui apporter des lettres de noblesses que nul autre n'a su reproduire jusqu'alors.
Des quatre westerns réalisés par Eastwood, c'est mon préféré. Au moment de la sortie du titre ( 1976) , le cinéaste est maltraité par la critique française ( quasi unanime) pour voir en lui, un extrémiste sans cœur qui aurait laissé son âme au vestiaire.
Il faut dire que " l'inspecteur Harry" de D.Siegel est passé par là et les commentateurs du septième art hexagonal ne sont pas tendre avec les apparitions du héros des premiers westerns de Leone.
Tous ses films sont mis dans le même sac ( dans le meilleur des cas on les ignore) et " José Wales" mettra quelques années avant d' être adoubé définitivement par certains arbitres des élégances.
Wales véhicule des valeurs de justice, d'humanité, l'importance de l'amitié, de la valeur de la parole donnée, souligne l'importance du lien loyal et désintéressé entre les êtres pour vivre et survivre.
On est à la fin de la guerre du Vietnam lorsqu'est tourné ce titre et Eastwood réserve quelques scènes pour mettre en avant l'importance de savoir terminer une guerre.
"Wales" est ( selon moi) un des westerns majeurs de la période avec surtout " la horde sauvage "," Pat Garret et Billy the kid" de Samuel Peckinpah " ( version remontée) et Jeremiah Johnson " de Pollack.
Ce qui est formidable avec Eastwood, c'est qu'il réussit toujours à laisser la place à quelques moments de joie, ou le sourire trouve sa place, au milieu de la tragédie la plus insoutenable.
Quel dommage que Eastwood ait mis autant de temps pour se débarrasser de la lourde mise en scène de Sergio Leone, nous aurions sans doute eu droit à 4 westerns de plus haut niveau. Dans ce film attachant à bien des égards Eastwood à mis tout son coeur, il a aussi essayé de nous faire comprendre ce qu’avait pu être son pays dans les mois qui suivirent la fin de la guerre de sécession. Le film commence sur une scène de tuerie surréaliste mal filmée et une fuite à deux douloureuse conclue par une fin sadique. La ballade solitaire prend alors du sens et Eastwood soigne sa mise en scène, il oublie parfois Leone, Don Siegel et Peckinpath pour être lui même ce qu’il réalisera pleinement avec ‘’la route de Madison’’. Cela fait maintenant 40 ans que Eastwood tourne et rares sont les films ou à un moment ou à un autre sa tendresse ne soit pas apparue. Elle se manifeste très souvent dans ce film et de manières différentes selon qu’elle s’adresse à l’un ou à l’autre des personnage de son improbable petit groupe, il l’a dissimule derrière sa manière de mâcher le tabac et d’en cracher le jus un peu partout.; les insectes et un pauvre chien en étant souvent les victimes. East wood est vraiment un cas , ce sont avant tout ses rôles forts qui lui ont donné cette présence qui le rend fascinant, il n’aura pas rencontré un très grand metteur en scène pour que l’on puisse juger de ses qualités de comédien si fait qu’on admire plus le mythe que l’homme ce qui dans le cinéma populaire n’a guère d’importance.
« Josey Wales hors la loi » est un des premiers westerns réalisés par le grand Clint Eastwood. Pour autant, il n'a pas pris une ride même si, pour une raison qui m'échappe, il est un peu tomber dans l'oubli depuis 1976. En effet, malgré le manque d'expérience du réalisateur, toutes les conditions sont rassemblées pour qu'on passe un très agréable moment de cinéma. La technique est soignée, les décors impeccables et le scénario solide nous raconte une histoire passionnante et qui ne manque pas de piquant. Clint Eastwood (comme à son habitude) tient également le premier rôle mais il s'est choisi une équipe de seconds couteaux très professionnelle et charismatique. Du coup, l'interprétation est splendide et il ne reste qu'à se laisser transporter dans l'ouest Américain à la fin de la guerre de Sécession. Les vainqueurs pourchassent les quelques « rebelles » qui osent encore leur résister et l'ami Clint fait partie intégrante de cette minorité en voie d'extinction. Autant dire que les fusillades sont légion d'autant que, seul contre tous, le rapport de force ne joue guère en sa faveur. Pour autant, il ne s'en laisse pas compter et finit même par constituer une petite bande de personnages hétéroclites autour de lui. Ainsi c'est un vénérable chef indien, une squaw, quelques colons et une chanteuse de cabaret qui se mettent en tête de lui sauver la peau en le ramenant dans le droit chemin. Impossible de s'ennuyer une seule seconde avec cette bande de bras cassés terriblement humains et humanistes. Une œuvre philosophique et pacifiste qui tient toute sa place dans l'impressionnante filmographie de ce cinéaste de talent. A voir, si vous arrivez à le trouver !
Encore un bon Clint Eastwood. Sudistes, nordistes, comanches, chasseurs de primes et autres bandits s'en donnent a coeur joie dans ce bon western. Le tout sur fond de vengeance.
Encore un bon Western avec Clint Eastwood. On suit la cavale de Josey Wales et ses rencontres avec intérêt, c’est d’ailleurs l’attrait du film. Les « enjeux » et le scénario sont par contre peut-être un peu light à mon goût. Un quatre étoiles un peu généreux mais j’ai trouvé ce film tout de même très divertissant, avec des personnages particulièrement intéressant et une chouette fin.
Un western totalement eastwoodien avec cette longue quête vengeresse qui amène le héros à réfléchir et à s'interroger sur le sens de la vie, et surtout à ne jamais rentrer dans le rang ! Malgré tout, il a un grand coeur et c'est une belle aventure qui l'attend avec de nombreuses et chaleureuses rencontres. Au final, Eastwood nous offre un excellent western, divertissant en tous points.
Josey Wales hors la loi, cinquième film de ce cher Eastwood et déjà deuxième Western de sa filmo en tant que réalisateur, rien de bien étonnant, Clint et l'univers du Western c'est une longue histoire d'amour. Un film très bien réalisé et même si la mise en scène est un peu vieillotte le tout reste maîtrisé d'une main de maître, en même temps c'est Clint, donc rien ne sert de dire que les décors sont superbes, la lumière encore une fois gérée à merveille, le casting est très bon et le scénario qui reste classique mais bien écrit n'est pas sans une petite touche d'humour assez plaisante, par scénario classique qui n'est pas un reproche j'entend qu'un Western c'est souvent basé sur une histoire de vengeance, même s'il faut bien l'avouer là la vengeance n'est pas le centre principal du film, et puis y'a bien plus débile comme western, celui ci reste un des plus original et qui ne fait pas de la violence pour de la violence.
En bref, Clint nous offre encore un superbe film, toujours en forme ce Clint !
"Josey Wales hors-la-loi" débute avec l’instauration d’un processus de vengeance, idée classique qui peut se révéler aussi bien ennuyeuse que stimulante, et Clint Eastwood a d’abord un peu de mal à la transcender. Il faut dire que son personnage de taiseux n’est pas particulièrement original et que ses capacités exceptionnelles au tir le rendent au départ peu crédible ou attachant. Puis peu à peu, le western revanchard se mue en survival épique dont les différentes rencontres font le sel. Au fur et à mesure que Josey Wales se trouve des compagnons, l’aventure devient de plus en plus passionnante, du fait de l’augmentation du nombre de points de vue et de personnalités différentes. Le fait que le hors-la-loi soit recherché par tout le monde apporte de l’humour et de l’autodérision rendant le récit plus léger et contribuant beaucoup à sa réussite. Finalement, c’est un voyage initiatique qui se met en place, Josey guérissant ses plaies au fil de ses confrontations avec les différentes natures de l’homme, de la plus vile à la plus aimable.
Un western magnifique et humaniste.Clint Eastwood signe une oeuvre qui lui ressemble,son premier véritable chef d'oeuvre avec cette histoire de vengeance qui finit en ode à la paix."Josey Wales hors la loi"est très marqué par l'époque qu'il dépeint:la fin de la guerre de Sécession,et l'aube d'une Amérique nouvelle.En ces temps troubles,cet homme ne veut se joindre aux tuniques bleues,hideux soldats ayant massacré sa famille.On croit que sa rédemption va passer par une vengeance inévitable.C'est le cas,mais surtout Wales va trouver la paix au sein d'une communauté hétéroclite,qui étonnament va former au final une vraie famille.Un havre de paix retrouvé,symbolisé par son sang melé avec le chef comanchero.Une photo superbe,des décors arides,des personnages attachants et loin de tout stéréotype(l'indien cherokee en particulier).Une des réalisations les plus méconnus d'Eastwood,mais surement une de ses meilleures et plus profondes.
Des quatre westerns réalisés par Eastwood, Josey Wales offre deux particularités. La première est que Clint Eastwood n'a pas fait le choix de la réalisation. C'est en effet Philip Kaufmann qui a commencé le film et son remplacement sera assez controversé. La seconde est de faire partie aujourd'hui des grands classiques (Rio Bravo, La prisonnière du désert, Johnny Guitar, etc ) dans les encyclopédies américaines traitant du western. Le film commence par un naufrage humain. Le héros voit sa famille massacrée par les bottes rouges (des tueurs sanguinaires au service des nordistes, qui ont réellement existés). Totalement anéanti, le fermier se retrouve embarqué dans la guerre de sécession. Il verra ses compagnons d'armes se faire massacrer lors de leur rédition, alors que la guerre vient de se terminer. Une couche de plus à l'actif de son désir de vengeance. Commence alors une poursuite au ralenti car Josey Wales ne désire pas vivre, mais tuer ses poursuivants. De la rencontre avec un vieux chef indien errant puis de la fille de colons ruinés par les comancheros, naîtra la fondation d'une communauté, apportant la renaissance à la vie pour le héros. Cette thématique Fordienne l'emportant sur celle de la vengeance (très proche dans l'esprit de celle du Ride Lonesome de Boetticher) est servie par une mise en scène d'une extraordinaire fluidité, qui est la marque des plus grands. La qualité des dialogues avec le vieux Chef (rappelant ceux de Little Big Man, d'autant plus que Chief Dan George interprète les deux rôles), la photographie superbe de Bruce Surtees et la musique de Jerry Fielding ne font que renforcer l'ensemble. C'est incontestablement son meilleur film et chaque vision supplémentaire l'affirme davantage. Compte tenu de la genèse du film il est permis de se demander comment Eastwood, certes metteur en scène de qualité, a pu se hisser dans cette uvre au côté des plus grands. C'est peut-être cela l'état de grâce.