Josey wales n’est pas le meilleur film de Clint Eastwood. La mise en scène du célèbre réalisateur est irréprochable, le scénario est recherché et les acteurs comme Clint Eastwood, Chef Dan George et Paula Trueman sont convaincants dans leurs rôles. Néanmoins, les dialogues sont trop simples et je pense que la réflexion du film aurait pu être un peu plus poussée. Le côté divertissement prend beaucoup trop le dessus.
Le début est singulier, aucune exposition pour la famille qui disparaît à peine le film commencé, car tous enfermé dans la maison en feu, laissant notre héros assister impuissant à leurs cris désespérés. Clint Eastwood ne se limite pas à interpréter un héros en quête de vengeance mais un homme devant se reconstruire. Refusant la fin de la guerre qui lui a coûté sa vie paisible, s'enfonçant dans sa folie meurtrière pour apaiser sa peine, le fameux Josey Wales n’exulte son traumatisme que sur ceux lui voulant du mal, ce qui compte tout individus cupides le chassant pour l'argent, ceux qui ne voient en lui qu'une tête mise à prix plutôt qu'un homme ayant tout perdu. En revanche, il est prêt à s'unir à tout ceux capables de s'identifier à sa vie miséreuse. Ce qui commençait comme une vengeance solitaire devient par la suite une odyssée à travers les terres sauvages pour retrouver une vie heureuse en famille afin de se reconstruire en un homme meilleur, préférant la paix à la guerre pour protéger l'idéal qu'il faut défendre. On peut reprocher à Clint Eastwood d'être assez fleur bleue, mais c'est une vision tout à fait cohérente et tellement émouvante après avoir assisté à tant d'épreuves. Une sorte de western plus riche et aboutit car il présente une aventure complète pour parler d'une renaissance complète.
Un des meilleurs western de Clint Eastwood, à classer certes derrière l'excellent "Impitoyable", mais devant "Pale Rider" et "L'Homme des hautes plaines".
Voici le 2nd western réalisé par Clint Eastwood, ce n’est pas mon préféré des 4 westerns du grand Clint mais cela reste tout de même un très beau film abordant le thème de la vengeance (assez présent dans les films de Clint Eastwood que ce soit ses réalisations ou les films dans lesquels il a joué) ; incarnant un homme meurtri par le massacre de sa famille Josey Wales va au fil de rencontre reprendre goût à la vie jusqu’à trouver l’amour. Un bon western ponctué de fusillades mais au rythme un peu nonchalant.
Cela faisait bien vingt ans que je n’avais pas revu « Josey Wales, hors la loi »… Les westerns aux héros marmoréens et infaillibles me laissent généralement froid. Or donc, hier, la chaleur aidant et bien décidé à m’affaler devant ma tévé avec un verre et de multiples glaçons j’embarquais pour deux heures de Clint Eastwood. Bien m’en pris!
Bien sûr on retrouve l’icône du « gunfighter » solitaire et mystérieux, redoutable, fantastique car invulnérable. Mais ici c’est à un misanthrope que nous avons affaire. Pour lui l’Homme est fondamentalement mauvais… Ce qu’illustrent, dramatiquement les viols répétés au cours du film. Et Josey Wales de croiser les archétypes de la lie: lâches, menteurs, faussaires… On meurt tous un peu dans cette sale guerre entre Je et Moi…
La malfaisance de l’humain, sa nature profonde, idée émise et ponctuée comme un rituel, dans le le film, par le crachat… Crachat qui ne fait pas de celui qui le projette un rédempteur, non, mais un homme faible et violent comme tous les hommes ! Plus que les mots dans ce film le crachat parle ! Désinvolte, froid et lucide! Et c’est dans un silence ponctué du bruit de la mitraille et d’éjectas que grandit Joseph Wales….
L’inutile parole au début du film (que peut-on dire après que les siens aient été décimés ?) surgit à mesure que la famille, de bric et de broc, s’assemble autour du désenchanté. Rédemption et parcours initiatique… Tous ces délaissés, ces meurtris, comme Joseph Wales lui-même : un vieil indien trahit par Whashington himself, une jeune indienne traitée en esclave, et tous ces gens meurtris par la guerre (nordistes et sudistes) parcourent la grande et belle nature (thème récurrent chez Eastwood) en quête de la terre promise… Alors la parole de Wales se fait entendre au contact avec d’autres résistants, les Comanches et leur chef Dix Ours pour préserver la paix… L’espoir en demi-teinte! GRAND FILM!
On ne peut pas franchement dire que ce film fait partie du top du panier de la filmo d'Eastwood. Certes, ça reste un western loin du tout-venant avec son ambiance crasseuse, son réalisme froid, sa photo réaliste et ses décors minimalistes (hormis les paysages, somptueux comme toujours). Avec cette histoire de vengeance post guerre de sécession, Eastwood choisit son camp (les rénégats sudistes et les pro-amérindiens) et plante son personnage de tireur d'élite qui flingue plus qu'il ne parle en quête de vengeance. Une quête solitaire qui le verra descendre pléthores de soldats "bleus" et de Comancheros. Sauf qu'on peine à s'attacher à ce personnage qui se sort de toutes les situations sans coup férir. Le rythme n'arrange rien (trop mou) et les séquences d'action sont platement mise en scène. Reste une violence assumée, un cynisme à toute épreuve, quelques dialogues intéressants et une interprétation sans bavure du casting. Une déception. D'autres critiques sur
Il n'y a pas de grand duel final et des enemies un peu faible. Clint Eastwood assure parfaitement bien son rôle, des répliques pas mal et la longue cavale qu'il poursuit avec l'indien et l'indienne m'a vraiment plu.
L'un des chefs d'oeuvres de Clint Eastwood. Ce film est un grand classique, remarquablement filmé, avec des acteurs qui nous emportent. Le thème est très beau, avec ce parti pris pour les Indiens, et quelques scènes sont légendaires. On ne peut pas y rester insensible. Un grand moment!
Un bon petit western. Pas le meilleur, mais toute fois intéressent et plaisant de par son scénario. J’ai apprécié l’interprétation de Clint Eastwood ; quand à la mise en scène, c’est du classique. Le fait que le film entre directement dans l’action dès le début est également appréciable. Au finale, un western qui ne déçoit pas, mais des plus conventionnels.
sans surpasser d'autres de ses chef d'oeuvres,tek que Impitoyable,Josey Wales n'en demeure pas moins un excellent Western contenant tout les codes du genre,une realisation soigné,un Clint Eastwood exceptionnel,Enfin,je dis ça,mais de toute façon,on connait tous cette manie qu'a Eastwood de transformer tout çe qu'il touche en Or.
On m’avait présenté ce film comme l’un des meilleurs western, dans la veine de la "Trilogie du Dollar". Quel ne fut donc pas mon enthousiasme à l’idée de découvrir "Josey Wales" et quelle ne fut pas ma déception une fois le film terminé. A trop vouloir faire du Leone, Clint Eastwood fini par se vautrer. Premièrement, malgré tous ses efforts, l’acteur - réalisateur ne parvient pas à nous faire prendre partie pour son héros, trop froid, sans personnalité, la faute à une scène d’intro trop rapidement expédiée. Difficile alors de trouver un quelconque intérêt dans la quête de cet anti-héros qu’on se contentera de suivre sans grande motivation. Pour ce qui est des personnages secondaires, ils ne sont pas assez développés pour pouvoir marquer le spectateur hormis Chief Dan George qui est mémorable. Deuxièmement, Eastwood veut tellement faire de son film le meilleur western qu’il balance à la pelle tous les ingrédients classiques qui ont fait la renommé de ce genre de films, ce qui donne un résultat foireux. Le film est long à mourir, l’ennui vient très rapidement face à ses personnages peu attachants, son histoire sans originalité, son intrigue décousue, son manque cruel de rythme, le tout accompagné par une mise en scène des plus classique. En bref, un film étonnamment surestimé quand on voit son apparente basicité.