Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gimliamideselfes
3 096 abonnés
3 969 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 5 septembre 2007
Un western signé eastwood, qui est bien interprété et un scénario presque original pour une histoire de vengeance, avec une phrase mythique : attention maintenant i va cracher !
Second western réalisé par Clint Eastwood, Josey Wales, hors-la-loi continue le travail sur l’ambiguïté des personnages qui caractérise une grande partie de sa carrièrespoiler: : les Nordistes, généralement représenté comme les héros de la Guerre de Sécession, collaborent avec les hommes qui ont tué la famille de Josey Wales et assassinent lâchement les prisonniers sudistes ; le chef de ces derniers trahit ses propres hommes ; cela n’empêche pas notre héros de coucher avec la fille d’un homme qui a combattu aux côtés du clan responsable du massacre de sa famille ; les indiens ne sont pas mieux traitées puisque la Navajo qui l’accompagne a été kidnappée par des Cheyennes et violée par Arapaho… Ce film qui marque la rencontre de l’acteur-réalisateur avec Sondra Locke rentre donc dans la droite ligne du reste de sa filmographiespoiler: (on peut même penser que la séquence où Wales tire avec plusieurs armes vides sur un adversaire est une référence directe à L’Inspecteur Harry) , ce qui explique le fait qu’Eastwood ait renvoyé Philip Kaufman, pourtant scénariste du film, de la mise en scène pour effectuer le travail à sa place. Josey Wales, hors-la-loi est toutefois une œuvre regorgeant de surprises de la part de l’acteur à l’époque puisque son personnage ne recourt pas toujours à la violence dans des situations où on pourrait s’attendre à ce qu’il l’utilisespoiler: (la rencontre avec Dix-Ours ou l’affrontement final avec Fletcher…) . Si on ajoute à tout cela une galerie de personnages originale (en particulier le personnage de l’indien Lone Watie) qui permet au "héros" de recréer une famille plutôt atypique, Josey Wales, hors-la-loi permet au cinéaste de continuer à montrer à un public ne le voyant encore que comme un héros de film d’action bête et méchant qu’il possède un univers propre et plus subtil que sa réputation de l’époque. Eastwood signe donc une fois de plus une belle réussite même si on peut la considérer comme le moins plaisant des quatre westerns qu’il réalisa.
Une sorte de road-movie dans l'ouest américain,réalisé il y a maintenant 35 ans par Clint Eastwood,picaresque et assez violent,mais attachant grâce à ses personnages et cette quête de la 2eme chance.J'ai bien aimé.
Le voilà, le meilleur western réalisé par Eastwood. L'histoire se suit avec bonheur. La psychologie du personnage meurtri de Eastwood est impressionnante. Le personnage n'évolue pas. Il cherche juste à se trouver un nouvel endroit pour vivre sa vie, à côtés d'une galerie de personnages très riche, qui représente la population de l'ouest américain en construction. Un charme indéniable se dégage de cette réalisation originale. Y a t-il une morale ? A vous de juger, mais il est clair que c'est une oeuvre profondément humaniste sortie dans les derniers grands jours du western, et l'on ne peut qu'applaudir Eastwood pour ça. Un excellent western et excellent film tout court. Sans doute l'un des meilleurs de Eastwood, si ce n'est le meilleur. Et Clint a raison d'y voir son meilleur travail de réalisateur.
DOUX DUR ET DINGUE. Clint Eastwood la loi du western. Quand grand bison parle, on claque des dents et on écartille les oreilles. Nul n'est censé ignorer la loi, car la loi c'est lui. L'ordre c'est encore lui. La vengeance, toujours lui. L'inspecteur cow boy ne renonce jamais. Moralité, oublier qu'ici c'est la peur, tout passe, tout casse.
Josey Wales hors la loi ou comment Eastwood faisait découvrir en 1976 son meilleur film. Violent, jouissif, triste, cruel, sauvage, et pourtant sublime. Un fermier voit sa famille violée et assassinée sous ses yeux par des nordistes et décide de s'engager avec la proposition de Bill le boucher dans l'armée sudiste. On constate que le personnage de Josey, interprété par Eastwood, est mutilé, physiquement mais aussi profondément de l'intérieur, qui n'a plus vraiment de but dans la vie si ce n'est la revanche des siens. L'acteur-réalisateur campe un personnage sombre, insensible, froid, distant bien que protécteur et intelligent. Il fera la rencontre d'un vieil Indien civilisé, Lon Watie puis d'une indienne violentée et enfin d'une petite famille de fermier du Kansas. Le scénario de Josey Wales est riche, puisqu'il montre toutes les personnalités de cette époque avec dans un premier temps les sudistes-nordistes, puis les Indiens. De plus l'action est bien présente avec d'impressionants duels aux pistolets et des répliques cultes. On est littéralement scotché par Eastwood, renversant, à l'interprétation exceptionnelle, celle-ci est telle qu'un oscar aurait été la bienvenue pour cet homme sensationel. Josey wales hors la loi est donc un chef d'oeuvre du genre, le meilleur western de la décénnie 1970 et le meilleur film de la filmographie du réalisateur Clint Eastwood. Un monument.
Réalisation vraiment de mauvaise facture. En gros 20 à 30 min aurait pu être coupés sans aucunement nuire à l'intrigue. Le problème est que Eastwood n'a pas fait ces coupes et on tombe vite dans la redit, et l'ennuie. Dommage d'autant que la dernière demi-heure est une réussite totale, notamment desservi par des dialogues et une photo de très haut niveau. Un résultat donc un peu amer tant le potentiel est là. C'est le cas à vrai dire avec tous les premiers Eastwood ; mais ne dit-on pas que l'on apprend de ses erreurs. "Impitoyable" en est la meilleure preuve.
On peut qualifier ce film de touchant car il repose sur la haine d'un homme dont la guerre a détruit sa famille et qui par la suite va refuser de se plier aux nouvelles lois de son pays. Au cours de son voyage fugitif, il va rencontrer plusieurs rejetés de la société et c'est sûrement la partie la plus intéressante du film, qui ne reste en fin de compte, qu'un western simple et attachant mais banal.
Un grand Clint période western ! Si l'histoire n'est pas mauvaise, elle est surtout construite pour mettre en valeur Clint, qui ici, tire plus vite que son ombre.
Un bon western, avec ici un Clint Eastwood qui ne s'aventure pas gagnant d'avance, comme dans nombre de ses autres westerns où il se présente comme un excellent tireur à qui rien ne résiste.
Les histoires, de westerns sont toujours les mêmes. La vengeance, l'argent ou la libération d'un peuple opprimé. Eastwood a fait un choix il prendra la vengeance comme motivation de son personnage. Le réalisateur entre rapidement dans le vif du sujet, seulement il fait ça comme un cochon. Il veut quelque chose de direct et de brut, donc il ne prend pas le temps d'élaborer plus que ça son personnage et son histoire. Tous les éléments annexes sont supprimés, seules les trois premières petites minutes d'introduction suffisent à déclencher le récit. Josey passe de simple paysan à une véritable machine de guerre. Il passe de cultivateur à tueur professionnel. La transformation est spectaculaire, surtout après les quelques petits tirs d'entrainements qu'il a effectué sur des poteaux à l'arrière de sa maison . Puis on retrouve Josey lors de la reddition des sudistes. Tous rendent les armes. Tous , sauf le fameux José. Pourquoi ? Il aime la guerre ? Ou , comme il n'a pas accompli sa vengeance, il va continuer seul à se battre ? C'est débile ! Arrive la navrante séquence de la reddition ...Josey surgit armes aux poings, passe à travers les balles , la Hotchkiss fait mouche à chaque fois, alors qu'aucun nordiste n'est capable de le toucher. Lamentable ! 80 % du film est à l' avenant . On se croirait dans un western-spaghetti à gros budget. Eastwood a depuis , fort heureusement, fait nettement mieux ... Josey Wales est développé façon bourrin, Son message il le fait passer à la manière d'un enfant qui cherche à faire entrer un carré dans un rond.