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Un visiteur
4,5
Publiée le 18 avril 2014
Excelent film de Sergio Corbucci, bien meilleur que celui de Tarantino, je comprend pourquoi il s'en est inspiré, avec une musique de Luis Bacalov du même niveau que Morricone.. Fantastique
C'est quoi ce remake de "Pour une poignée de dollars" de 1964 qui lui même était un remake d'un film de Kurosawa ? Franco Nero a la voix de Clint Eastwood sans vraiment le charisme et le physique de Terence Hill sans l'humour et la bonhomie........ Corbucci a réalisé pas mal de films du duo Terence Hill Bud Spencer mais n'arrive pas à la cheville du maitre Léone le père du western italien...... tout cela est réchauffé et je préfère nettement les plans et la violence de Sergio Léone à celles de Corbucci ou de Tarantino qui cache mal derrière sa notoriété un vrai cinéaste de série Z........
Ce Django accumule pas mal de défauts et dans le genre du Western Spaghetti, il est clairement en dessous des meilleurs de Leone, mais malgré tout il faut bien avouer que "Django" est un excellent divertissement, porté par un très charismatique Franco Nero, sublimé par une excellente bande son, de l'humour noir bien réussi et une atmosphère crade, tout comme les personnages et les lieux. Un très bon divertissement, jouissif, qui n'a rien à voir avec le film de Tarantino. Et puis comment ne pas souligner la classe du "héros" se trimbalant avec son cercueil !
En tant que fan de western spaghetti, je me devais de voir ce film mythique de Sergio Corbucci, habitué du genre et des films du duo Hill-Spencer et qui n'a rien à voir avec le film de Tarantino sorti il y a quelques années. Tout y est excellent. Franco Nero est parfait en héros charismatique et énigmatique. Le scénario, malgré quelques similitudes avec Pour une poignée de dollars, est trés bon. La réalisation est très bien, la musique est sublime, en particulier le thème principal, et n'a rien à envier aux musiques de Morricone. Immanquable !
Le western culte qui a inspiré Quentin Tarentino !!! en version restaurée présentée au Landowski...Au côté de la trilogie du dollar de Sergio Léone, Django est l'emblème du western spaghetti immortalisé par l'interprétation magistrale de Franco Nero en vengeur impitoyable...D'une violence déjà ahurissante la mise en scène de Corbucci mêle réalisme, humour et spectaculaire...Le western ressort pour accompagner Django Unchained ....allergiques à l'hémoglobine s'abstenir !!!!
Comme souvent, les westerns spaghetti commencent par une bonne fusillade avec quelques morts (pour débuter, parce qu'après on ne les compte plus). On retrouve tous les poncifs du genre : des bandits mexicains au rire sardonique, des sudistes avides de tuer, une femme en danger et au milieu de tout ce beau monde, devinez qui, notre héros solitaire, Django, qui pour faire bonne mesure, se trimballe avec un cercueil (quelle originalité !). Puis, on arrive dans une ville boueuse (tiens, du déjà vu aussi). Mais c'est signé Sergio Corbucci, alors je me dis que cela vaut peut-être le coup de regarder la suite. Pour voir quoi… des prostituées de cinquante balais dans un saloon, fardées comme des pots de peinture, un pasteur espion, un major, tueur patenté de mexicains, dirigeant une bande de canailles au faciès imbécile. Le reste n'est qu'une série de clichés déjà vus : un homme seul va se débarrasser de toute une troupe de gibiers de potence masqués de rouge. Après, il ne manquait plus que le troupeau de mexicains armés jusqu'aux dents envahissant le village. Bref, le scénario est d'une banalité incommensurable, avec un Franco Nero aux antipodes d'un Clint Eastwood. Il faut reconnaître que parmi le tas de navets des Django, c'est l'un des meilleurs. Basique et frustrant.
Ayant vaguement inspiré le western de Quentin Tarantino (à part le titre, les deux films n'ont pas grand-chose en commun!), « Django » ne démérite pas, à défaut d'être totalement abouti. D'abord, c'est un western spaghetti : du coup, comme dans 99% des cas, on n'a pas des moyens illimités et cela se ressent. De plus, Sergio Corbucci n'a pas la maestria de Sergio Leone derrière la caméra, se lâchant pas mal niveau gros plans et zooms à gogo loin d'être indispensables. Oui, mais c'est peut-être aussi cela qui fait son charme : percutant, y allant franco et ne faisant pas dans la demi-mesure niveau violence, le résultat, un peu chaotique, n'en est pas moins savoureux et même parfois assez réjouissant. Renvoyant dos à dos américains et mexicains, le réalisateur se montre souvent d'un cynisme absolu, n'ayant aucune foi dans la parole des hommes et leur conscience, préférant au contraire massacrer à tout va pour assouvir leur autorité et leur soif de pouvoir. Ce discours brutal est particulièrement bien développé tout au long du récit, le scénario ne tombant jamais dans une sorte de consensualité qui aurait fait tâche, Django s'avérant surtout « moins pourri » que les autres, à l'image de son passé douloureux. Ajoutez à cela la mythique chanson de Luis Bacalov et un final aussi improbable que réjouissant, et vous obtiendrez un résultat très crû, brutal, moyennement joué (surtout par Loredana Nusciak) mais percutant : appréciable.
Souvent copié, jamais égalé, "Django" est un classique et chef-d'oeuvre du western spaghetti italien. Réalisé en 1966 et en avance sur son temps, il a inspiré de nombreux films. Parfaitement réalisé avec des acteurs excellents (Inoubliable Franco Nero), très bonne mise en scène, séquences violentes et cultes, Django est l'antithèse des héros des westerns hollywoodiens. Le meilleur film de Sergio Corbucci.
Ouch je m'attendais à un film culte et finalement Django n'est qu'un petit film sympatoche, presque nanardesque et oui je sais ça fait mal mais appart la bande son, les décors, la réal et Nero rien n'est bon dans ce film, le scénario est carrément pitoyable, je n'aurais jamais pensé être déçu mais voilà tout arrive.
Un western fort sympathique à regarder, qui lorgne quand même beaucoup sur les plates bandes du grand Sergio Léone, et qui, grâce à son ambiance crasseuse et ses personnages Badasses, réussit à nous faire passer un bon moment. ça reste quand même de la série B, et ce, à cause d'une réalisation approximative et un manque de moyen assez flagrant. Certains passages se voulant sérieux en seraient presque marrants. Pour les amateurs de western.
"Django" (1967) : un agréable western qui assure le divertissement pendant une heure et demie. L'histoire de Django est celle d'un homme qui n'est attiré que par la violence et la rage de vaincre. Django est interprété par Franco Nero (revu dans "Tristana" (de Bunuel) et "58 minutes pour vivre" notamment), charismatique à souhait, et ce, grâce au doubleur français habituel de Clint Eastwood. Et ça, ça apporte à Franco tout son talent de tueur professionnel énigmatique. Ajoutons là-dessus une musique pas désagréable (qui n'atteint cependant pas les sommets de Morricone) et des décors (certes pas très recherchés et ce, du fait d'un budget limité je pense) bien mis en place par Carlo Simi (l'habitué de Leone, sur sa trilogie du dollars entre autres). Sergio Corbucci ("Le grand silence", "Le spécialiste) parachève le tout dans une mise en scène efficace et prenante, et s'associe avec son frère Bruno à la production (lui-même réalisateur de certains Hill--Spencer). Reprenant la trame de "Pour une poignée de dollars", Sergio place son histoire au cœur de la révolution mexicaine et fait de Django un personnage cupide et impitoyable. Rarement western n'a été si noir à souhait. Copie de Leone, certes, mais pour un résultat final sombre et cynique, tout comme le final de "Django", l'apothéose d'un genre maîtrisé ici à la perfection, surtout dans le personnage. Malheureusement un peu trop lisse à la mise en scène. Ce qui est revigorant ? La BO, chanté par Rocky Roberts, simplement inoubliable ! Spectateurs, laissons-nous envoûter !
Deux éléments sont à retenir de cet opus (hormis qu’il ait inspiré le bon remake de Quentin TARANTINO). Le premier est la densité de l’histoire racontée avec un nombre important de péripéties et de rebondissements crédibles. La seconde est le nombre de morts conséquent lors de tueries impressionnantes. Ponctuées d’effusion de faux sang sujette certes à moquerie, elles confèrent à l’œuvre de Corbucci un caractère désespéré et très primaire. Tué ou être tué telle semble être la règle. Dans l’histoire du cinéma, le film ressemble beaucoup à « Pour une poignée de dollars » de Sergio LEONE et annonce le massacre célèbre à l’arme automatique de « La horde sauvage » de Sam PECKINPAH. A ceci près que le héros n’a qu’un seul Dieu, l’argent. Sa vénalité doublée de misanthropie aigüe, le rendent clair mais peu attachant. C’est fou comme ce film-là, tout comme la trilogie du dollar de LEONE, a vu juste et a anticipé l’individualisme forcené des années 80. Pour conclure, Django est une bonne série B, sombre avec du style et qui se regarde sans déplaisir.
Un western typiquement italien qui surfe sur la vague initiée par Sergio Leone et sa célèbre trilogie des dollars. Toutefois, autant le dire tout de suite, on est ici un bon cran en dessous du niveau d'un film de Sergio Leone. L'intrigue est en effet assez mince, les enjeux peu développés et les objectifs du personnage principal auraient pu être plus approfondis. Tout l'intérêt du film réside toutefois dans sa mise en scène. Sergio Corbucci reprend les codes du western spaghetti en y imprégnant un véritable style qui lui est propre. On retrouve bien sur les fameux zooms et gros plan mais aussi des perspectives intéressantes sur certaines séquences. A ce titre, la première demi-heure est particulièrement réussie. Le générique de début est excellent car introduisant intelligemment le personnage de Django et avec ce thème musical devenue célèbre. Dans les séquences suivantes, le metteur en scène érige son Django en un véritable mythe de cinéma. Toutefois, passé cette première demi heure, le récit s'essoufle quelque peu et a du mal à tenir la distance. De plus, les multiples gunfights et tueries sadiques finissent par devenir lassantes. L'histoire retrouve toutefois une certaine vigueur sur la fin et S. Corbucci se trouve à nouveau assez inspiré. Du côté de l'interprétation, Franco Nero compose un excellant personnage d'anti-héros, sans pitié mais non sans failles. Sa psychologie aurait pu être davantage développée. Quoi qu'il en soit, le film reste un bon western spaghetti et même si n'est pas Sergio Leone qui veut, Corbucci a quand même un style intéressant. Ainsi, ce western à l'intrigue minimaliste pourrait aisément supporter un deuxième visionnage rien que pour la mise en scène.
Je voulais absolument voir le "Django" original après avoir vu et largement apprécié le "Unchained" de Tarantino. Quelques idées intéressantes - la boue, le cercueil dont le contenu est même assez prévisible, un bon thème musical et les yeux bleus de Franco Nero sont les seuls points positifs que j'ai retenu de ce western spaghetti. Bien qu'ils ont le même prénom, Corbucci n'est pas Leone...
Django de Sergio Corbucci est un véritable western spaghetti qui se veux être dans la veine des films de Sergio Leone mais qui reste au final un western de série B efficace. Un cavalier solitaire qui tire un mystérieux cercueil derrière lui et qui se fait appeler Django débarque dans une petite ville où deux bandes s’affrontent. La première, celle d’un général sudiste impitoyable et l’autre, celle d’un révolutionnaire mexicain. Django décide de s’interposer entre ces deux bandes et d’en débarrasser la petite ville pour de bon. Sorti en 1967, Django est un western spaghetti aujourd’hui culte et est une sorte de série B du western. Avec une histoire assez classique le film s’en tire bien grâce à la présence de Franco Nero dans son rôle le plus mémorable au cinéma, celui d’un homme solitaire assez mystérieux qui hère de villes en villes avec un cercueil qui contient une arme redoutable. En tant que western spaghetti le film ne déshonore pas son genre puisque ça tire dans tous les sens avec des fusillades spectaculaires, le film est assez violent : un homme se fait couper l’oreille et doit l’avaler, Django se fait piétiner les mains, le général sudiste massacre des mexicains comme du bétail, une femme se fait fouetter jusqu’au sang,... bref le film possède une violence et un sadisme assez détestable qui en ferait son point le plus négatifs. Dans Django on sent aussi la série B à plein nez car les dialogues sont un peu clichés ou nias par moment mais heureusement que Nero est là pour rehausser le film grâce à son charisme. Si vous voulez regarder un western spaghetti digne de ce nom on vous conseillera et je vous conseillerai de plutôt regarder les films du maître du western Sergio Leone comme Pour une Poignée de Dollars, Et pour quelques dollars de plus ou encore Le Bon, la Brute et le Truand tous avec Clint Eastwood. Et petite remarque Franco Nero possède le même doublage qu’Eastwood dans les trois film de Leone que je viens de citer. Mais si Django m’intéressait c’est qu’en fait il s’agit du film qui a inspiré Quentin Tarantino pour son chef d’œuvre, Django Unchained qui n’a rien avoir avec celui-ci par contre. Tarantino a juste repris le nom du héros principal pour le transposer dans son film ainsi que la musique de générique juste magnifique et un autre thème musical du film. Et Franco Nero lui-même fait une apparition dans le film de Tarantino où il se retrouve face à Jamie Foxx, qui joue le Django de Tarantino, pour un moment de dialogue court mais déjà culte. Bref pour conclure Django de Sergio Corbucci est un bon western spaghetti type série B divertissant malgré une violence et un sadisme un peu trop excessif à mon gout pour un film de 1967.