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    Django
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    ManoCornuta
    ManoCornuta

    286 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2015
    Le cinéma de genre fonctionne sur le même principe que la ruée vers l'or: quelqu'un trouve le filon, et tout le monde s'engouffre dans la brèche. Il en fut ainsi du western-spaghetti, et notamment de ce Django, heureusement pour le meilleur dans ce cas. Corbucci n'est pas Leone, et sa mise en scène hésite trop par moments dans ce film, entre burlesque et dramatique dans ses fusillades comme ses bagarres. Néanmoins, on sent une patte qui ne demande qu'à s'exprimer. Soutenu par une interprétation solide et une musique très inspirée de Morricone (forcément...), Corbucci livre ici un film de belle facture, jouant des fondamentaux avec maladresse mais sincérité. On pressent ce qui annonce Le Grand Silence...
    bobmorane63
    bobmorane63

    198 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2017
    Un très mauvais Western Spaghetti, un film de Sergio Corbucci au plus bas !! "Django" date de 1966, on connait tous la version nettement plus réussite du long métrage réalisé par Quentin Tarantino "Django Unchained" mais la, je m'attendais à une oeuvre de meilleur qualité mais c'est un gros navet. Le début me paraissait original dès le générique avec un cowboy qui se trimbale un cerceuil avec une corde, une femme se fait fouetté par des hors la loi et le héros lui sauve la vie avec la gachette rapide. La suite se corse avec une réalisation sans saveur qu'on se croirait dans un mauvais téléfilm avec le héros joué par Franco Nero qui, malgré des yeux bleus persans, est aussi expressif qu'un parpin. Il y a quelques inventivités comme la mitraillette du héros qui dézingue les salopards, la musique à la mode Italienne mais ce n'est pas grand chose. J'ai connu Sergio Corbucci plus inspiré, je dirais mème que "Salut l'ami, adieu le trésor" et "Pair et impair" qu'a mit en scène le cinéaste avec Terrence Hill et Bud Spencer , qui sont de sympathiques nanars, sont plus réussis que ce "Django". A éviter.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2015
    Western-spaghetti de Sergio Corbucci, "Django" vaut pour son sens du rythme et pour son acteur principal (Franco Nero souvent irrésistible, bien que son jeu n'est pas très loin d'être systématique). Le dynamisme du film est la conséquence d'une réalisation inventive et variée, avec une multitude de gros plans qui viennent scruter les émotions et la tension sur les visages des personnages. "Django" est un divertissement plaisant, au récit simple et bien mené, et à l'esthétique crasseuse réjouissante.
    bruno E.
    bruno E.

    18 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2015
    si on accepte ce scénario bien banal, sans originalité, se laisse regarder sans déplaisir mais sans passion non plus. les fusillades sont mal soignées voire invraisemblables. les facilités dont nombreuses. un western bien fade et sans génie.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 459 abonnés 4 467 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Oui, rien à redire sur le statut de Django, version 1966, c’est un western spaghetti de très bonne facture, qui n’a pas volé sa réputation. Surement l’un ou même le meilleur Corbucci.
    Au casting, on trouve déjà un excellent Franco Nero dans le rôle titre de Django. Il est excellent. A la fois dur et en même temps séducteur, il incarne un personnage intéressant, complexe, et en même temps droit dans ses bottes. Rien à redire, le héros à du charisme, à une personnalité, et cela explique qu’il ait souvent été repris à mon avis. Aux côtés de Nero, Loredana Nusciak, actrice de qualité qui délivre elle aussi une bonne prestation et parvient à imposer son personnage au milieu d’un ensemble masculin. Je note aussi de bons seconds rôles, des méchants solides et eux aussi dotés de personnages attrayants et pour l’officier sudiste assez rare dans les westerns. Bref, là il n’y a pas grand-chose à redire, c’est du lourd et le film en profite à plein régime.
    Le scénario est efficace lui aussi. Django se permet quelques surenchères pas toujours des plus crédibles (la gatling), mais enfin, le film est bon. D’une durée parfaite, le film ne souffre d’aucune longueur, il fonce, il y a des rebondissements, des fusillades, des moments durs et violents, sans concession, une pointe d’humour désabusé, bref, Django c’est un western typé, avec de la personnalité, et qui s’appuie en plus sur une histoire de belle facture avec un dénouement bien vu.
    La réalisation de Corbucci est bonne elle aussi. Sans avoir le raffinement d’un Leone, néanmoins Corbucci distille une mise en scène plus brute, plus directe, imposant une violence qui ne prend jamais son temps, et qui arrive par fulgurance. De surcroit Corbucci n’oublie pas son ambiance, et il profite pleinement des décors tout à fait réussis, de cette atmosphère crépusculaire du bout du monde, et la reconstitution d’époque est remarquable. Le tout servi par une photographie tout à fait dans le ton, qui donne des tableaux superbes parfois. Franchement Django est visuellement très attrayant. Musicalement aussi, avec le fameux thème chanté d’ouverture, mais plus généralement avec toute la bande son qui est vraiment très agréable à entendre.
    En somme Django, version 1966 est un film des plus réussis, un western qui à sa place dans les métrages marquants du genre. C’est un autre style que Leone, c’est plus direct, plus brut de décoffrage, c’est moins stylisé mais c’est percutant, et il faut avouer que tout s’imbrique fort bien pour démultiplier l’efficacité de ce film. Corbucci signe une petite pépite du western, qu’il serait mal venu de louper. 5.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 janvier 2015
    Django est un bon western Européen réalisé par Sergio Corbucci qui rencontra un énorme succès (ce qui donnera a faire des fausses suites avec ou sans Django qui sera uniquement présent au générique ou sur les affiches... A noter par ailleurs qu'il existe Django le proscrit (1964) un pas trop bon western Italien de Maury Dexter avec George Montgomery (un acteur américain aujourd'hui oublié) tourné deux ans auparavant) et gagna la réputation d'être l'un des westerns les plus violents jamais tournés ou on trouve Franco Nero dans le role titre (un vagabond solitaire avec un cercueil... qui se nomme Django... qui fait pensé a un sous Clint Eastwood)... que dire de ce film qui est actuellement très surestimé par un public qui n'a jamais vu des films de ce genre et par une critique qui l'avait sous-estimé a sa sortie comme tous les films de ce genre par ailleurs, qu'il est rempli de fausses bonnes idées comme les hommes en cagoule qui sont censé représenté un groupe d’extrémiste dans le genre du Ku Klux Klan (alors pourquoi en rouge ??? est ce un film anticommuniste ???), l'homme solitaire face a deux bandes rivales (du déjà vu dans Pour une poignée de Dollar) qui se promène avec une mitraillette dans un cercueil... a part que c'est un bon western Européen (mais sans plus) qui nous a donné Django Unchained un best off westernien de Quentin Tarantino... A voir a la rigueur, puis passé aux vrais western Européen, car il y en a au moins une dizaine de bien meilleur que celui ci... Et tout particulierement Le Grand silence du même réalisateur (cinéaste qui est assez inégal par ailleurs, voir sa filmo).
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 087 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2014
    Avant de voir "Django", j'avais plus peur qu'autre chose. Je me disais clairement qu'il serait difficile de parvenir à atteindre l'oeuvre de Tarantino. Mais je résonnais mal, car qui pourrait se venter d'avoir réussi à faire un western aussi bon que celui de QT? Pour l'instant, personne outre Sergio Leone, l'inouchable, celui que l'on ne peut pas dénigrer. Et après avoir entendu des remarques négatives de mon entourage à propos de ce "Django", j'étais réellement dans l'appréhension de visionner ce métrage. Mais j'avais tord. L'on me disait que ce film était un ersatz des Leone : c'est faux, il n'y ressemble en rien, si ce n'est dans son héros et sa musique. Django fait Clint Eastwood, certes, et sa bande-sonore rappelle parfois celle d' "Il était une fois dans l'Ouest", mais comment ne pas s'inspirer de la base du cinéma? Ce n'est pas du pompage à proprement parlé, non, c'est plutôt de l'inspiration pour faire quelque chose de bon. Alors oui, on ne tient pas un chef-d'oeuvre, mais voilà clairement un bon film. Quelques fois, il peut s'avérer plutôt faible, mais ce qui suit rachète constamment les quelques éléments qui restent un peu à la traine. Mais globalement, je n'ai pas été déçu puisque je ne m'attendais à rien de spécial et, bien au contraire, je vous dirai même que cette oeuvre a constitué une bonne surprise. C'est en gros un western a regarder pour ne pas se prendre la tête, mais à regarder imparativement ( et j'insiste! ) en VO sous-titré. La VF est tout simplement minable, catastrophique, ridicule, euphorisante, hilarante, tellement que j'ai failli l'arrêter une fois passé la scène d'introduction. Mais j'ai repensé à ce magnifique plan où Django tire son cerceuil, le traine avec peine, nous dressant le tableau d'un personnage torturé et fascinant, et je suis resté pour la suite. Là est le principal intérêt du film : son héros. Logique, le film porte son nom. Django est franchement très intéressant, et bénéficie d'une écriture et de bonnes idées de personnalité qui forcent le respect ( notamment lorsque l'on ne sait pas ce qu'il cache dans son cerceuil ). Alors oui, on ne tient pas là un chef-d'oeuvre, mais pour un film italien de l'époque ( attention, je ne critique pas ce cinéma, ce n'est que le ressenti que j'ai après avoir vu certains films de cette époque ci ), c'est quand même du très bon. Je crois qu'on peut le dire, ce gars est sacrément badass! Et puis il n'y a pas que l'écriture, il y a aussi l'acteur! Franco Nero ( pour ceux qui ne l'auraient jamais remarqué, il apparait également dans le remake de Tarantino, lors de la rencontre entre Foxx et Dicaprio, scène où l'on discerne sans peine le génie de Tarantino, presque personne n'ayant saisi la géniale référence ) était le choix parfait pour ce rôle. Alors certes qu'il ne se foule pas la cheville pour nous fournir une interprétation exceptionnelle, mais sa gueule et son minimum de talent font le reste. Vraiment, rien à redire sur ce point de vue là. Les autres acteurs se débrouillent eux aussi, bien qu'ils ne soient pas les meilleurs seconds rôles de leur décennie. L'idée de base de "Django" est plutôt bonne : un homme seul errent, et met fin aux agissements de deux groupes d'opposants ( mexicains contre cowboys ) qui n'ont rien de bien attachants. Et là vient un vrai point fort du film : il est très violent pour son époque. Et je plaisante pas! Non mais vous voyez les scènes daction... C'est une tuerie! Pas le film, Django. Il bute tout le monde tout du long, et l'on prend son pied comme jamais! Les morts s'entassent, les balles se perdent, et notre gentil pote est satisfait. La mise en scène, quand à elle, est plutôt bonne, bien qu'un poil classique, mais, à n'en pas douter, il y a un réel travail d'esthétisme de l'oeuvre. Outre des décors et des costumes soignés, certains plans de caméra sont d'une beauté litérralement artistique. Vous n'aurez qu'à voir celui final, tout simplement somptueux, ou pour en revenir à ce que nous avons précédemment vu, celui d'ouverture du film spoiler: , où notre héros traine son meilleur ami : le cercueil.
    Les dialogues sont parfois malheureusement ratés, loin d'être renforcés par des doublages immondes. Par contre, la BO est juste magnifique! Je me souviens encore de ce thème principal repris pour le remake, tout simplement inoubliable. "Django... Django...". Des choix musicaux parfaits et qui rendent vraiment, formant l'un des points forts les plus imposants d'une oeuvre qui n'en manque pas. Certaines scènes sont d'anthologie, comme celle de l'attaque du fort, ou encore le combat dans le bar, qui est très bon et vraiment mouvementé. Par contre, celle de l'oreille est un poil ridicule, quand même, même si elle m'a étrangement rappelé celle de "Reservoir Dogs". Même si les clichés persistent, voilà un film avec une âme, un film intéressant et divertissant. Il n'est pas parfait, certes, et a quand même vieilli, mais franchement, je m'attendais à bien pire. Une vraie bonne surprise que je vous recommande si vous appréciez le genre.
    Estonius
    Estonius

    3 530 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Western spaghetti ressorti de l'oubli grâce à Quentin Tarentino. On comprend pourquoi. Un sens du rythme étonnant, aucun temps mort, un certain lyrisme dans la violence, des gros plans de visage étonnants (Loredana Nusciak y est magnifique), un certain sadisme aussi. Certaines scènes sont anthologiques notamment spoiler: les trois avec le cercueil (la séquence d'ouverture, celle ou son contenu nous est révélé et la longue descente dans le bordel occupé par les mexicains). La fin est évidemment complétement improbable mais qu'importe, c'est du cinéma, non ? On pourra néanmoins regretter la scène de bagarre entre Django et le lieutenant du mexicain, très bien filmé mais vraiment trop cliché
    .
    Ozzmovies
    Ozzmovies

    29 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    La réalisation Corbucci est dynamique (beaucoup de variation de cadrage et d’utilisation de zoom).
    Le scénario très accrocheur d’un cow-boy solitaire ayant pour seul bagage un cercueil ! Beaucoup de scènes sont anthologiques.
    Et que dire de la musique ? Une claque atomique ! J’en ai eu des frissons.
    S’il y a une année à retenir dans le genre western, c’est bel et bien 1966.
    Auparavant je conseillais de voir « Le Bon, la Brute et le Truand ». Dorénavant je conseillerais de voir « Le Bon, la Brute et le Truand » ET « Django ».
    Conclusion : Est-ce vivable de se faire autant d’ennemis ? Django prouve que oui !
    Tarantino nous a inventé un Django enchainé. Celui de Corbucci est déchaîné !
    this is my movies
    this is my movies

    719 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2014
    Avec les films de S. Leone, il s'agit selon certains du meilleur western spaghetti de tous les temps. Film culte de Tarantino s'il en est (je comprend pourquoi d'ailleurs et QT lui a d'ailleurs fait quelques emprunts), voilà un sympathique western, pas vraiment réaliste dans ses scènes d'action d'abord (le héros est vraiment trop rapide) et au fond, pas vraiment ni très profond ni très emballant, développant une histoire assez basique. D'une violence graphique assez rare, le film enchaîne les scènes d'action et ne développe qu'assez peu ses thèmes, traitant chacun de manière superficielle avant un final expéditif. Toutefois, j'y ai trouvé pas mal de plans assez marquants, quelques séquences bien foutues et un certain esprit libertaire bienvenu. C'est assez fun et bien branlé, le héros est interprété tout en charisme facile par F. Nero mais pour moi, ça reste assez basique. D'autres critiques sur
    dai72
    dai72

    153 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2014
    Un western avec tous les ingrédients attendus, avec les effets espérés malgré un rythme très lent, qui correspondait à l'époque mais qui aujourd'hui apparaît comme un défaut, et c'est le principal. Parce que l'ensemble est vraiment bon, intéressant et ce personnage reste plaisant!!
    Jimmyc
    Jimmyc

    163 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Sergio Corbucci se distingue ici par son univers surréaliste, cruauté redoutable et goût pour la noirceur immuable...Le générique s'intronise par l 'arrivée de un inconnu portant chapeau et long manteau noir traînant un cercueil dans un désert sale,porté par la voix de Rocky Roberts.. En 1966, le cinéaste réalise son cultissime "Django",et probablement l'oeuvre la plus aboutie de sa carrière, reconnue par son esthétisme et violence engendrée ..... A l 'instar de Sergio Leone,le metteur en scène se permet de transgresser les codes(boue,neige "Le Grand Silence "pour exemple )et hisse l 'Ouest sauvage à son paroxysme. Les ingrédients du western à l’italienne sont présents ,vengeance ,vengeur ,soldats nordistes, sudistes racistes, et magnifie son héros au courage inconscient en offrant une mise en scène brillante...
    Bruno Corbucci ,frère du réalisateur développait le scénario au fur et à mesure du tournage ,son inventivité sera récompensée de manière mondiale dès la sortie du métrage .
    C'est ainsi que Django apparaît, tel un fantôme avec pour seul désir celui de venger sa femme ..
    Le réalisateur exploite également la gente féminine avec beaucoup d 'intelligence et intronise celle-ci dans ses récits non afin de sublimer les images ,mais véritablement pour apporter l' équilibre parfait entre violence et lyrisme dont" Le Grand Silence"en sera l 'apothéose..
    Franco Nero interprète Django avec grande sobriété ,(son jeu très lent semble refléter "Le manchot" interprété par Clint Eastwood sous la houlette de Leone )et apporte beaucoup d 'allure à son personnage .
    Concernant les plans ,le réalisateur souligne ceux-ci avec une grande maîtrise/ plans rapprochés sur le visage évoquant la douleur/plans larges évoquant le danger ..Sergio Corbucci possède complètement son langage cinématographique et signe une oeuvre impérissable ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 juillet 2014
    "Django" est d'abord un western caractérisé par son haut degré de violence. Pendant près d'une heure et demi, le film dézingue à tout va: assassinats de sang-froid, fusillades dantesques, mutilations, massacres... Par ailleurs, à mille lieux des personnages stéréotypés des westerns américains, les protagonistes du film sont ici presque tous antipathiques, sadiques, malhonnêtes ou grotesques. Notons aussi que les scènes d'anthologie (Django dans le désert avec son cercueil, la fusillade à la mitrailleuse, les sables mouvants, la scène du cimetière...) se succèdent à un rythme effréné. Franco Nerro est très convaincant dans le rôle titre et contribue grandement à la réussite de l’œuvre. Certes, le scénario ne casse pas la baraque, mais le film se distingue vraiment par son atmosphère à part, à la fois boueuse et crasseuse. Au final, un excellent western qui assume pleinement son statut de "série B" et qui détonne, même dans l'univers sacrément barré du western spaghetti.
    Luc H.
    Luc H.

    25 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2014
    Un superbe western, commençant avec, en fond une musique envoûtante nous plongent rapidement dans l'univers du western. Ce film est bien éloigné du film violent que nous avons pu découvrir en 2013, "Django Unchained". Très bon film.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    319 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Comme son compatriote Sergio Leone, Sergio Corbucci a lui aussi influencé le cinéma et plus particulièrement le genre des westerns. Et justement, l'un de ses films qui a le plus influencé n'est autre que son « Django » qu'il a réalisé en 1966. Ce film a eu beaucoup de succès et de nombreux autres westerns ont tenté de surfer sur la vague de ce succès en reprenant dans leur titre le nom de Django. Mais tout le monde ne s'appelle pas Sergio. D'ailleurs, il semblerait qu'il fallait s'appeler ainsi dans les années 60/70 pour sortir des westerns (spaghetti bien sûr) percutants. Pour en revenir à ce qui nous intéresse, « Django » retrace l'histoire de Django (on s'y attendait un peu en même temps) de son arrivée dans une petite ville fantôme jusqu'à son départ, sur pied ou dans un cercueil. Le cercueil justement, parlons-en ! Django transporte avec lui pendant une bonne partie du film un cercueil dont on ignorera pendant un temps ce qui s'y cache. Ce cercueil devient rapidement un personnage à part entière du film, il est à la fois intriguant et plein de surprise. Bon, bien sûr, il n'a pas beaucoup de temps de parole mais c'est là toute la force de ce film. Sergio Corbucci est parvenu à rendre vivant un cercueil (fallait le faire quand même !) grâce à sa mise en scène où il n'hésite pas à donner plus d'importance à une boite qu'à ses acteurs. Les acteurs justement, parlons-en ! Tous sont convenables mais il y en a un qui attire toute l'attention. Cet acteur est Franco Nero, c'est lui qui joue Django et il est épatant de charisme ainsi que de confiance en lui. Il fait un peu penser à un mélange entre Terrence Hill et Clint Eastwood, autant physiquement et dans son jeu d'acteur, vous ne trouvez pas ? En tout cas, il est parfait dans son rôle , tout comme la BO. La BO justement, parlons-en (que de transitions aujourd'hui !) ! Composée par Luis Bacalov, elle accompagne ce western spaghetti avec tous les épices qu'il faut. Elle conclut la scène finale (et donc le film) qui est de toute beauté. Ce n'est pas pour rien si Tarantino la reprendra dans son « Django Unchained » (excellente idée qu'il a eu d'ailleurs le grand Quentin). Longtemps considéré comme le plus violent de tous les westerns (spaghetti à la bolognaise alors - jeu de mot facile), « Django » est un très bon représentant du genre.
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