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konika0
29 abonnés
778 critiques
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4,5
Publiée le 6 mai 2020
Reign Hard. Il ya 20.000 bonnes raisons de se plonger dans ce Django. Au générique, on trouve plusieurs références du bis italien : les frères Corbucci avec Serbio le B et Bruno le Z sont au scénario et Sergio est à la réalisation. En assistant réalisateur, on retrouve Ruggero Deodato, figure du giallo et du film de cannibales. Le pitch est assez simple et surtout assez lacunaire pour ne pas s’encombrer d’éventuelles incohérences. Django est un type ténébreux qui se promène avec un cercueil. Il débarque dans une bourgade où fait rage la guerre entre les sudistes amerloques et des révolutionnaires mexicains. Au milieu de tout ça, Django va semer la mort comme une sorte de Lucky Luke de l’enfer. Tous les ingrédients du culte sont là. Franco Nero a cette gueule d’ange qui rappellerait celle d’Eastwood, peu bavard. Loredana Nusciak campe à la perfection ce rôle de femme outragée mais pas sans défense. En vérité, c’est le déferlement de violence qui surprend, surtout si on replace le film dans son contexte de 1966. On compte les morts par dizaines et l’intervention de la gatling planquée est une idée absolument géniale qui sera d’ailleurs reprise par Roberto Rodriguez dans Desperado. On comprend également pourquoi Tarantino s’est largement inspiré de Django. Ce film propose une violence graphique très proche de ce que proposera Tarantino plus tard, cette alternance de calme et de tempêtes dévastatrices. Et tout ça est emballé dans un récit concis et efficace. En bref, du culte et rien que du culte dont chaque scène apporte son lot de surprises et de coups de poings dans la face. Vivement conseillé donc, y compris pour celui qui n’aimerait pas le western.
Quelle claque ! Film très impressionnant, assez grandiose, beaux décors, musique exceptionnelle, photographie majestueuse, quel film ! Les scènes de fusillade sont montés avec talent, le duel de fin qui n'est pas un duel en soi, et aussi une parfaite conclusion. Les personnages sont très cools, Django est très appréciable car puissant, l'antagoniste semble faible mais impressionne quand il est accompagné, et le film a un vrai revirement à la fin qui m'a vraiment fait douter de la victoire de Django, et j'ai sincèrement pensé jusqu'à la dernière minute que Django se ferait tuer. Le film est très efficace, très bref, ce qui le rend extrêmement plaisant à voir. Le contexte de Guerre de Sécession est intéressant, et le film montre très bien les rivalités entre Américains et Mexicains. Bref, pas grand chose à dire sur ce film, tellement je l'ai trouvé parfait en tout point. Je constate maintenant l'influence qu'à eu ce film sur Tarantino, de l'oreille coupée de Reservoir Dogs au film Django Unchained, son cinéma a donc énormément puisé dans celui de Corbucci, vu que Les Huit Salopards est grandement inspiré de son Grand Silence. Ce film a aussi influencé le jeu vidéo Red Dead Redemption, l'invasion du fort dans Django est identique à celle du Fort Mercer dans Red Dead Redemption.
Django est irréprochable, Django traine son cercueil irrésistible, Django one-man-show, Django ouhouyou !!!! C'est un Western plat de spaghetti très comestible, fourchette dangereuse ne vas pas aller avec le dos de la cuillère, une rixe entre bandits mexicains et gringos yankees. Une réalisation presque fantastique sur le chemin des sables mouvants, c'est simplement du cinéma tout ça. Le super cow-boy héros mystère n'a plus secret à cacher, dénouement dévoilé et opération entamée pour le mitrailleur.
« Django » est un petit western spaghetti, aujourd'hui totalement oublié, sorti en 1966 sous l'impulsion du réalisateur italien Sergio Corbucci. Comme tous ses congénères de l'époque, ce film se démarque des western US par une violence exacerbée et par une vision plutôt caricaturale du grand ouest américain. Ici, il est évident que le réalisateur a voulu copier le grand Sergio Leone en confiant son premier rôle à un acteur qui ressemble étrangement à l'acteur Clint Eastwood. Il appuie encore cette ressemblance en usant et abusant des gros plans sur son visage et d'une lenteur narrative très symptomatique du genre et de l'époque. Pour autant, le film se suit sans aucun ennui et ne manque ni de charme, ni d'intérêt. C'est donc plutôt une bonne nouvelle que Quentin Tarantino l'ait fait ressortir des limbes cinématographiques après la sortie de son propre « Django unchained »
Corbucci n'est pas le meilleur des "trois Sergio" en terme de mise en scène . Zooms maladroits , montages ou sonorisation approximatifs ... Mais le film s'attache tellement à démonter les mythes du western américain et il le fait avec une telle inventivité , souvent improvisée , qu'on ne peut qu'être conquis : le justicier solitaire trainant son cercueil , la ville embourbée , la violence gratuite et sèche , les girls de saloon laides , outrées et alcooliques , le refus de cantonner les Mexicains à un arrière-plan ( sans leur faire de cadeaux non plus ) ....Le jeu de miroir permanent avec le cinéma de Leone n'est pas le moindre plaisir du film qui n'a certes pas le lyrisme du Maître mais une ironie distanciée , une spontanéité qui en font un classique mérité du western malgré ses défauts formels .
Plutôt décevant, que ce soit pour les mordus de musique, pour les passionnés de culture tsigane ou même pour ceux qui veulent mieux comprendre l’ambiance sous l’occupation…
Si le film n’emballe pas c’est sans doute avant tout parce que Django Reinhardt, tel qu’il est montré, est lui-même décevant : peu concerné par la persécution de ses congénères par les nazis, volage, inconséquent…
C’est pourtant bien joué, Reda Kateb réussit à incarner le grand homme, certes descendu tout en bas de son piédestal, et Cécile de France est parfaitement agaçante dans son rôle de pasionaria femme fatale agaçante.
Sans égaler Le grand silence, le chef d'oeuvre de Sergio Corbucci, Django fait partie des classiques du western italien. Les personnages sont stéréotypés, les situations et les fusillades convenues, mais les images et la musique sont parfois d'une rare beauté, telle l'arrivée des fiers cavaliers mexicains dans le village, avec en fond sonore une sorte de mix de la Cucarracha que ne renierait pas Ennio Morricone. L'ambiance du saloon, avec ses femmes lourdement fardées qui semblent sortir d'un film de Fellini vaut aussi le détour. Franco Nero est superbe, quasiment hiératique et plus mystérieux que Clint Eastwood himself. On ne se lasse pas de la scène d'ouverture quand il apparait en traînant un cercueil dans la boue. Pure jubilation, à part l'attaque du fort, beaucoup trop longue. On comprend que ce film ait pu fasciner Tarantino.
Bien que différent des films de Sergio Leone, Django demeure un superbe western spaghetti, l'un des meilleurs réalisés. Franco Nero, plutôt jeune à l'époque pour incarner tel genre de héros, est formidable, impressionnant de charisme. Son personnage n'est évidemment pas un gentlemen à la John Wayne, ce qui ne nous empêche pas de nous y attacher, surtout vers la fin. Le final, symbolisant la renaissance du héros vers une nouvelle vie, demeure l'un des plus mémorables que l'on puisse assister dans le monde du western. Corbucci en retiendra la leçon lorsqu'il réalisera le Grand Silence, son chef d'oeuvre avec Django. Malgré l'inévitable recul des années et la violence de plus en plus poussée au ciné, le film marque encore par sa violence inédite pour son époque. Il est plus qu'évident que Quentin Tarantino n'ait pu s'empêcher d'y rendre hommage dans son Django Unchained, qui n'est en aucun cas un remake ou une suite. Incontournable pour les fans de western où la vengeance, la rédemption et l'irruption d'un héros étrange et dur dans un univers brutal sont réunis dans un parfait ensemble.
Ce western est un bon divertissement. Franco Nero, ce cow-boy solitaire et sauvage aux yeux bleus, sauvant une prostitué incarne parfaitement son rôle. De l'action, des fusillades, de la violence et une bonne dose d'humour. Des paysages toujours aussi superbe et une excellente musique de Luis Bacalov. Très bon film
Sous de faux airs de western classique presque conformiste, une oeuvre qui, à l'instar du "Grand Silence", se révèle être une perle de noirceur et de violence qui détourne brillamment les codes inhérents au genre, brouillant les limites de la moralité. Malgré des dialogues d'apparence simplistes, un film qui prend aux tripes, plus profond qu'il n'y parait. Quelques passages assez sauvages, marquants, impitoyables. Sacrément bon.
Bien avant Quentin Tarantino, il y eut Sergio Corbucci. Dès sa sortie en 1966, "Django" se dota de la réputation d'être l'un des westerns spaghetti les plus violents jamais tournés. Inspiré de Reinhardt, un personnage culte apparaît alors ; celui de Django, trainassant son mystérieux cercueil dans une ville fantôme, où se massacrent allègrement mexicains et confédérés encagoulés, lorgnant du côté du Klux Klux Klan. n'atteint pas le degré d'écriture d'un Sergio Leone ; on y dénombre moins de situations et dialogues mordants. Mais "Django" mérite pourtant d'être vu, en tant que pièce essentielle du western spaghetti italien, joyeux massacre parvenant même à toucher, de temps à autre, des instants de lyrisme. On peine aujourd'hui à mesurer l'influence du film ; durant les années qui suivirent sa sortie, 43 autres films porteront le nom de Django. Un personnage néanmoins indissociable de son premier et plus célèbre interprète, Franco Nero. À découvrir !
Django, 1966, le vrai, le pure le dur, l'ancêtre du western italien qui devint ensuite un genre à part entière du cinéma. 5 minutes après le début du film on compte déjà 12 macchabées. Les croques-morts chôment pas avec un engin comme Franco Nero et son six coups qui en tire 12 sans être rechargé. Térence Hill et Clint Eastwood prendront le relais ensuite, mais ce premier jet est tout de même très bon, malgré la mitrailleuse fantaisiste (ce modèle n'a jamais existé, à l'époque il n'y avait que des Gatling à manivelle). Pour le reste c'est du tout bon et l'action ne tombe jamais.
Moderne et violent. Un film qui a enrichi les codes, les a bouleverser. Désormais, on se réfère aux western Italien, mais ce ne fut pas toujours le cas. Incompris, critiqué en son temps, le film traverse pourtant les années. Notamment grâce à Tarantino et à son hommage. Le cercueil, le sable, la sueur et des gueules. On oublie les chemises roses et les indiens. Les épopées de vengeance et de retour des mauvais héros envahissent la toile.