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Patjob
35 abonnés
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3,0
Publiée le 14 février 2023
Bien sûr, quand on est admiratif du film de Tarantino, on est curieux de voir ce western Italien auquel il rend hommage (ou du moins se réfère clairement) tourné à la même époque que la trilogie du dollar de Sergio Léone. Largement au niveau de « Pour une poignée de dollars », il ne bénéficie pas d’un scénario aussi élaboré que celui des deux suivants. Mais il affirme incontestablement un style, et fait partie en cela des références du western spaghetti, avec force gros plans, apparitions théâtrales, ambiance boueuse et crépusculaire, violence et cruauté. La première partie est très réussie, empreinte de mystère (le cercueil tiré par Django) et de fascination, la seconde bien moins, qui se noie dans une répétition de scènes d’actions et de fusillades sans grand intérêt. A noter une forme de dénonciation du suprémacisme blanc en la personne de l’ex confédéré Jackson et de sa troupe cagoulée qui évoque le Ku Klux Lan…
Plutôt décevant, que ce soit pour les mordus de musique, pour les passionnés de culture tsigane ou même pour ceux qui veulent mieux comprendre l’ambiance sous l’occupation…
Si le film n’emballe pas c’est sans doute avant tout parce que Django Reinhardt, tel qu’il est montré, est lui-même décevant : peu concerné par la persécution de ses congénères par les nazis, volage, inconséquent…
C’est pourtant bien joué, Reda Kateb réussit à incarner le grand homme, certes descendu tout en bas de son piédestal, et Cécile de France est parfaitement agaçante dans son rôle de pasionaria femme fatale agaçante.
Django surprend en ce que son esprit parodique des westerns américains joue moins la carte de l’humour type pochade que celle de la cruauté âpre et douloureuse : une femme fouettée ouvre le long métrage et annonce une série de sévices, des fusillades massives aux mains écrasées qui n’empêcheront pourtant pas notre héros de s’en tirer avec les honneurs. Sergio Corbucci, incapable de la moindre subtilité ni dans l’écriture de ses personnages ni dans celle de ses dialogues, suit moins un scénario qu’une errance faite de rencontres successives : la trajectoire suivie est celle, individuelle, de la cupidité, transformant Django en un voleur soucieux de sa propre jouissance. Nul hasard, par conséquent, s’il traîne toujours derrière lui un cercueil, image mémorable et significative en ce qu’elle fait constamment planer sur lui la menace d’une disparition : il est un antihéros, sale, guère agréable et peu causant, à rapprocher d’un Clint Eastwood qui, à la même époque, aimait jouer les bougons. Ni tout à fait humain, ni totalement mort. Un macchabé attiré par l’or, à l’image des sols boueux et vaseux qui font pousser une géniture malade. La musique signée Luis Bacalov achève de conférer au film des allures de légende, que Quentin Tarantino transcendera avec son Django Unchained (2012), hommage brillant qui dépasse l’œuvre investie.
Sous de faux airs de western classique presque conformiste, une oeuvre qui, à l'instar du "Grand Silence", se révèle être une perle de noirceur et de violence qui détourne brillamment les codes inhérents au genre, brouillant les limites de la moralité. Malgré des dialogues d'apparence simplistes, un film qui prend aux tripes, plus profond qu'il n'y parait. Quelques passages assez sauvages, marquants, impitoyables. Sacrément bon.
Un mystérieux et charismatique étranger arrive dans une ville perdue, traînant sur le sol boueux un cercueil. Corbucci donne là une image marquante pour le western, et le cinéma en général. Sergio Corbucci a une approche similaire d'un autre Sergio, Leone, mais suffisamment différente pour ne pas faire redite avec la trilogie du dollar. Avec Django, Corbucci devient un des maîtres du western italien et fait de son héros une icône. Néanmoins, le personnage est moins "salaud", et la romance quand même loin d'être féministe. Django est un bon film mais il ne vaut pas, dans le fond comme dans la forme, l'œuvre pour la postérité de Corbucci, Le grand silence.
Dés le générique d'introduction on se doute que l'on va avoir un petit éléctrochoc en rgardant "Django". Sorti à peu près en même temps que "Pour une poignée de dollars", il a contribué à créer le genre western-spaghetti, bien que Sergio Leone se soit emparé à lui tout seul à ce titre. L'autre Sergio est surtout connu des cinéphiles. Démarrant sur un homme solitaire trainant un cerceuil derrière lui, filmé de dos sur un générique qui mériterait d'être plus connu on est tout de suite dans l'ambiance. Ultra violent, sans morale, ( bien plus que dans les westerns de Sergio Leone ) "Django" est un pur moment de cinoch old school qui sent la sueur et le sang comme on en voit plus. Dôté d'une mise en scène soigné parfois ressemblante à celle de Leone ( le genre se codifie ) d'une belle profondeur de champ et de travelling maîtrisé, "Django" possède un point de départ similaire à "Pour une poignée de dollars" pour mieux s'en éloigner scénaristiquement. Moi qui pensait que Corbucci faisait du sous Leone, il n'a pas usurpé à sa réputation et m'a démontré qu'il possède un certain talent.
Django, 1966, le vrai, le pure le dur, l'ancêtre du western italien qui devint ensuite un genre à part entière du cinéma. 5 minutes après le début du film on compte déjà 12 macchabées. Les croques-morts chôment pas avec un engin comme Franco Nero et son six coups qui en tire 12 sans être rechargé. Térence Hill et Clint Eastwood prendront le relais ensuite, mais ce premier jet est tout de même très bon, malgré la mitrailleuse fantaisiste (ce modèle n'a jamais existé, à l'époque il n'y avait que des Gatling à manivelle). Pour le reste c'est du tout bon et l'action ne tombe jamais.
Un western bien déprimant, qui ferait presque passer ceux de Sergio Leone pour des comédies. Ici pas de paysages magnifiés ou encore de touches d'humour....tout n'est que désolation, la ville est déserte, boueuse... Le scénario enchaîne les massacres à la mitrailleuse et les scènes de torture (dont une qui n'est pas sans rappeler "Réservoir dogs" de Quentin Tarantino). Héros solitaire, Franco Nero (dont la ressemblance avec Terence Hill n'est pas contestable) porte le film sur ces épaules (comme il traine son "cercueil"), mais il est bien seul... Il est confronté à un ex-officier confédéré (le Major Jackson) ainsi qu'à un révolutionnaire mexicain (le Général Hugo Rodriguez), pas vraiment charismatiques. Seule éclaircie au programme, la scène finale, avec la célèbre musique de Luis Bacalov interprétée par Richy Roberts et spoiler: l'infime espoir de retrouver Maria vivante .
Ouch je m'attendais à un film culte et finalement Django n'est qu'un petit film sympatoche, presque nanardesque et oui je sais ça fait mal mais appart la bande son, les décors, la réal et Nero rien n'est bon dans ce film, le scénario est carrément pitoyable, je n'aurais jamais pensé être déçu mais voilà tout arrive.
"Django" est un bon vieux western de série B, avec intrigue minimaliste et personnages caricaturaux, pour le plus grand plaisir de tous. Et même si Sergio Corbucci est moins génial que Leone, il reste très bon dans la mise en scène. On passe donc 1h30 de pur divertissement, avec une touche de violence particulièrement marquée pour un western de l'époque. Que dire de plus ?
Django est un western spaghetti de renom mais est très loin de ceux réalisé par Sergio Leone, maître du genre. On y retrouve tout les codes du genre; héros/anti-héros mystérieux et inquiétant, solitaire et puissant associé à des répliques marquantes, des personnages atypiques et immorales. Franco Nero avec son charisme porte se film qui est pourtant doté de nombreux défauts : les bruitages et le montage sont de piètre qualité. De plus la musique est assez mauvaise, surtout quand on est habitué à Ennio Morricone qui est associé au genre (Il a composé aussi pour Corbucci dans certains films : Navajo Joe, El mercenario). Sergio Corbucci nous prouve malgré tout qu'il a du talent et signe ici un bon Western en poussant le genre à son paroxysme en délivrant un film composé d'éléments absurdes : Héros qui transporte un cercueil, les femmes se battant à coeur perdu dans la boue, la violence sans retenu et j'en passe. Les amoureux du genre apprécieront.
En tant que fan de western spaghetti, je me devais de voir ce film mythique de Sergio Corbucci, habitué du genre et des films du duo Hill-Spencer et qui n'a rien à voir avec le film de Tarantino sorti il y a quelques années. Tout y est excellent. Franco Nero est parfait en héros charismatique et énigmatique. Le scénario, malgré quelques similitudes avec Pour une poignée de dollars, est trés bon. La réalisation est très bien, la musique est sublime, en particulier le thème principal, et n'a rien à envier aux musiques de Morricone. Immanquable !
Un très bon Western, violent et sombre. On est certes loin de l'ambiance d'un Leone, même si ce dernier est aidé de l'excellent Ennio Morricone. On retrouve ici un grand nombre de défauts comme un montage pas souvent subtil ou une bande originale très hésitante. Pourtant, on prend un grand plaisir à regarder cet histoire de vengeance finalement très intéressante grâce à la prestation de talent de Franco Nero qui incarne parfaitement ce vengeur mystérieux transportant son cercueil. Mais Djanfo se démarque aussi par le traitement qu'il réserve à la violence, accentuant d'avantage la gravité et la solennité des meurtres ce qui permet de brouiller toujours plus la frontière entre le bien et le mal, thème récurrent de ce genre si particulier qu'est le western spaghetti. Ce qu'on retiendra aussi de Django est aussi son introduction mythique, accompagné de l'excellente chanson de Luis bacalov qui nous plonge d'emblée dans cette ambiance. Bien qu'il ne soit pas exampt de défauts, Django reste un très bon western grâce au talent de Franco Nero et à son scénario surprenant.
Le western culte qui a inspiré Quentin Tarentino !!! en version restaurée présentée au Landowski...Au côté de la trilogie du dollar de Sergio Léone, Django est l'emblème du western spaghetti immortalisé par l'interprétation magistrale de Franco Nero en vengeur impitoyable...D'une violence déjà ahurissante la mise en scène de Corbucci mêle réalisme, humour et spectaculaire...Le western ressort pour accompagner Django Unchained ....allergiques à l'hémoglobine s'abstenir !!!!
Un des plus grands Westerns Spaghetti qu'il hésite dans toute l'histoire. "Django" est un "Et pour quelques dollars de plus" violent avec une mise en scène malsaine, les décors et tout sont sale, tordu, suffocant. On rentre dans un espèce de monde différent où tout n'est que violence. "Django" est un classique du Western "all-Italian". Un grande leçon de cinéma, un des films culte de Quentin Tarantino, et le meilleur Sergio Corbucci que j'ai vu. Magistral.