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Un visiteur
2,0
Publiée le 16 septembre 2012
Sergio Corbucci nous a habitué à des westerns spaghettis de bonne facture, mais dans le cas présent, il endosse le costard du spécialiste nanardesque. Johnny Hallyday s'est empêtré dans le rôle d'un héros taciturne qui poursuit un but précis, venger la mort de son frère. En voulant faire du Eastwood, il ridiculise le western en le ramenant au niveau de la série Z. Le film manque de rythme et, malgré le peu d'action initiale, le scénario s'essouffle rapidement. Corbucci livre un film banal avec des personnages stéréotypés campés par des acteurs de seconde zone et un quatuor de lopettes 'les quatre fanfarons) à la limite de l'absurde, tout comme le final. Bref, un navet sans consistance.
Rien que pour voir un certain Johnny Hallyday dans le rôle d'un cowboy, les fans de western se doivent de découvrir ce long métrage que Sergio Corbucci réalisa en 1969. L'histoire parle du pistolero Hud ( Johnny Hallyday donc ) qui est en quête de vengeance personnelle, suite à la mort par lynchage de son frêre, et est bien décider à retrouver les coupables. Le célèbre chanteur français s'avère bien à l'aise dans son rôle ( en tout les cas il est loin d'être autant ridicule que dans certaines critiques que j'ai pu lire ), de plus la mise en scène du réalisateur italien est appréciable ( les séquences de fusillades sont tout de même bien plaisante à visionner ), l'histoire tient plutôt bien la route, la photographie de Dario Di Palma est des plus réussi et en plus le casting possède des atouts de beautée non négligeables avec les présences de Sylvie Fennec et de Françoise Fabian. On passe donc un moment vraiment bien sympathique même si évidemment le tout ne peux prétendre à faire partie des must du genre, en effet Django ou encore le Grand Silence du même cinéaste sont des oeuvres netemment supérieurs. A voir donc par curiosité.
Si ça faisait déjà quelques temps que je savais que Corbucci avait transformé Johnny (mec que je trouve insupportable autant de par ses chansons que par sa personnalité montrée dans les médias) en héros de western spaghetti, j'ai longtemps hésité à franchir le pas. Mais bon, après tout Corbucci est un bon réalisateur et Johnny n'est pas si mal que ça dans Détective ou bien Vengeance. Enfin c'était réalisé par Godard et To, donc le niveau était pas mal aussi. Toujours est-il que j'aime beaucoup l'idée purement cinématographique du héros solitaire, taciturne qui bute tout le monde. L'idée même du héros taciturne ne marche qu'au cinéma. Difficile d'imaginer ça en peinture, au théâtre ou même dans la littérature. Et cette figure a déjà été maintes fois sublimée, que ça soit par Melville avec Delon, par Leone avec Eastwood on encore récemment par Refn (Drive et Valhalla Rising). Et même le détective du film noir c'est un peu ce genre de mec qui cause peu et qui cogne bien. Je pense que si j'aime le cinéma c'est en parti pour ça, pour ces silences que peuvent imposer ces personnages (comme le dirait Bresson, le cinéma parlant a inventé le silence). Donc, tout ça pour dire que je m'attendais à un truc pas trop mal, surtout que j'adore la première partie de Django (bien que la seconde moitié je la trouve faiblarde). Bon c'est ni Django, ni le grand silence, mais bon, soyons honnête, si je ne recommanderai pas ce film, il rempli son office de film sympatoche, parfois un peu ridicule, avec assez de bonnes idées pour qu'on ne s'emmerde pas trop, malgré que le film soit vraiment trop long. Je trouve que ça lui va bien à Johnny le vengeur solitaire sur son cheval. Bon après l'histoire n'est pas folichonne et on a connu Corbucci plus inspiré que ça, mais bon. C'est pas désagréable. Et qu'est ce que j'aime voir le cowboy meurtri, blessé partir sous un soleil couchant, laissant une fille seule, triste à moitié nue dans la poussière. Bon après on a des idées de mise en scène franchement pourries, genre le combat à main nu où la caméra bouge dans tous les sens jusqu'à que plus rien n'ait le moindre sens. Mouarf. Tout ça pour dire que le film n'est jamais extra, mais pour voir Johnny buter du mec à tour de bras lors d'un après midi pluvieux, ça peut largement faire l'affaire. Même si il faudrait lui préférer vengeance.
Sergio Corbucci, réalisateur de quelques Hill-Spencer, s'essaie au western à la Eastwood : cible raté ! Pourquoi ? Parce que Johnny fait tout son possible, ne crève pas l'écran mais remet les idées en place : Johnny est à Hallyday ce que Clint est à Eastwood. Pistoleros, rappelez le "Bon" !
Johnny est ridicule comme tout le casting d'ailleurs!Le montage est catastrophique ,en bref ce film ferait presque office de parodie de western spaghetti.A éviter!
Un western qui ne restera certes pas dans les annalles mais qui s'avère très recommandable, mis en scène avec éfficacité par Corbucci et interprété avec malice par notre Johnny national.
Johnny Hallyday ( intéressant mais peu crédible) dans un western spaghetti honorable , sans plus , mais assez violent . Un Corbucci paresseux loin du " Grand Silence" ou de " Django" .
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1,0
Publiée le 18 février 2016
Pour des milliers de dollars pas de loi! Tout le monde ici est prêt à tout! Mais c'est un travail dangereux, un travail de spècialiste! Sur un sujet mince et archi-usè (un cavalier solitaire arrive dans une petite ville du Nevada pour venger son frère), Sergio Corbucci a essayè de nous broder une histoire à la Sergio Leone! Hèlas, Johnny Hallyday n'est plus que l'ombre de lui-même en se prenant un peu trop pour Clint Eastwood ; Sylvie Fennec ravira uniquement ses admirateurs, tandis que le spectateur se demande ce que fait Françoise Fabian dans un western spaghetti! Quant à Mario Adorf alias El Diablo, une seule loi : la violence! Quand on pense que c'est le même Corbucci qui signa l'annèe prècèdente un sommet du genre, le très cruel "Il grande silenzio", on n'est en droit de se poser des questions [...] il est justice d'ajouter que ce mauvais western part souvent en vrille et que ce n'est pas la faute aux acteurs mais aux scènaristes Sabatino Ciuffini et Corbucci! A voir pour notre Johnny national! Sa spècialitè ? l'adresse...
Au début, je me dis que c'est vraiment pas terrible. Puis, arrivé sur la fin, c'était à la limite du nanard. La mort de certains personnages, le "tout le monde à poil" avec les espèces de hippies. Et surtout Johnny sur son cheval, telle une loque au coucher du soleil. Waouh ! Vraiment, limite du nanard !
Où est passé l'auteur de "Django ou du "Grand Silence" ? Le film est tourné en dilettante comme à croire que ce film de commande n'intéressait pas Corbucci. Alors on a droit à un Johnny Hallyday mauvais comme ce ne devrait pas être permis, pour ne pas dire ridicule, à l'insertion de personnages anachroniques, à des audaces qui font flop. à des incohérences narratives, ou des scènes tellement idiotes qu'on se demande si c'est fait exprès (Hallyday est invincible parce qu'il a un gilet pare-balle ! Depuis quand les gilets pare-balles protègent ils la tête et les jambes ?) A sauver de ce naufrage : la très belle et très amusante scène de bain de Françoise Fabian nue pour laquelle Corbucci s'est manifestement fait plaisir !
Le spécialiste est un très mauvais film de Sergio Corbucci. La mise en scène reste académique, le scénario n’est pas intéressant et reste plat, les acteurs comme Johnny Hallyday, Sylvie Fennec et, Mario Adorf ne sont pas convaincants etc… Bref, à éviter.
Un western-spaghetti honorable qui se laisse regarder avec plaisir mais Corbucci peut faire mieux car on est loin de la réussite d'un Django par exemple mais par contre Le Spécialiste est mieux maîtrisé que son Ringo au pistolet d'or. Johnny Hallyday se débrouille plutôt bien dans la peau du pistolero qui tire plus vite que son ombre (et que ses adversaires surtout), il est bien entouré avec notamment Françoise Fabian et Mario Adorf. Un western à l’ambiance plutôt noire et cruelle qui sans être marquant plaira sans doute aux passionnés du genre et qui offre quelques séquences typiques du cinéma italien de l'époque.
Voir notre Johnny national prendre la défroque des Franco Nero ou des Clint Eastwood en flingueur-vengeur solitaire aux répliques abruptes et sentencieuse est vraiment curieux et assez plaisant, mais il faut bien dire qu’il est loin de la crédibilité de ses modèles. Il fait comme sur scène : il prend des poses, souvent à la limite du ridicule. Tout le film est à l’avenant : on retrouve quelque chose de la noirceur hallucinée (mais pas de l’humour), des allusions politiques subliminales des meilleurs Corbucci, mais la réalisation, avec sa production et ses vedettes françaises relève presque de la parodie involontaire. Le scénario, l’ambiance, ressemblent tellement à ceux de « L’homme des hautes plaines » de Clint Eastwood qu’on peut se demander si ce dernier n’a pas fait une sorte de remake débarrassée des scories du modèle, et en en faisant ressortir tout le délire, toute la folie potentielle.
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1,5
Publiée le 4 mai 2021
Je ne sais pas pourquoi ce film s'appelle les spécialistes quelqu'un le sait il. Il n'y a pas de spécialistes dans le film et pas même un seul. Le film est clairement inspiré de Sergio Leone mais il n'est pas à la hauteur du maître absolu du western en fait il en est loin. Gastone Moschin et Françoise Fabian sont de très bons acteurs bien qu'ils n'aient rien en commun avec le genre du western ils sont très bons dans la comédie et le drame. Mario Adorf le meilleur acteur de tous dans ce film est ici dans son pire rôle. Enfin Johnny Halliday est un très bon chanteur mais comme Mick Jagger il n'avait rien en commun avec le cinéma...
Western "européen" de facture convenable, qui ne se démarque pas vraiment de ce genre de production mais se laisse regarder sans déplaisir. L’histoire est classique et rappelle d’autres westerns, notamment ‘l’homme des hautes plaines’ qui semble s’en être inspiré. Je dois avouer que l’histoire du vol des faux-billets suite à une manipulation de la banquière est originale et que le shérif est un personnage intéressant. Johnny Hallyday campe relativement bien son personnage bien que semblant un peu tendre niveau tonalité. Ayant regardé en parallèle la version française et la version italienne, je peux dire que la seconde est sacrément plus efficace, niveau dialogues et intonations, avec la voix du premier ‘Django’ pour Hud, et une interprétation transfigurée pour Sheba qui dans la version française est tellement mauvaise (insipide, molle, sans la moindre conviction, récitée…) qu’elle ne déparerait pas dans la post-synchro française du cultissime ‘Jaguar Force Thunderbolt’ Comme quoi, le son est pour beaucoup dans la perception que l’on a d’un film.