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Un visiteur
0,5
Publiée le 17 décembre 2013
Une série des années 60 qui n'a rien a voir avec Anne et Serge Golon,les créateurs des romans "Angélique", ressemble à du "Amour Gloire et Beauté" sous Louis XIV!Rien à voir avec les romans!.Michèle Mercier est excentrique et frivole à souhait,des situations sont inexistantes par rapport aux les films dégoulient de sentiments à l'eau de rose,ce qui a fait du tort à l'auteur Anne Golon,d'où ses romans sont très recherchés et très bien écrits.
En revanche,j'ai hâte de voir la nouvelle série en film "Angélique" d'où l'actrice Nora Arnezeder me paraît plus convaincante et pas mièvre comparée à Michèle Mercier.(celle-ci était stéréotypée comme Brigitte Bardot et d'autres femmes de l'époque,et n'a pas les yeux vert,ni la personnalité d'Angélique dans le livre.)
Vestige d'une époque révolue, Angélique est une caricature de la femme émancipée de la fin des années 60 transposée à l'époque du roi soleil. Malgré son caractère désuet et une intrigue un peu poussive, les jolies décors et costumes portent littéralement des acteurs motivés mais un peu dissonants. Une bonne surprise pour cette saga au petit goût de vitriol.
Jeoffrey et Angélique... Une histoire d'amour que peu de français, du moins adultes, ne connaissent pas... Un couple ô combien romanesque qui est devenu "mythique" et qui fait l'unanimité.. Il ne vieillit toujours pas, ou en tous les cas, bien moins que d'autres..
Après avoir plu à nos grands mères, nos mères et nos filles, il plaira je pense bientôt à nos petites filles...
Je vais jusqu'à penser que Robert Hossein ne serait peut être pas ce qu'il est devenu aujourd'hui, bien qu'il soit bourré de talent et de valeurs humaines, s'il n'avait pas accepté d'interpréter en 1964 un certain Jeoffrey de Peyrac....
Difficile de ne pas avoir entendu parler ne serait-ce qu'une fois de cette "Angélique marquise des anges" et de ses amours contrariés. Cela dit, passé le plaisir que l'on a à admirer les généreuses formes de Michèle Mercier, il n'y a rien d'exceptionnel à se mettre sous la dent, si ce n'est cette agréable aspect "roman-feuilleton" plutôt bien rendu à l'écran. La première partie se fait d'ailleurs assez plaisante et enlevée, mais est hélas gâchée par une deuxième partie interminable et souvent proche du ridicile, ou on se désintéresse presque totalement (un comble!) de ce qui se déroule sous nos yeux, le contexte historique étant lui traité par dessus la jambe de manière assez gênante. A vrai dire, c'est surtout la fin qui nous étonne, et qui permet incontestablement au film d'avoir un certain intérêt. Cette dernière est en effet tellement inattendue et même assez émouvante que l'on ne peut s'empêcher d'avoir alors une certaine sympathie pour cette oeuvre, qui, loin de m'avoir marqué, saura néanmoins se faire une petite place dans le registre des purs divertissements sympathiques et sans prétention. Dispensable donc, mais honnête.
Un succès populaire n'est pas forcément bon, la preuve avec ce film, premier d'une série fastidieuse, qui avait déjà vieilli 5 ans plus tard. Bref, les gens qui aiment ce film , (et je les respecte), aiment surtout la nostalgie, car outre le charme des comédiens et des décors, (relatifs), aucune qualité cinématographique, rien, le néant. Pour la télévision des années 60, cela aurait été un bon programme, mais au cinéma, cela ne marche pas. Insupportable de niaiserie, ce premier film n'est même pas le "meilleur" de la série. Un navet populaire, utile seulement pour le divertissement qu'il procure.
Gros succès et qui donna par la suite quatre opus, nous sommes donc face à une saga. Les péripéties de cette marquise plaisent surtout à un public féminin et le repasse en boucle ou pour rappeler une grande nostalgie qui restera au fond de leurs pensées. C'est parfois très praline, ou neuneu ou bien encore gout de gaufre comme vous voulez. La dernière partie est un peu lourde je n'apprcie pas du tout le personnage Nicolas. Bon sinon c'est quoi le gros point fort de ce premier épisode ? et bien c'est l'acteur Robert Hossein avec sa jambe qui boite et sa balafre sur sa joue, sans oublier Michèle Mercier qui porte le tout et jusqu'à la fin de toute la saga. Belle, douce et angélique en tout et pour tout. A noter le bonus avec Jean Rochefort et sans sa moustache.
Premier film d'une longue série mettant en scènes les aventures et mésaventures de la belle mais courageuse Angélique Sancé de Monteloup, "Angélique, marquise des anges" ne manque certainement pas de charme mais n'est pas pour autant un grand film. Il faut dire que malgré la beauté de Michèle Mercier et la réussite de certains dialogues, l'ensemble est un peu trop mielleux et parfois naïf, le tout souligné par la musique vite lassante de Michel Magne. Si le film se laisse regarder sans problèmes (grâce à une solide interprétation et à des scènes de tribunal réussies), on ne va pas courir après ses suites.
Que reste t’il des rêves érotiques de notre jeunesse ? Pas grand chose même si Michèle Mercier est toujours aussi jolie. Tout ceci a bien vieilli, en partie à cause de la mise en scène de Borderie qui ne faisait que reprendre les canons de l’époque. La reconstitution historique est kitsch à souhait et n’aide pas à suivre une intrigue qui traîne en longueur ( 4 films sont à suivre). Le jeu des acteurs est figé à certains moments, excessif à d’autres. Le film cumule donc beaucoup de handicaps et c’est sans doute pour ça que malgré tout nous prenons un plaisir non feint à replonger dans nos souvenirs d’adolescents, Angélique pour monsieur et Geoffrey de Peyrac pour madame.
Un film romanesque plutot bien realise meme si aujourd'hui la mise en scene et la musique sont quelques peu desuettes et un poil theatrale. Si on regarde de plus pres l'histoire est moins simpliste qu'il n'y parait: intrigues a la cour, la main mise de la religion sur la vie des gens et la politique, les mariages arranges... Michele Mercier, Robert Hossein sont tres convaincants avec de bons seconds roles. Sympa a suivre
Voir Angélique, Marquise Des Anges en 2021, soit 55 ans après sa sortie, c'est prendre un double shoot temporel. Déjà parce que la manière de filmer a beaucoup changé en un demi-siècle. Ensuite parce que les mœurs au XVIIe siècle étaient très différentes d'aujourd'hui. Il faut donc s'adapter en se laissant glisser dans la peau d'un spectateur qui pourrait être notre arrière-grand-parent et se laisser émerveiller en laissant de côté nos réactions provoquées par l'évolution des codes sociaux en 370 ans. Des efforts sont nécessaires pour profiter du spectacle. Il faut tendre l'oreille pour entendre les répliques du fait de la mauvaise qualité du son. Il faut aussi faire quelques recherches lorsque les personnages prononcent un mot disparu du vocabulaire, comme crapaudine. J'ai été surpris de trouver une erreur. Une scène datée de 1659, tandis que Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche sont présentés comme jeunes mariés alors qu'ils se sont mariés en réalité l'année suivante. Ce qui m'a amené à un anachronisme tout personnel lorsque j'ai entendu Jean Rochefort parler de Peyrac, me rappelant Peyrache dans Le Grand Blond Avec Une Chaussure Noire. Mais c'est là une autre histoire qui nous éloigne de la belle marquise qui mérite toute l'attention de nos contemporains.
Vis à vis du roman on notera pourtant quelques différences qui peuvent interroger, parfois plus lisse parfois moins audacieux. Par exemple normalement Angélique ne se ravise pas au moment de perdre sa virginité, la cause du duel est un baiser volé et, surtout, le viol n'est pas précédé d'un coup violent et Angélique y prend même un certain plaisir ! Néanmoins, cette nouvelle héroïne féministe avant l'heure est assez flamboyante pour nous emporter dans l'aventure. Variation de "La Belle et la Bête" ce film réunit tous les ingrédients qu'il faut, entre romanesque en dentelle et Cape et d'Epée. En prime une vraie sensualité mise en valeur grâce à la pulpeuse Michèle Mercier. Site : Selenie