Tout commence avec la rivalité spirituelle de deux révérends, l’un étant du côté d’une prêtrise traditionnelle, l’autre prêchant une foi en la vie comme principe essentiel à l’être qu’il se doit de défendre contre vents et marées. Ce dernier est le défenseur de ce qui pourrait correspondre à la grâce suffisante : il dispose du pouvoir de bien agir qui le laisse pourtant devant la difficulté d’accomplir sa mission ; il paraît en effet avoir toujours sur les autres un tour d’avance, découvre le premier les passages secrets, trace l’itinéraire à la force de ses mains mais doit se battre, persévérer dans l’effort. Il est un fondateur de cité, plutôt un sauveur de ce qui reste d’une cité babylonienne réunie par seul attrait du loisir et de la nouvelle année, fête qui a perdu sa sacralité pour devenir païenne et bourgeoise.
Les personnages qui dépendent de lui le regardent comme le détenteur d’une puissance supérieure absolue et parfaitement lisible, en d’autres termes d’une grâce efficace menant par définition au bien et au salut ; aussi s’indignent-ils des louvoiements, des erreurs de parcours, des disparitions qui jalonnent la remontée, sans percevoir que le mouvement même qui les guide vise à quitter le bas pour atteindre le haut. De l’obscurité à la lumière du jour, de l’ignorance à la connaissance par le prisme de la révélation d’un berger qui n’hésite pas à se sacrifier pour son troupeau et à égrainer des icônes qui ont su également faire le don de leur existence – notamment la grand-mère discréditée pour sa grosseur. La conversion de Mike Rogo, qui passe de l’ennemi à l’apôtre prenant la suite du révérend Scott, achève de faire du film une catastrophe aux allures de châtiment divin tout droit sorti de l’Ancien Testament. Autrement dit, un long métrage qui pense le spectaculaire par le prisme du religieux.
Une intelligence thématique qui réjouit en ces temps de blockbusters dérisoires.
Un des premiers film catastrophe, qui a été une source d'inspiration pour tout ce qui ont suivi, le meilleur restant sans aucun doute Titanic, 25 ans plus tard. L'aventure du Poseidon n'est clairement pas du même acabit mais reste un bon divertissement. Inspiré d'un roman, le film est surtout miné par de grosses facilités scénaristiques qui nuisent à l'intrigue, prennante avec des personnages divers et sympathiques. Donc j'ai bien aimé mais ça ne vaut pas un bon Titanic !
Ayant vu son remake et ayant adoré, je voulais voir, naturellement, "L'aventure du Poséidon". Les effets visuels, dépassé, ne sont pas pris en compte dans mon jugement vu l'ancienneté du film. Le scénario est celui attendu, sans surprise si on a vu le remake, malgré le peu de scènes reprises dans la version de Peterson. J'ai bien aimé les quelques touches comiques qui couvrent les quelques "trucs" louches. Les quelques trucs louches sont des scènes sont mal amenées, on se pose des questions sur la façon dont certains personnages trouvent l'idée de faire quelque chose alors qu'ils ne connaissent rien sur les paquebots et qu'il y a plein d'autres possibilités de faire. Ils trouvent trop vite la bonne solution. C'est trop instantané. J'ai du mal à exprimer ce que je veux dire mais bon ce n'est pas le plus important... Une deuxième chose qui m'a déplus est que certains personnage réagissent de manière irréaliste à certaine situation. Certains cris sont mal fait. Malgré tout, les personnages sont attachants. Les situations sont peu variées contrairement au remake. Malgré tout cela, j'ai quand même aimé ce film. Les décors sont formidables pour l'époque et la bande-son est très satisfaisante. Bref, un bon film catastrophe qui fait plaisir à voir même si ce film a un peu veillit...
Le film catastrophe au fait de sa gloire, après les tremblements de terre, les avions et avant les tours infernales, les trains et les animaux difformes par leur gigantisme, voici venu le temps d'un naufrage spectaculaire. L'aventure du Poséidon est, selon moi, avec La tour infernale, le meilleur film du genre, au brio et au suspens indéniable. Grâce à un sens du récit qui tient le spectateur en haleine, des décors qui exultent l'apocalypse, des effets spéciaux très réalistes (au point que les interprètes souffrirent des conditions de tournage) et des personnages très bien écrits, le film est très réussi, la tension dramatique allant crescendo et l'émotion prenante. spoiler: Le rapport aux objets disposés de façon incongru, du fait de l'accident, renvoient une forme de vertige et d'étonnement chez le cinéphile qui cherche ses repères dans les décors dévastés du paquebot. Les interprétations sont d'excellentes factures, bien que les personnages, seul défaut du film inhérent au genre, représentent, d'une façon caricaturale, les personnages clefs de voûte de la société américaine du début des années 70 (le flic, l'ex prostituée au grand coeur, le prêtre, les vieux juifs, l'adolescente, la chanteuse vaguement hippie, l'enfant...) L'aventure du Poséidon n'a guère vieilli et reste une réussite indéniable.
Suite à la formation d'un vague géante, un paquebot de luxe est brutalement retourné. Les survivants vont alors tenter d'en réchapper. Le succès de "The Poseidon Adventure" fut tel qu'il engendra une vague de films catastrophes dans les 70's. Ceux-ci usèrent souvent du même type de scénario, qui se focalise sur un groupe de personnages pris dans un désastre, causé par un cataclysme naturel et/ou un comportement à risque d'un décideur véreux. "The Poseidon Adventure" est donc original pour l'époque, et surtout, n'a pas perdu de son efficacité. Le séquence du renversement du navire demeure impressionnante, tandis que l'idée d'avoir un environnement en huis-clos et à l'envers est judicieusement exploitée. Par ailleurs, Ronald Neame et Irwin Allen nous livrent de prenantes scènes d'action, tirant profit de décors soignés. Enfin, les personnages sont charismatiques et attachants : Gene Hackman en révérend rebelle, Ernest Borgnine en policier marié à une ancienne prostituée, Shelley Winters en femme ronde et complexée, ou encore Leslie Nielsen (!) en commandant dévoué. Un solide film catastrophe.
Vingt cinq ans avant le « Titanic » de James Cameron, Ronald Neame réalisait déjà un film catastrophe sur le thème du naufrage d'un paquebot transatlantique : le Poséidon. Cette histoire fictive, menée par de bons acteurs, captive du début à la fin. Pas de temps mort, une ambiance claustrophobe présente, de bons effets spéciaux,... Il n'en faut pas plus pour en faire un bon film.
un bon film catastrophe qui nous tiens en alène du début à la fin avec des rebondissements et suspense . les fans des Simpson seront déjà certaine des chose qui passe quand les Simpson on parodier le film . des très bon acteur qui son au top !
Bien supérieur au remake de Petersen, ce film catastrophe est très correct dans son ensemble. Evidemment, les situations sont souvent tirées par les cheveux et la réalisation manque certainement de rythme. Mais les acteurs sont convenables, quelques plans très bien pensés, et la tension bien entretenue. Après, on ne peut pas parler de chef d'oeuvre mais c'est un film bien sympathique. A voir une ou deux fois... Pour les fans du genre.
Un très bon film catastrophe,qui fut en quelque sorte le pionnier du genre.Ce qu'il y a de remarquable avec "L'aventure du Poséidon"(1972),c'est que le film ne vieillit absolument pas malgré son âge respectable.Effets visuels convaincants,pyrotechnie impressionnante,intérieur du navire crédible.Le pitch apparaît imparable avec son yacht naviguant en pleine Méditerranée,qui se retourne en subissant de plein fouet une lame de fond.La suite des évènements voit les quelques survivants tenter de remonter à la surface,en passant de couloirs en pièces,tout en se chamaillant sur la conduite à adopter.L'autre grande réussite,c'est la caractérisation des personnages.Soigneusement présentés avant le drame,tous montrant leur force de caractère et leur peur à surmonter,menés d'une main de fer par le téméraire pasteur Scott(Gene Hackman assure comme un chef dans ce rôle).Haletant tout du long,étouffant,spectaculaire,parfois malin dans sa manière de présenter la survie par une entreprise collective.Il est plus réussi que son concurrent de l'époque:"la Tour Infernale".Bon nombre de films récents du genre feraient bien d'en prendre une leçon...
Pour apprécier les films catastrophes, ils faut savoir accepter les codes du genre ainsi qu'une floppée de clichés. Les années 70 regorge de ce style de long-métrage avec plus de ratage que de réussite mais justement, "L'aventure du Poseidon" est un de ces meilleurs ambassadeurs, et ce même si les effets spéciaux du bateaux font très maquettes. Les acteurs, dont on ne doute pas un instant qui en survivra, payent de leur personne, Gene hackman et Ernest Borgnine (l'eternel taxi de "New York 1997") en tête, dans une course-contre la montre en huis-clos nous faisant ressentir la chaleur et la peur mais aussi le courage même si les deux acteurs cités plus haut tiennent plus de chiens galeux mais biensur au coeur d'or. Le suspens nous tiens en haleine jusqu'au bout dans ce qui est, à l'instar de "La tour infernale", une référence du film catastrophes dont l'excellent "Daylight" s'en aura énormément inspiré.
Un grand classqiue du film catastrophe plutot réussi, avec une trés bonne distribution. Même s'il a vieilli un peu, il reste un des meilleurs du genre.
L'Aventure du Poséidon que nous propose Ronald Neame excelle dans son domaine. Trépidant, haletant, angoissant. Ce film catastrophe ne nous laisse pas une minute de répit. Les acteurs, notamment Shelley Winters et Stella Stevens, sont excellents, tous animés par cette envie de vivre, si importante au réalisme que dégagera le film au final.
Il y a évidemment quelques clichés, quelques passages moins réussis, ce n'est pas un sans-faute, mais véritablement, c'est l'un des meilleurs films catastrophe qu'il m'ait été donné de voir.
Bravo Monsieur Neame, c'est une belle performance, surtout qu'en 1972 les moyens pour la production d'un film n'étaient évidemment pas les mêmes qu'aujourd'hui. J'ai hâte de voir si le remake est à la hauteur de l'original, mais la barre me semble être placée bien trop haut.
L'Aventure du Poséidon est un film catastrophe assez divertissant. Je ne pense pas qu'il a de quoi rester dans ma mémoire, mais il m'a bien diverti. Gene Hackman est bon dans le rôle principal. Les rôles secondaires sont bien incarnés également. On va de péripéties en péripéties. On est stressé tout le long du film. Le seul bémol est qu'aujourd'hui, on voit des films catastrophes bien plus angoissants et prenants et que rétrospectivement, ce film est moins marquant. Ça reste un bon film.