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Xavier D
59 abonnés
1 064 critiques
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2,0
Publiée le 24 mai 2021
Bon pour un casting franco-américaine, c'est plutôt impressionnant. Mais le sujet est assez bizarre et violent, bon pas de quoi en faire des cauchemars, loin de là. La réalisation est fatiguante et qui n'a aucun sens. La sadisme est mis en avant, comme l'érotisme, dans ces sites pornographique sur les viol et autres deviances. Ennuyeux et soporifique Seul point positif, à part le contre emploi de Charles Berling, la visite du japon au début.
Avec 'Demonlover', Assayas signe un ambitieux thriller paranoïaque qui tire son inspiration de Lynch, De Palma et Verhoeven. Malheureusement, l'histoire est très confuse et la photographie déjà datée - justement parce que le film veut trop faire contemporain. On est en fait proche du navet, même si Assayas travaille des idées intéressantes sur le réel et sur les rapports de domination hommes-femmes.
De l’influence de la technologie sur les passions humaines… Olivier Assayas se livre à un périlleux exercice de style avec ce film bilingue qui traite des sites Internet « extrêmes » et du jeu d’influence et de pouvoir qui se déroule pour leur possession. Dans le rôle principal, Connie Nielsen expose avec beaucoup de talent la complexité d’un personnage impitoyable et prête à tout pour parvenir à ses fins, qui révèle in fine une fragilité inattendue. À ses côtés, Charles Berling a beaucoup donné de sa personne pour composer un personnage redoutable mais qui finira lui aussi par être victime de la machinerie infernale. Un film ambigu, souvent aux limites de l’insupportable, à l’intrigue d’une complexité déroutante, filmé avec virtuosité et laissant au final un petit goût amer d’inachevé.
Le problème n’est pas tant dans le scénario obscur ou dans les dialogues artificiels, qui font aussi partie du charme des bons films d’Assayas. Qu’on n’y comprenne pas grand-chose n’empêche pas d’apprécier la capacité du réalisateur à filmer l’invisible, à faire vibrer une présence presque surnaturelle au coeur de ses œuvres. Par contre, le fait qu’on finisse pas se foutre éperdument de ces histoires de sites porno et de multinationales est plus embêtant. En voulant capter une inquiétude liée à la virtualité grandissante des rapports humains, le film se condamne d’une part à vieillir aussi vite que l’Internet lui-même et d’autre part à embrasser l’absence de chair du monde qu’il met en scène. Un film prometteur qui devient vite pénible.
Un film vraiment intéressant, à la fois thriller et réflexion sur les limites entre le réel et le virtuel. Les acteurs (trices) sont excellent(e)s. La mise en scène magnifie le propos. A voir.
Assayas signe un très grand film visionnaire (2002) sur les dérives d'internet et des multinationales. Doté d'un casting international, qui sert son propos, on est stupéfait par sa direction. Connie Nielsen habitée par son rôle s'imposait comme actrice. spoiler: La fin est simplement inoubliable et terrifiante (proche de la réalité) des années après.
Intrigue corporate absconce servant de prétexte à une fascination pour le Japon et ses mangas porno. Mal joué (prétention des dialogues en anglais) et très mal filmé ( la caméra Parkinsonnienne fait mal aux yeux). Une daube imbitable et aussi laide que le crâne de Berling.
Un thriller français à l'image glaciale et l'histoire glaçante. La réalisation est d'une puissance brute, sans concessions, et les acteurs sont excellents. Le film fait froid dans le dos, tant le réalisme se mêle au savoir faire, sur ces sujets glauques de pornographie et de trafics humains via la sphère virtuelle et mondiale de la websphère. Ici, nous ne sommes pas dans le divertissement mais à la croisée du cinéma de genre et du film d'auteur, comme il est de bon ton d'en produire parmi les jeunes (et talentueux) réalisateurs français de l'école "intellectuelle". (Voir le Feux Rouges de Kahn et le Sentinelle de Desplechin). Une réussite, c'est indéniable, mais peu aimable, ce n'est rien de le dire. C'est pourquoi je dirais plutôt qu'il s'agit d'un traumatisme.
Un bien étrange film que voila... le scénario manque de clarté mais l'ensemble forme quand même une masse cohérente d'images étranges et fascinantes... Dresse le constat du côté obscur de l'industrie (surtout celle du porno) et démontre la soudaine descente aux enfers d'une espionne double.
Définitivement un très bon film - & par ailleurs au propos tellement + intéressant que par exemple un insipide & pseudo-classique " Eyes Wide Shut "... - sur ces gens profitant du confort d’être " derrière les manettes " pour tout dire et/ou tout faire, sinon bien sûr être payés pour : A ne pas rater !
On connaît le goût d'Assayas pour le Japon et le premier tiers du film est assez passionnant à nous décrire un monde virtuel vu à travers son côté commercial. Puis, sans atteindre le climax suffisant, le point de rupture où tout aurait été possible par la suite, le film fait l'effet d'un soufflet raté qui retombe dans un récit peu compréhensible où le suspens est tué par son manque de régularité. Dommage.
L’archétype du cinéma français actuel! Le scénario est nul, la prise de son épouvantable et les dialogues d'une platitude désertique. Alors pour faire passer la pilule, on met ( à l'instar de La vie d'Adele ) des scènes de sexe, d'une longueur écrasante (faut bien faire de la pellicule). J'ai craqué au bout d'une demi-heure...
Vu plusieurs fois. Thriller esthétisant qui rappelle un peu le New Rose Hotel d'Abel Ferrara, formidable ovni ciné à l'esthétique fin de siècle. Là aussi les images se veulent hallucinogènes dans des ambiances électriques, suaves et noires. On dirait qu'Assayas a emprunté à ce film, autant qu'à David Lynch avec Lost Highway, la fin (incompréhensible, on ne comprend pas le deal passé par Diane) dans le désert mexicain est très référencée... Quoi dire ? L'histoire est plutôt confuse, la mise en scène stylée d'Assayas y contribue. Dans sa prétention à décrire le monde contemporain c'est à la fois réaliste, et à la fois pompeux, ampoulé par cette fascination du réalisateur pour le mondain sophistiqué, une représentation qui tombe un peu en désuétude avec le temps, relevant parfois plus de l'apparence vide que de la présence qui révèle. Cet aspect dessert autant qu'il singularise le cinéma d'Assayas. Dommage aussi, d'avoir clôturé la scène d'amour finale d'un coup de feu dans la tempe de Berling, la beauté picturale des corps se retrouve entaché d'un effet choc facile. C'est un peu le reproche qu'on peut faire à Demonlover, celui de risquer de tomber dans une esbroufe esthétique et scénaristique qui vient peser sur l'ensemble. De plus en plus brumeux au fur et à mesure qu'il avance, le film oscille et finit par se perdre entre thriller classique, dénonciation moralisante, et climat onirique. Sinon, La musique et la bande-son sont top, comme dans le film de Ferrara. Notamment le morceau final superbe de A Silver Mount Zion.
Long, ennuyeux, incompréhensible et mal écrit. Sur un bon sujet : la bataille des compagnies pour des mangas hard, aucun suspens, aucune explication. On ne comprend absolument pas le rôle des personnages. Dommage car le sujet intéressant à inspirer de meilleurs film comme "Tésis" ou pour la fin "hostel" qui sont autrement mieux réalisé et écrit. Les acteurs ne sont pas en cause car ils jouent juste. Mais le reste : quel calvaire. Vive le cinéma Français!
ce film est plat, sans rebondissements, et sans supsense. la seule question que l'on se pose c'est "quand est ce que ça finit ?". les critiques de presse font allusion à une soit disante ambiance à la david lynch... alors là je dis oui mais alors le réalisateur s'est inspiré du mauvais côté de lynch, et c'est un côté plutot restreint!
de plus les acteurs surjouent, l'histoire ne décolle jamais, et le scénario est presque inexistant. il parait qu'il s'agit d'espionnage et de contre espionnage... ce que j'ai vu ressemblait plutot à une vaste fumisterie, entâchée d'une revendication faussement réaliste. si le tout avait été bien ficelé... mais non. que dalle.