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NeoLain
Un film policier genre ripoux ou l'humour est bien absent, Bruel en inspecteur fatiguer sans être une bonne prestation mais on s'y attache quelque peu au fur et à mesure. Le point faible c'est sa relation avec son supérieur qui laisse penser à du mauvais Taxi vous savez "mon petit Julien par ci, mon Julien par là ou bien encore les briefings". Pour ce qui est de l'intrigue, elle reste acceptable jusqu'au bout mais heureusement que l'actrice Sandra Speichert soutient un peu le rôle de Bruel parce que s'il restait en solo, bonjour la mollesse.
Bonne réalisation de Claude Zidi. La noirceur et l'ambiance du film donne une atmosphère particulière. Patrick Bruel est exceptionnel dans son rôle de flic sombre à deux visages.
Le film est bien rythmé avec quelques bonnes scènes d'action.
Une bonne surprise dans l'ensemble.
Le film est bien rythmé avec quelques bonnes scènes d'action.
Une bonne surprise dans l'ensemble.
AMCHI
Claude Zidi s'en sort plutôt bien (dans ce que je crois être son seul film sérieux) certes Profil bas n'est pas un polar imposant mais le scénario n'est pas mauvais du tout. Au début le style fait songer un peu aux polars français genre clip des années 80 mais rapidement Zidi trouve un ton plus sobre pour mener son récit ou un flic désabusé campé par Patrick Bruel va revivre au contact d'une jolie rencontre. Profil bas donc n'est pas un grand polar, ça manque certainement de tension mais le rythme est suffisamment maintenu pour ne jamais nous ennuyer et le film de Zidi reste un des polars français des années 90 à découvrir.
Alain D.
Un polar réalisé de belle manière par Claude Zidi en 1993. Il nous livre avec "Profil Bas", un bon scénario ; un film d'action avec quelques séquences spectaculaires, et un casting fort honorable. Outre la participation efficace de Jean Yanne, on y trouve un Patrick Bruel tout à fait crédible dans un joli rôle à multiples facettes qu'il assume parfaitement.
bsalvert
D'un scénario intéressant il est fait un héros du personnage interprété par P.B. à se demander si le film n'a pas été écrit pour lui.
Claude Zidi nous offre un film policier sombre. Loin des comédies dont on a l'habitude avec lui, Zidi se lance dans le polar et offre à Patrick Bruel un de ses meilleurs rôles. Ce dernier est parfait en policier désabusé qui se trouve manipulé par sa hiérarchie et doit infiltrer le milieu du trafic de drogue. Le film est assez brutal. On notera aussi l'excellente interprétation de Didier Bezace en policier ripou.
Même si la réal est très convenue, un polar plutôt sympa à suivre grâce à son scénar assez prenant et à un casting intéressant, notamment la fraîcheur de Sandra Speichert et un Bruel qui fait du Bruel, charmant mais agaçant !
Bien que stéréotypé et plein de tares, ce cocktail de violence, d'humour et de sexe, se laisse regarder un fois lorsqu’on n’a rien d'autre à faire.
Claude Zidi change de registre au début des années 90. Après ses comédies populaires des années 70-80 (L'Aile ou la cuisse, l'Inspecteur la Bavure, Les sous-doués et j'en passe), l'ex-assistant de Philippe Clair met en scène un pur polar coécrit avec le flic Simon Michaël. Le film date de 1993 et c'était l'époque où des séries aseptisés telles que Navarro, Julie Lescaut et autres Cordier juge et flic étaient en tête des audiences à la télé. Donc on peut saluer le courage et le côté précurseur de Profil bas car ce policier réaliste enfantera plus tard Le Cousin, Les Voleurs et tous les films de Marchal (qui a un petit rôle dans Profile bas) dans les années 2000. Bruel est un flic paumé, il n'a pas la vocation, il est dépressif et a des idées suicidaires. Son supérieur hiérarchique est de mèche avec un truand et cherche à lui faire porter le chapeau. Noir c'est noir...Zidi nous parle de ces flics perdus, sans amour, sans famille, vivant seul et des relations troubles avec leurs indics'. La frontière entre flic et voyou est de plus en plus ténue. De sorte que le spectateur se raccroche au seul motif d'espoir qui lui reste : l'amour. L'amour que porte Segal à Claire (Sandra Speichert le plus souvent à poil) et qui lui redonnera le goût de vivre. Film noir intéressant, totalement dénué d'humour (sauf la réplique de Bruel à un moment "j'sais pas chanter"), au scénario captivant, Zidi n'a pas raté son coup.
"Profil bas", un polar urbain sans plus , BRUEL s'articule autour d'un flic marginal , afin de dénoncer la corruption qui plane dans les hautes sphères de la police!
caro18
Manque de réalisme et d'interet.
Roub E.
Claude Zidi s’essaie au polar et c’est une catastrophe. Là faute surtout à un scénario qui ne m’a jamais paru crédible qui semble faire que du remplissage entre deux apparitions de la doublure fesses de Patrick Bruel, un casting trop inégal. Pourtant j’aime les polars sombres et poisseux, mais là il n’y a pas grand chose qui fonctionne et je me suis copieusement ennuyé.
pierrre s.
Claude Zidi a un vrai talent pour la comédie, c'est incontestable. Pour ce qui est du polar c'est autre chose. Profil Bas est en quelque sorte l'archétype du film à ne pas faire. Beaucoup de déjà vu, peu de crédibilité et des acteurs pas toujours au niveau.
Claude Zidi, l'un des piliers de la comédie franchouillarde des années 70/80, s'essaye dans le polar, le seul de sa filmographie, le résultat est digne d'un épisode de "Comissaire Moulin" !!! Co-scénarisé pourtant par Simon Michael (ex policier qui connait bien les combines), le synopsis d'un jeune flic dépressif et relevé en second plan par ses supérieurs qui devient bouque-émissaire dans une affaire qu'il tente de résoudre pour trouver ceux qui veulent sa peau et sa tète avait l'air interressant. Le problème, on a l'impression que le polar passe à la comédie, il n'y a pas vraiment un univers digne du genre, on passe de la violence gratuite au petit jeu du chat et de la souris en ricanant, pas trés crédible tout ça. Patrick Bruel reste cependant convainquant à coté de la belle Sandra Speichert dont on n'a plus de nouvelles dans le monde du cinéma depuis ce film. Bref, un virage raté de la part du réalisateur Claude Zidi, mieux vaut se rematter "Les sous doués" (rire).
Tout est dans le dialogue. En plus d'un polar dépressif, Zidi s'offre les bons mots d'un Kaminka inspiré qui relève l'ensemble. La confrontation Bruel / Bezace fonctionne à merveille, leurs personnages évoluant au fil de l'histoire vers de plus en plus de cohérence. Un Zidi inégal, loin de la comédie pure, mais un bon polar à la française.
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