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Jérôme H
169 abonnés
2 295 critiques
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2,5
Publiée le 14 mai 2008
Très belle histoire qui a un peu de mal a démarrer et qui finit trop rapidement mais le tout est superbement joué. Seul la mise en scéne et le tempo irrégulier deserve cette fable qui travail beaucoup sur mental d'une communauté en plein doute.
ce film est la preuve qu'en France on est (ou était) capable de faire des films passionant haletant, rithmé, bien écrit, interprété magnifiquement ! Crédibilité et émotion sont au rendez vous de ce thriller rural d'entre deux guerres! une critique assez dure et réaliste d'une certaine idée de la France
Le postulat de base est excitant et la mise en place est intéressante. L'intrigue est bien développée, les acteurs sonnent juste et l'angoisse pointe parfois le bout de son nez. Une bonne ambiance donc. Le film se vautre finalement au cours de son dénouement, grand guignol et décevant. Avant, le scénario perd des personnages en route, les influences sont trop nombreuses (Rashomon, l'auberge rouge entre autres) pour que le film acquiert son propre style et ce n'est la mise en scène bien trop datée de G. Lautner qui arrange le tout (il abuse de zooms brutaux type années 50-60 et le film date de la fin des années 80). Au milieu de tout ça, P. Bruel surnage, convaincant et poignant. Il est bien épaulé par Y. Collette, dans un rôle sur mesure d'écorché vif assez touchant.Au final, je suis quand même plutôt déçu. D'autres critiques sur
J'avais adoré étant plus jeune. Des années plus tard, l'intrigue, comme par magie, se révèle assez cousue de fil blanc. Il n'en demeure pas moins que ce drame paysan, pagnolesque même, comporte une âme dramatique et que les acteurs, Bruel en tête, jouent juste. Un bon moment, bien qu'assez lent.
Belle histoire de vengeance se situant à la campagne juste après la 1ère GM qui a saignée à blanc une tranche d'âge de la population d'où un aspect un peu sinistre dans ce paisible village qui verra plusieurs meurtres s'accomplir. Du bon polar campagnard, crévindiou.
Le probleme avec les thrillers campagnards c'est qu'on se fait beaucoup chier.Rythme lent, musique lente, ambiance lourde. Reste l'interpretation des acteurs, irreprochable (meme si on a l'impression que Bruel va nous chanter une de ses musiques a chaque fois qu'il gueule). Les revelations finale sont un peu tirées par les cheveux. A reserver pour les fans de Derrick.
13 713 abonnés
12 426 critiques
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3,5
Publiée le 18 mars 2020
Une très bonne histoire criminelle mise en boîte par le rèalisateur culte des « Tontons flingueurs » . De retour de la grande guerre, Patrick Bruel va livrer son ultime combat sur fond de magie noire et de croyances ancestrales! Sèraphin Monge veut retrouver les assassins, les vrais, vingt cinq ans après les faits! il y a une vengeance et on lui a volè! il est seul mais il n'est pas mort [...] Ce qui intèresse visiblement Lautner, c'est cette vengeance à retardement où Bruel trouvait là son plus beau rôle! Et puis il y a cette maison! On a l'impression que tout le monde fait un dètour pour ne pas la voir! Est-ce le signe du crime ou le signe de l'èchafaud ? Anne Brochet, Agnès Blanchot et Ingrid Held (plus belle que talentueuse) ne sont pas dèpourvues de charme et l'ambiance de ce petit village des Alpes-de-Haute-Provence y est très vraisemblable! Bref beaucoup de goût dans les extèrieurs! Quant à Yann Collette, fort bien employè, il est une gueule cassèe qu'on ne peut oublier! Chacun sa gueule cassèe comme dirait ce dernier! Monge, c'est de l'intèrieur qu'on l'a blessè! Un Lautner mèsestimè...
"Il ne faut jamais réveiller les morts" lance un villageois à l'encontre de Bruel. Ce dernier furète et veut savoir. Il y a dans ce film un air du "corbeau" mais je ne peux pas m'empêcher d'y voir aussi un air du "château des oliviers". Pour le côté provençal, très propre, très ensoleillé et a cause de la romance qui vient un peu égayer l'ensemble et de la musique assez sirupeuse. C'est d'ailleurs étonnant car l'ambiance ne correspond pas au thème: il y a ceux qui savent, ceux qui espionnent. Le mystère est là et les morts s'accumulent. Cela reste quand même assez réussi et plus on approche de la fin, plus les gens se dévoilent. " Le poids des jours, c'est plus lourd que la haine"
une ambiance pesante qui entoure ces villages de campagne, des secrets, du mystère, des personnages inquiétants : il y a une vraie atmosphère dans ce drame qui concoure à capter immédiatement le spectateur. en plus des rebondissements qui surprennent, P. Bruel y compose un rôle puissant!
Si Georges Lautner n'était manifestement pas l'homme de la situation tant sa réalisation est impersonnelle voire maladroite, ce constat est presque secondaire. Ah c'est sûr que cela aurait été avec mieux avec un vrai auteur derrière la caméra, d'autant que le premier tiers laisse vraiment craindre le pire. Reste que « La Maison assassinée » est de ces films dont le matériel de base est tellement riche, que ce soit le récit, le contexte, le cadre ou les personnages qu'on préfère se focaliser là-dessus. Lautner a beau ne pas voir beaucoup plus loin que son nez, il faudrait vraiment être un manche pour ne pas rendre un minimum intéressant cette étrange histoire de vengeance, séduisant autant par son aspect sombre que ses seconds rôles parfois épatants (Yann Collette en tête). Dommage tout de même que cela se termine sur une note assez niaise et que Patrick Bruel soit peu crédible, mais bon... Il n'est pas si courant que l'on nous raconte une vraie bonne histoire, avec enjeux, mystères et révélations à la clé : sur ce point, l'entreprise peut valoir le détour.