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Romain Pinel
38 abonnés
696 critiques
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1,0
Publiée le 1 mars 2009
J'avais pas tellement aimé les sous doués et faire un film du même style mais de l'autre coté de la salle de classe n'est pas le kiff ultime non plus.Je fais le lien entre ces deux films parce le principe est le même , on a une situation initiale jugée trop rigide et puritaine et donc on va remédier à la situation par une série de scènes humoristiques.Honnêtement c'est amusant au début , certains gags sont bien trouvés mais au final on s'ennuie un peu.Coté casting Patrick Bruel est pas mal , les autres ça gère également et je tiens à souligner la femme obsessionnelle qui est franchement marrante.Les dialogues sont pas mal et les personnages attachants pour la plupart.Sinon pff ben c'est pas un chef d'oeuvre qu'on se passerais en boucle un samedi soir donc regardez le une fois et puis passer au suivant.
Une comédie naïve et puérile, qui se rapproche incontestablement du navet et dans la lignée des films « Les sous-douées » en version profs. Sympathique et divertissant.
Dans lequel le spectateur apprend ce qu'est une épanadiplose. Car oui, P.R.O.F.S. éduque et derrière sa subversion, invite à la réflexion. Par exemple au sujet des cours de sport, la cour étant le théâtre de pratiques rares comme le hula hoop, le ski nautique, la planche à voile, le golf ou encore le boomerang. Frédéric (Patrick Bruel), met un joyeux bazar dans ce lycée. Non sans imaginer le futur. Ainsi à propos de l'avenir d'un monde sans école, il s'enflamme : "Des cours enregistrés par des profs compétents sur des cassettes, mieux, sur des disquettes, le gosse n'aura même plus besoin de sortir de chez lui." Revu en 2024, la clairvoyance de cette réplique de 1985 frappe l'entendement. Près de quarante ans après la sortie du film, la déferlante de l'intelligence artificielle est-elle en train de donner raison à Frédéric ? Vous avez quatre heures. Et pour aller encore plus loin : "Plus d'école, la fin du calvaire pour des milliards de gens." Matière à réflexion vous disais-je. Pour reposer nos méninges, le réalisateur (Patrick Schulmann) glisse quelques blagues potaches et hilarantes, comme lorsque Charles Max (Jean-René Gossart) reçoit un ballon de basket sur la tête, et s'effondre d'un coup ! Ou encore lorsque Caroline (Isabelle Mergault) imite la chouette hulotte. Grand moment ! On en ressort avec le sourire et sans savoir ce que signifie l'acronyme P.R.O.F.S., mais qu'importe ! À (re)voir avec délectation.
Sympathique comédie dans laquelle les profs jouent aux élèves et ils jouent donc au imbéciles. Les acteurs sont assez savoureux, particulièrement Luchini, par contre, Bruel en fait trop malheureusement. c'est tres bien pensée et à la fois, c'est un questionnement quelque peu désenchanté sur la manière d'enseigner et la condition de professeur. Que se passe t-il quand de jeunes enseignants subversifs (tels que Patrick Bruel ou Fabrice Luchini , s'attaquent à leurs collègues rabat-joie ? C'est ce que montre cette comèdie très sympa de 1985, qui, bien que caricaturale, est suffisamment folle pour être amusante! Bon dommage que le film ait quand pas mal vieillit. Mais sinon cela reste culte, et dans la même veine que les sous doués et compagnie... Le film est marqué par son époque. Un langage moins rapide que d'habitude dans ce genre de film c'est vraie que pournuenncomedie les dialogue et même le film en lui même et assez lent .
Le lycée fou fou fou... j'y accroche toujours bien, Patrick Bruel dont je suis pas un fan, est ici appréciable en prof, l'acteur Laurent Gamelon en prof de physique, de bon gags à part deux ou trois. On peut voir déjà une des grandes passions de Bruel, je parle du poker, en effet il joue autour d'une table tous les jours au lycée et Fabrice Luchini est excellent en prof d'art. P.R.O.F.S est solide notamment avec de bon dialogue.
Bon dommage que le film ait quand pas mal vieillit. Mais sinon cela reste culte, et dans la même veine que les sous doués et compagnie... Une decennies, ou les comédies de se genre (à l(humour souvent potache) faisait rage! Donc là, sa ne change et coté casting ; pas mal font leur début. Un début un peu faiblard pour certains, d'autres plus sur d'eux. Le scénario est bon esprit et se laisse facilement apprécier (et puis on l'a tous au moins révé une fois dans sa vie!^^). Maintenant il y American Pir et compagnie, avant c'était des films de ce genre (parfois bien en dessous de la ceinture pour certains ; même si cela n'était pas le thème principal^^). Bon on s'mause bien et sa fait plaisir à voir. On l'a généralement tous vu au moins une fois et de temps en temps ; on le revisionne quant le programme est bien légé...
Ça fait partie de ces films qui ont marqué leur époque, laissant quelques souvenirs mémorables alors que, à bien y regarder, s'il y a une certaine ambition derrière tout ça, il n'y a guère d’histoire mais plutôt un empilement de scènes et peu de personnages vraiment creusés. La caricature à peine forcée prête à sourire, tant les interprètes y mettent de l'entrain, mais il y a beaucoup d'éléments aussi traités par-dessus la jambe, ce qui en fait un film gentiment subversif et sans conséquences. Pas besoin de se prendre la tête.
J'ai pris plaisir à revoir cette comédie que j'avais vue il y a plus de 20 ans. C'est drôle et certaines scènes sont cultes. Le jeu des acteurs est plutôt sympathique et les clichés véhiculés autour de ces profs caricaturaux sont hilarants. Bien plus drôle que les profs version 21ème siècle.
Un classique de la comédie française des années 80 qui a révélé l’acteur Patrick Bruel, jusque là cantonné à quelques apparitions chez Alexandre Arcady et qui commençait à se faire un nom en tant que chanteur. Et pourtant, son rôle de jeune prof de français cynique et libertaire qui passe son temps à se la jouer "j'ai tout vu dans ma vie", est clairement le rôle le moins intéressant du film. Mais, "P.R.O.F.S." peut compter sur un casting de choc, riche en révélations. On retrouve ainsi un Fabrice Luchini énorme en prof d'arts plastiques raté, un Laurent Gamelon excellent en prof de sports adepte de disciplines "originales", Christophe Bourseiller parfait en prof de maths faussement coincé mais également Isabelle Mergault, Guy Montagné, Etienne Draber ou encore Chantal Neuwirth. Le scénario ressemble certes à une successions de gags oscillants entre la blague de sale gosse (la barbe de Charles Marx, l'alcool dans le café...) et le plus élaboré (le discours de Michel sur son exposition éphémère de couche culotte est un grand moment) mais en choisissant un sujet aussi fédérateur que l'école sans s'encombrer de la dimension sociale (propre aux drames auteuristes), Patrick Schulmann s'est assuré l'adhésion du public et donne à son film une côte de sympathie que les années de rediffusion télé n'ont pas encore réussi à altérer. On pourra toujours reprocher au film certaines scènes moins réussies (en général, les monologues de Fred) et le jeu d'acteur parfois approximatif de certains élèves mais "P.RO.F.S." reste pour moi un film indémodable qui se regarde avec plaisir, un peu comme "Les Sous-doués".
Dans la mouvance des sous-doués de Zidi, Patrick Schulmann met en scène la vie collective d'un collège ordinaire et s'amuse à renverser les rôles. L'indiscipline qui règne est le fait de quatre jeunes profs aux idées nouvelles qui décident de s'attaquer au conformisme de leurs collègues et des élèves. Pour autant, les réflexions et sentences assénées par le prof de lettres joué par Patrick Bruel témoignent moins d'un esprit subversif que de considérations réductrices ou futiles sur l'Education Nationale, même si le regard caustique porté par le cinéaste sur les enseignants semble souvent juste. Le film est amusant grâce à sa bonne humeur et à l'impertinence qui en émane, mais les effets comiques sont parfois exagérés. Les farces commises par les profs chahuteurs et potaches sont plutôt tortueuses et peu plausibles. La mise en scène n'échappe pas elle-même à la facilité, le réalisateur n'étant pas beaucoup imaginatif et guère plus astucieux dans sa façon d'amener les scènes comiques.
Le début est assez sympa et léger avec des profs caricaturaux et des situations cocasses. Mais plus on avance dans l'année et dans le film, plus ça s'alourdit, notamment avec l'histoire de l'ado qui pense que Bruel veut lui piquer sa nana, ou celle de la prof de philo avec le prof d'EPS. De plus, en désertant un à un l'enceinte du Lycée, les "profs" plongent le spectateur dans un monde inattendu, plus réflexif, et tout devient nettement plus mélancolique (ce qui n'est certainement pas l'objet visé pour une comédie de ce genre). Bref divertissement convenable, faute de mieux.
33 ans après sa sortie, ce film a vieilli mais il est le marqueur d’une époque et, par certains aspects, est toujours d’actualité car l’enseignement n’a pas tant évolué que ça pendant ces 3 dernières décennies et les différents profils de professeurs sont intemporels. Le casting est sympa, certains gags font encore sourire, la réalisation très datée et le scénario très léger. Heureusement, côté vocabulaire, on révise la plus méconnue des figures de rhétorique : l’épanadiplose » !
Quand les profs foutent le bordel… Patrick Bruel, Fabrice Luchini, Laurent Gamelon et Christophe Bourseiller mènent le bal dans cette satire sur l’enseignement, sous l’œil de Patrick Schulmann. Quelques bons gags sortent du lot mais bien qu’amusant, « P.R.O.F.S. » n’est pas vraiment fantoche.