Oula...personne n'avait demandé quoi que ce soit à Jeroen Krabbe, et surtout pas une espèce de reflexion méthaphysique sur le rapport entre les hommes et Dieu, sur le destin, surtout si c'est pour pondre ça...Déroutant de bout en bout, ce qui conduit à l'exaspération ce n'est pas l'ambition mais la manière totalement incongrue et hachée de mener son raisonnement. Le sénario bat de l'aile dès la première demie heure, ampoulé par un schéma narratif qui se veut exhaustif. Tout déborde d'absurdité, on ne sait jamais comment, on ne sait à vrai dire même pas pourquoi tout ça se produit, pourquoi c'est si libidineux au début, pourquoi le paradis qui ressemble absolument à son antagoniste infernal fonctionne t-il comme une gérontocratie oligarchique, pourquoi les tables de la loi, pourquoi ce film dans le fond, puisque s'il ya bien une question qui reste sans réponse c'est celle-ci...