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    Une Corde pour te pendre
    Note moyenne
    3,5
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    20 critiques spectateurs

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    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2024
    « Une corde pour te pendre » est un western qui, malgré une trame assez classique, parvient à intéresser grâce à une mise en scène efficace et un suspense bien construit. Kirk Douglas y est impressionnant (il est toujours impressionnant), incarnant avec force et charisme ce cow-boy déterminé à rendre justice, tandis que Walter Brennan offre une prestation remarquable. L'histoire tient en haleine, emportant le spectateur dans une fuite périlleuse à travers le désert, magnifiquement captée par la caméra de Raoul Walsh, évoquant par moments la grandeur d'un film de John Ford. Les paysages désertiques, sublimement filmés, ajoutent une dimension presque mystique à ce voyage dangereux. Bien que certains aspects du scénario puissent sembler conventionnels, le film brille par sa capacité à engendrer tension et émotion, faisant de cette œuvre une expérience western passionnante et visuellement saisissante. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    fritzlang1971
    fritzlang1971

    26 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2011
    Ed Roden a été assassiné. Le marshall Lane Merrick et ses assesseurs sauvent in extremis Pop Keith d'une pendaison voulu par le clan Roden. Le marshall est déterminé à ramener le prisonnier à Santa Loma pour le juger mais une tempête et le clan Roden à ses trousses lui mènent la vie dure.
    Un western de bonne facture, Raoul Walsh à la caméra, des acteurs confirmés et la magnifique Virginia Mayo sont au programme de ce film plaisant à voir.
    Jack G
    Jack G

    6 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2020
    Surtout connu pour être le premier western dans lequel joue Kirk Douglas, Une corde pour te pendre reste dans les mémoires des cinéphiles comme un film mineur, avec des latences dans le scénario et un manque de profondeur psychologique chez ses personnages, mais cette réputation, qui n’est d’ailleurs pas entièrement infondée, est tout de même assez sévère.
    Après son dernier western en 1949, La Fille du désert, Raoul Walsh réitère l’expérience deux ans plus tard avec Une corde pour te pendre. Ce film est ainsi censé poursuivre la trilogie de « western psychologique » initiée par le cinéaste avec La Vallée de la peur (1947). Mais cette fois, pour une raison inconnue, le cœur n’y est pas. Des échos du tournage rapportent ainsi que Walsh se désintéressait de ce qu’il filmait, lâchant la direction d’acteur et oubliant même des pages entières du scénario. De plus, ses relations avec Kirk Douglas sont délétères et l’acteur lui-même ne prend aucun plaisir à participer au tournage. Dans son autobiographie intitulée « Le Fils du chiffonnier », Kirk Douglas déclare abhorrer Une corde pour te pendre : « Je détestais le film suivant de la Warner Brothers dans lequel je tournais : Along the Great Divide. Je le fis seulement pour remplir l'obligation qui m'était faite par contrat de tourner un film par an pour eux. […] Walsh adorait la violence. Je fus dégoûté un jour de le voir excité presque jusqu'à l'orgasme en observant une dangereuse cascade au cours de laquelle un cascadeur manqua d'être tué [...] Sur ce tournage, les animaux furent maltraités. Une corde pour te pendre a été mon premier western : je l’ai détesté de bout en bout ! »
    Depuis, ce jugement défavorable envers le film a été partagé de nombreuses fois, plusieurs critiques ayant pointé le doigt sur ses faiblesses scénaristiques, tout en soulignant néanmoins la qualité de sa mise en scène. S’il est vrai que cette dernière est réussie, il faut préciser qu’elle est tout de même sérieusement contrariée par quatre zooms hideux que l’on croirait sortis tout droit d’un film de série Z. Quant au plan de Virginia Mayo tirant la langue, on se demande ce qu’il fait là.
    Du reste, ce western ne démérite pas. Les séquences dans le désert sont dépaysantes et la fuite en avant de la troupe menée par le marshall Len Merrick (Kirk Douglas) est bien développée, à un rythme captivant. Toutefois, les personnages manquent de profondeur psychologique et le scénario est empreint d’un manichéisme assez consternant. Les rares tentatives pour donner de la consistance à Merrick sont peu convaincantes, comme cette scène de nuit où il se confie à la belle Ann Keith (Virginia Mayo).
    Avec ce rôle, Kirk Douglas fait une entrée remarquée dans le western. Ayant commencé sa carrière cinématographique seulement quatre ans plus tôt, il n’est alors pas encore une star confirmée mais compte déjà quelques beaux rôles à son actif, comme dans La Femme aux chimères, l’année précédente, réalisé par Michael Curtiz. Entretenant des relations conflictuelles avec Raoul Walsh, désintéressé du film, Douglas s’en sort plutôt bien malgré le rôle fade et sans nuance qu’il a obtenu. De même, le personnage de Virginia Mayo ne présente aucun intérêt notable, et si sa beauté est toujours agréable à regarder, parfois mise en valeur dans certaines scènes sensuelles, sa performance reste passable. John Agar, déjà connu pour ses apparitions dans les deux premiers volets de la trilogie fordienne consacrée à la cavalerie américaine, n’est pas plus convaincant, tout comme Walter Brennan, qui nous a habitué à des interprétations bien plus réussies.
    Une corde pour te pendre est donc un western difficile à classer. Son scénario manichéen peut susciter l’exaspération, les personnages sont inintéressants et les jeux d’acteur laissent à désirer. Néanmoins, la mise en scène est de qualité (la fusillade dans les rochers en témoigne), les décors valent le détour, le rythme ne lasse jamais et le happy end, peut-être trop niais et bâclé, reste cohérent. Dommage que le jugement final soit traité en seulement deux minutes.
    Un western qui ne mérite donc pas sa réputation défavorable et qui, bien qu’étant loin d’être incontournable, est agréable à regarder.
    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Jack G, ci-dessus, qui a lu les mémoires de Kirk Douglas, nous dit que l'acteur a détesté jouer ce film. C'est plus facile à dire quand on le sait, mais ça se voit un peu. Un Kirk de 34 ans avec une Virginia de 30 cela aurait dû faire tilt. Pas du tout. Ils ont des dialogues amoureux laborieux et manquant de spontanéité. Rien à voir avec le duo de Virginia avec un Joël Mac Crea de 44 ans un an avant dans "la fille du désert". Il faut dire que le scénario y était plus consistant et que les deux amants pourchassés mouraient comme Bonnie and Clyde. Kirk se rattrapera cinq ans après dans "l'homme qui n'a pas d'étoile" de King Vidor où il donne libre cours à son exubérance et où ses relations avec deux femmes n'ont rien de sentimental. L'étonnant Walter Brennan fait une prestation haute en couleurs, comme il savait faire. Ici il est encore svelte et sportif alors que huit ans après dans "Rio Bravo" il sera un vieillard claudicant. C'est ça le talent. Virginia Mayo a fait l'essentiel de sa carrière d'actrice en 1949 et 1950, avec un sommet en 1949 pour "l'enfer est à lui" en compagne fatale de l'inoubliable James Cagney. C'est une danseuse de formation, bien faite, belle, bonne actrice, physique, beaux yeux mais avec un léger strabisme qui ne sont pas sans rappeler ceux d'une jeune politicienne française actuelle. Ce film vaut surtout pour la qualité de ses images en noir et blanc, ses vues désertiques, ses cavalcades, ses cascades, ses duels, et ses chevaux. Les chevaux ont beaucoup de talent et ils sont bien montés, y compris par Virginia, mais on le savait pour elle depuis "la fille du désert". Pas le meilleur western de Walsh mais c'est visible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 août 2011
    Voici un western de Raoul Walsh qui vaut le détour! Tout fonctionne d'une façon très efficace. Un justicier sauve un homme d'une exécution arbitraire et s'oppose ainsi à un clan de bouviers très belliqueux. S'en suit une périlleuse fuite dans le désert pour livrer le présumé coupable à la justice. Comme d'habitude, Kirk Douglas place la barre très haut, accompagné d'un Walter Brennan au sommet de son art. Nous sommes captivés dès le premier plan dans cette histoire, assez conventionnelle dans sa forme, mais si passionnante (avec de grands moments de suspense et de bravoure). Le film bénéficie aussi d'une superbe mise en scène digne d'un John Ford avec de belles images du désert qui hantent l'esprit.
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