Un film qui tient parfaitement la route si on regarde son époque, Clint Eastwood dans le rôle du justicier qui en fait des tonnes et dont les méthodes ne sont acceptables que parce que le type en face est bien pire encore... Par contre, ni l'acteur ni son personnage ne sont à la hauteur du rôle de méchant (l'inspiration du serial-killer du film est tout de même Zodiac ! Excusez du peu par rapport au tueur banal qu'on nous présente ici).
Une très bonne bande-son, un scénario bien ficelé, un psychopathe bien dérangé, et un inspecteur aux méthodes musclées et au carractère bien trempé, ainsi que la fameuse réplique culte de ce dernier, "Dirty Harry" entre ainsi dans les films incontournables de l'histoire du cinéma.
Je ne suis pas très friand des Inspecteur Harry. Les films sont inégaux, le personnage de Harry est vite tourné au ridicule et les scénarios ne tiennent pas souvent la route, trop intéressés à faire évoluer (ou inversement) le caractère d'un héros dit "culte". Pour ce premier opus, l'histoire est bonne, originale, violente et sombre. Ce Némésis atypique qu'est Scorpion jette un froid dans le dos, véritable malade mental aussi méthodique que dérangé... Ses méfaits font vraiment glaçants : tirer sur une personne au hasard et ce chaque jour, puis prendre en otage un bus scolaire. C'est osé, irrévérencieux et dénué d'une quelconque pitié pour la race humaine. Le personnage de Harry le Charognard est sympathique dans cette première mouture : il est froid, presque raciste, totalement réac' et aux méthodes expéditives déjà peu appréciées par ses supérieurs. Mais le film a assez mal vieilli, la violence ne fait plus d'effet choc, le sang est trop mal réalisé (le sang dit "Argento", autrement dit la bonne vieille gouache carmin) et la musique funky n'est pas ma tasse de thé. Mais malgré la réalisation de Don Siegel et le grain vieillot, le film reste un bon polar des années des années 70, nerveux et bien ficelé.
Film Culte où Eastwood passe avec brio du heros de western à celui des temps modernes. Il y incarne un flic buté, preferant parfois faire justice lui même. Le film a aujourd'hui un peu vieilli mais c'est culte et on adore voire Eastwood prononcé la réplique culte: " SO,DO YOU BANK? " Et bon sang qu'il est gros le magnum 44!!!
Film culte par excellence comme le sont les 4 autres épisodes. Ce film est la quintescence même du film de flic et qui donc détient en lui les germes de nombreux autres films dnas les 90's qui auront ingurgiter toutes les règles du genre. Dirty Harry donnera par la suite naissance à des personnages de légendes comme peut l'être un John Mc Clane par exemple ! A mi-chemin entre le thriller et le western urbain, on évolue dans un monde déjà bien décadent pour l'époque, une ambiance bien 70's grâce à une très bonne BO (et ce n'est pas IAM qui diront le contraire les puristes comprendront vite), un acteur hors pair aussi à l'aise à San Francisco que dans les studio des western spaghetti et enfin des répliques qui sont rentrées dans le panthéon cinématographique et qui font même parti de la culture du tout à chacun sans même qu'on le sache. Bref que dire de plus si ce n'est qu'il faut le voir AB-SO-LU-MENT na !
Très bon film policier magistralement interprété par un grand Eastwood. Il incarne un flic violent qui interroge qu'après avoir tiré. Ce film n'est pas mon préféré de la série si bien que je ne l'aimais pas plus jeune, mais il lance très bien le personnage et l'histoire. Je trouve que pour son époque, la saga "Inspecteur Harry" ne vieillit pas, ne prend pas de ride.
Personnage culte de Eastwood. Mais j'ai trouvé ce premier volet décevant car irréaliste, autant dans les scènes d'action que dans les dialogues. Les personnages sont caricaturés.Les rebondissements de fin sont de trop. On a l'impression tout au long du film que les personnages ont 3 de QI, surtout le méchant. Assez décevant , j'espère que la suite pourra me faire une meilleure idée de la saga.
Ce premier volet de la série " L'Inspecteur Harry", réalisé par un maître du genre, Don Siegel, est un genre de western urbain des années 70, empreint de style baroque et mené tambour battant par son héros culte : L'inspecteur Harry Callahan. Le portrait décapant d'un flic violent et anticonformiste.
"Dirty Harry"...Un autre rôle cultissime à ranger comme pièce de choix dans l'immense ceinture de la carrière de Clint Eastwood. Ce dernier, tout juste sorti de sa grande "Trilogie du Dollar" du maestro Leone, passait pour la derrière la caméra en 1971 avec "Un Frisson dans la Nuit", un premier essai se soldant par un echec. C'est alors que la même année, Don Siegel (un autre de ses mentors) parvint à conserver la popularité du comédien en lui offrant le rôle de ce flic aux méthodes peu orthodoxes. Ce personnage ne lui valut pas que des sympathies ; on le sait, Eastwood fut accusé dde saisme et même de fascisme ! Pourtant vu aujourd'hui (c'est à dire plus de trente ans après) "Dirty Harry" apparait comme un long-métrage résolument basique voire même académique bien qu'agréable à voir cependant. La réalisation ne fait pas des étincelles, Siegel se contente d'orchestrer une vague traque policière en se concentrant sur un seul atout en réalité : son acteur principal. Sans Eastwood, ce film moyennement entrainant et le raffut qui en découla par la suite auraient été d'un tout autre impact. Le rôle d'Harry Callahan lui va comme un gant, les répliques en deviennent mémorables et il n'a ainsi nullement besoin d'imposer son charisme contrairement aux autres acteurs (surtout le tueur dont le cabotinage permanent n'en finit plus d'agacer). Pas mal.
Un classique du cinéma mais également un film qui vaut surtout pour son personnage de flic violent magnifiquement interpreté par clint eastwood. Un véritable western en milieu urbain en pleines 70'.
Et voila LE personnage culte du flic violent, irrespectueux envers sa hiérarchie et raciste que nous attendions tous! Avec une réalisation dopée à la testostérone, nous découvrons un héros loin du gentil policier rigoureux et discret mais tellement plus efficace, aussi bien pour mener son enquête que pour tenir le spectateur en haleine. Et seul le plus grand cow-boy d'Hollywood pouvait prendre ce rôle devenu une référence.
Film polémique qui permit à Clint Eastwood de lancer sa carrière hors-western, "L'Inspecteur Harry" choqua à l'époque par sa représentation extrême de la violence et son aspect irrespectueux vis-à-vis des minorités, certains critiques allant même jusqu'à taxer Eastwood de fasciste. Un flic dur aux méthodes expéditives fait face à un tueur sanguinaire n'ayant aucune logique dans ses actes si ce n'est celle du plaisir d'ôter la vie aux gens. Les deux personnages se haïssent et haïssent le monde qui les entoure, un univers violent et décadent qui ne respecte rien ni personne. Le débat autour de ce film provient sans doute du fait que Don Siegel, le réalisateur, met tout le monde dans le même panier. Aux flics incapables et faibles fait face un homme, violeur, meurtrier et totalement immoral qui tourne la société actuelle en pleine déchéance à son avantage pour assouvir ses pulsions. Harry Callahan, superbement interprété par Eastwood dont la carrière sera marqué par ce personnage, diverses suites ayant vu le jour depuis, est le seul homme qui, en agissant de la même manière que ceux qu'il pourchasse, soit à même d'arrêter le jeu de massacre. Scènes d'action sobres mais ultra-efficaces, face à face intense et démentiel, mise en scène qui place le spectateur dans un rôle de voyeuriste et donc de hors-la-loi et surtout, un flic charismatique qui fait figure de héros moderne, rien n'est laissé au hasard dans la dénonciation d'un monde qui part en couille. Eastwood et Siegel, un duo qui fera à nouveau ses preuves par la suite, nous livrent un policier classe et rentre-dedans qui n'y vas pas par quatre chemins pour nous offrir la vision d'une ville dévorée par la délinquance et la folie.