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Un visiteur
3,0
Publiée le 12 novembre 2010
Un classique du film policier avec un Clint Eastwood jouissif et la musique géniale de Lalo Schiffrin. Des scènes cultes (le bus) et le vrai savoir faire de l'époque. Un très bon divertissement.
Symbole du film policier "à l'américaine", ce film, même s'il est à mille lieues de l'ultra réalisme de "French connection", n'en reste pas moins un polar assez réaliste dans l'ensemble, extrapolant la plupart du temps mais restant assez en phase avec l'esprit de l'époque. Son héros, anti-héros plutôt, n'est pas un raciste facho mordu de la gâchette (le clin d’œil d'Harry à son collègue dans une des scènes du film le prouve), c'est un personnage complexe, déprimé, désespéré, blasé, qui a vu peu à peu ses idéaux se désagréger au fur et à mesure qu'il côtoie la fange de notre société. Révolté par certains côtés d'une justice friable, il fait son job malgré des idéaux réduit en miettes. Très violent, sans concessions, émaillé de répliques cultes, truffé de scènes reprises plusieurs fois par la suite, des rebondissements, une mise en scène parfois classique, parfois baroque (flirtant avec le western), interprété avec beaucoup de talent, un polar pur et dur, tendu, mis en musique par un génie (L. Schiffrin donc, très funky), une oeuvre crépusculaire par moments, avec un personnage principal qui vaut bien plus que sa caricature. D'autres critiques sur
Une mise en scène nerveuse avec des plans mémorables, un personnage principal charismatique à souhait même s'il est discutable, des répliques qui tuent et un méchant très méchant. Voilà le cocktail détonant d'un classique du polar qui n'a pas pris une ride. Clint Eastwood est excellent et tenait là l'un des nombreux rôles de sa vie. Définitivement culte.
Classique du film policier, Clint Eastwood très en forme avec son magnum 44, ces méthodes brutales et ses répliques cinglantes ("Do you feel lucky ? Punk !"). Certes, l'histoire est ultra-simpliste mais on est en 1972 et de toute façon, c'est Clint qui tient le film sur ses épaules, et de bien belle manière !
Imaginez ce film sans Clint Eastwood, vous avez un odieux plaidoyer pour la justice personnelle et expéditive qui sera vite oublié et jeté aux oubliettes. Vous mettez Clint Eastwood, vous obtenez un film correct, un peu vieilli certes mais surtout la naissance d'un personnage culte, détesté par beaucoup, symbolisant une autodéfense loin d'être choquante étant donné l'agresseur. Dans "Magnum Force" ou "Le Retour de l'Inspecteur Harry", on a affaire à de véritables oeuvres sur la légitimité du droit à rendre soi-même justice mais dans ce premier opus signé Don Siegel, il ne faut pas voir plus loin qu'un western urbain où (ce génie qu'est) Clint sauve tout un film aux allures de série B.
Le premier opus de tous, Dirty Harry apparaît pour la première fois sur les écrans en 1972. Son rôle, un policier endurci avec des règles expéditives, fait de Clint un maître du policier des années 1970 avec son complice Don Siegel. La scène du stade est devenue culte. Un bon film où les péripéties s'enchaînent et donc forcément, Eastwood cogne de plus en plus. Divertissant seulement.
Film sympathique, même si il me semble avoir préféré d'un poil sa suite magnum force un peu plus violente… Il n'empêche que Clint a la classe, le scénario est pas autant alambiqué que dans les autres polars où au final ça n'a plus aucun sens… ici l'histoire se laisse suivre sans problème, elle est efficace,enfin bref, bon film…
le célèbre inspecteur harry callahan dépité et violent qui se lance à la poursuite d'un sniper. il revendique ses crimes à la presse en exigeant des sommes colossales que le maire de san francisco est toujours pret à payer, mais pas harry ne veut pas traiter avec ce genre de détraqué. un mythe du cinéma américain!
1971. Véritable choc lors de sa sortie en salles, ce Dirty Harry n’a pas pris une ride tant le sujet était brûlant et visionnaire pour cette époque où la criminalité était en pleine explosion aux États-Unis... Injustement accusé de racisme, Harry Callahan est un personnage fort, issu de la classe moyenne américaine, réfractaire à l’autorité et qui aime son métier de flic par dessus tout. Habitué à des délinquants aux motivations rationnelles, il se retrouve ici confronté à Scorpio, criminel retors et incarnation du Mal. Constatant l’échec du système judiciaire, Harry Callahan se transforme malgré lui en ange exterminateur. Avec ses répliques cultes « Make my day ! », le géant Clint Eastwood apporte son charisme indéniable a ce film qui demeure un modèle de polar américain.
Epoque regrettée où le cinéma ne se devait pas d'être politiquement correct. Clint Eastwood joue à merveille le rôle du flic dépité et violent, accompagné de son fièle 44 magnum. Ce film laissera des répliques cultes dans l'histoire du cinéma. Extrême, violent, direct, bien joué, du cinéma comme on n'en fait plus.
Un très grand film. Premier épisode d'une série à succès, "L'Inspecteur Harry" est un véritable classique du genre policier. En effet, le suspense se maintient au fil d'une réalisation particulièrement soignée, et Clint Eastwood est impeccable dans son rôle culte de flic froid et implacable. L'ensemble a peut-être un peu vieilli (notamment à cause de la musique), mais ça reste du très bon cinéma.
Harry Callahan est probablement le personnage le plus culte que Clint Eastwood ait pu interpréter dans toute sa carrière. Ce flic qui dit tout haut ce qu’il pense sans en avoir quelque chose à foutre est un personnage bien incarné. J’adore Clint Eastwood, et je dois dire que ça le change un peu des westerns. Quoique, on pourrait comparer Harry Callahan à un cowboy des villes qui fait la loi et qui ne laisse rien passer. C’est un justicier, en somme. Ce premier épisode dans une saga qui en compte cinq est vraiment intéressant. L’enquête que mène Callahan est bien ficelée. L’Inspecteur Harry est sans conteste une icône.