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calamarboiteux
29 abonnés
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2,5
Publiée le 22 janvier 2010
L’inspecteur Harry (Clint Eastwood), au sale caractère et aux méthodes parfois illégales, traque dans San-Francisco Scorpio, un homme qui pratique le chantage au meurtre. Cette production a un certain style, combinaison d’images un peu recherchées, de découpages adéquats et d’une utilisation parcimonieuse de la musique. Clint Eastwood rend son personnage parfaitement crédible, les autres acteurs font pâle figure. Un scénario classique, sans surprise, avec quand même quelques belles séquences (course du héros muni de la rançon de cabine téléphonique en cabine téléphonique, séquence finale, etc.). L’œuvre est donc de bonne facture, sans plus. Se superposant à l’action, le film traite du rapport police-justice, Harry étant révolté par les juges qui appliquent une loi interdisant de prendre en compte des preuves obtenues illégalement. Ce débat existe partout, mais ce qui est gênant ici, tout comme plus tard dans certains films de Jacques Deray, c’est l’apologie du policier-justicier, avec, sous-jacente, l’idée qu’une bonne justice est une justice expéditive donnant peu de droits au prévenu. Le réalisateur aurait pu et du s’en tenir à son propos premier : réaliser un film policier.
Clint Eastwood crève littéralement l'écran dans ce film policier âpre et dur qui pose la question de la justice. L'histoire et le personnage de l'inspecteur Harry en font un film culte à tous les niveaux.
Un personnage cultissime interprété par l'excellent Clint Eastwood. L'inspecteur Harry est un polar pur et dur, parfois brutal, comme on les aime. On en redemande.
Belle unanimité dans les votes, amplement méritée. Mon acteur préféré dans un de mes film préféré : que demande le peuple. Les dialogues sont incisifs, la bo est géniale. En bref : mythique. Par contre attention, amateurs de politiquement correct, passez votre chemin
Clint Eastwood est remarquable face au serial-killer, d'un sadisme sans limite ! Un polar très rythmé, certains effets spéciaux sont un peu mal faits mais pour l'époque, on restera indulgent (la peinture rouge lors de la scène du braquage de banque). En plus de l'action, l'humour est au rendez-vous, avec les répliques de l'inspecteur et ses rapports souvent difficiles avec la hiérarchie. On ne s'en lasse pas !
Librement inspirée de la célèbre affaire non résolue dite du "Zodiac", Don Siegel (qui avait déjà dirigé Clint Eastwood dans des westerns ou dans l’excellent L'Evadé d'Alcatraz - 1979), change radicalement de registre en lui offrant un rôle sur mesure à travers ce premier opus (1972) de L'Inspecteur Harry (qui comptera 4 autres suites).
On y retrouve donc Harry Callahan, un inspecteur hargneux, violent et… raciste aux méthodes plus qu’expéditives ! Entraîné malgré-lui dans une course contre la montre pour tenter d’arrêter un tueur en série qui sévit dans les rues de San Francisco.
Clairement, on ne boude pas notre plaisir à y retrouver l’acteur dans un rôle à contre-emploi, débitant des répliques cinglantes et parfois odieuses. Particulièrement jubilatoire de le voir tenter par n’importe quel moyen de mettre fin aux agissements de Scorpio (superbement interprété par Andrew Robinson).
Don Siegel nous offre un San Francisco comme rarement on l’aura vu (les plans nocturnes sont particulièrement saisissants), le tout, subtilement accompagnée par la superbe B.O de Lalo Schifrin.
La classe d'Eastwood est incontestable. Mais en dépit de quelques répliques cultes, le film reste un thriller assez quelconque, avec son tueur caricatural... Et comme la plupart des films d'action de l'époque, "L'inspecteur Harry" a vieilli...
Un vrai régal de retrouver Clint Eastwood en policier à la gachette facile, ayant des problèmes avec ses supérieurs, un bon policier vraiment bien jouer et devant lequel on ne s'ennuie pas
Plus qu'un classique, une légende ; fondateur à l'instar de Bullit, l'inspecteur Harry va encore plus loin et nous offre un flic expéditif qui sort de la loi pour faire régner l'ordre. Le film d'une époque, celle-là même du Vietnam et d'une Amérique en pleine crise d'identité, Don Siegel a dépeint le monde tel qu'il était, brisant les tabous et nous pouvons le remercié.
Après son rôle de l'homme sans nom dans les 60's, Clint Eastwood incarne en 1971 un autre personnage qui allait marquer sa carrière au fer rouge : "Dirty Harry", policier expéditif qui tire d'abord et pose des questions ensuite. Chargé d'enquêter sur un tueur qui fait chanter la ville de San Francisco (trame très inspirée du tueur du Zodiac qui rodait à l'époque), l'inspecteur en bavera face à ce dangereux psychopathe. "Dirty Harry" n'a rien perdu de son efficacité : répliques cinglantes (dont plusieurs deviendront cultes), intrigue originale aux multiples rebondissements, BO discrète mais envoutante de Lalo Schifrin, vision presque documentaire du San Francisco de 1971, scènes d'action percutantes, et surtout des personnages sans concession. Andrew Robinson est glaçant à souhait en grand taré sanguinaire, mais c'est bien sûr Clint Eastwood qui a la vedette, charismatique en policier solitaire, taciturne, réactionnaire, et violent. A l'image du film qui ne fait pas dans la dentelle (morts sanglantes, nudité ordinaire...), ce protagoniste ambigu n'est pas là pour caresser son spectateur dans le sens du poil, et cela fait du bien à voir ! Questionnant la pertinence des lois et des institutions morales mais parfois laxistes ou inefficaces, le film nous interroge également sur les méthodes musclées de son anti-héros, très discutables sur la forme et parfois leur résultats. Une ambiguïté bienvenue, qui amènera plusieurs critiques envers le personnage ou le film, qui seront taxés de fascisme par certains, avant que la suite ne clarifie la posture morale de cette franchise pas comme les autres.
L’inspecteur Harry est un excellent film de Don Siegel. Une mise en scène correcte du réalisateur, une belle distribution avec notamment à l’affiche du film Clint Eastwood et Andrew Robinson, un excellent scénario simple et efficace, de bons dialogues, une intrigue qui fonctionne bien… bref c’est un film qui m’a convaincu et que je conseil à tout le monde, 13 / 20.
L'inspecteur Harry reste mémorable, mais si le scénario ne choquait personne il y a 40 ans, ce n'est plus le cas aujourd'hui. L'histoire est vraiment redondante, le tireur est d'une théâtralité et d'un ridicule rare, et le nombre d'invraisemblance burlesque au quart d'heure frisent des records. Toutefois malgré ces nombreuses critiques, le film sait se rendre attachant grâce à la présence de Clint, à ses bruitages d'un autre temps issus du western et à ce traitement de l'image, ces couleurs, que seul la pellicule d'alors donnait. Bref, du pour et du contre, mais un film à voir.