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Jean-luc G
65 abonnés
776 critiques
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3,5
Publiée le 9 décembre 2018
La revue America propose de revoir Dirty Harry pour mieux connaitre San Francisco à l'heure de Trump. Ce film culte n'a pas vieilli, même si le jeu de piste pour aller rejoindre le lieu de livraison de la rançon avec des appels successifs sur des téléphones fixes ne pourrait plus avoir lieu comme cela. Mais les armes à feu sont les mêmes, les activités louches dans un décor de rêve les mêmes, la tâche des flics toujours en impasse, invariablement coincés entre les articles de la constitution protégeant le citoyen et le manque de courage des politiques. Tout cela n'a pas pris une ride. On a considéré à l'époque ce film comme réactionnaire ou amoral. La réalité est surement beaucoup plus compliquée. Et plus sordide. "Ma femme est morte tuée par un chauffard, donc plus personne ne m'attend à la maison" dit Harry cyniquement. Donc je suis là pour faire le sale boulot, et le quitter quand bon me semble. Grace à un montage nerveux, l'inspecteur, en 90 mn, a ouvert le couvercle et abordé un sujet tabou et l'une des contradictions de la police dans beaucoup de démocraties. TV2 vo - décembre 2018
Le premier film de la série des inspecteurs Harry. On découvre donc ce personnage de policier implacable qui ne recule devant rien pour mettre les criminels hors d'état de nuire. Clint Eastwood est parfait dans son rôle de flic intraitable. Cette fois-ci il est confronté à un tueur qui exécute des cibles au hasard et exige que la ville de San Francisco lui verse une rançon. Le maire veut payer mais Harry ne veut pas négocier avec le tueur. Un polar très bien maîtrisé par Don Siegel et qui reste une référence dans son genre.
Avec son magnum, ses manières expéditives et ses répliques sanglantes, l'inspecteur Harry (Clint Eastwood) se met à la poursuite d'un tueur en série vraiment méchant. Bon casting, bonnes prestations, très bonnes scènes d'actions bien que pas suffisantes en nombre, j'ai tout de même hâte de connaître les suites !
Un classique revu en 2022 grâce à la critique de Quentin Tarantino dans son dernier livre "Cinéma Spéculation". Clint Eastwood est au top de sa forme. Les dialogues claquent comme jamais. Un bon divertissement, le méchant est vraiment méchant et le film a un bon rythme merci à Don Siegel le directeur. A revoir pour le plaisir "make my day"
Un film culte, mais qui vu longtemps après sa sortie, n'a pas très bien vieilli. L'inspecteur Harry, Clint Eastwood, apparait un peu comme la caricature de lui même dans un scénario qui s'étire en longueur sans grand suspens puisque aussi bien le méchant que le flic ont des comportements on ne peut plus prédictifs. Du coup, les ressorts du film sont un peu mous et on finit par s'ennuyer
Bon polar pimenté par des répliques coups de points, une BO de choix et un Clint Eastwood parfait dans ce rôle de flic taciturne. L'ensemble reste toutefois trop classique pour marquer les esprits mais l'on ne peut nier son efficacité.
Dirty Harry, ça sonne quand même mieux qu'Inspecteur Harry non ? Encore un titre traduit n'importe comment, d'ailleurs je me demande ce qu'ils disent dans la VF quand son jeune coéquipier lui demande pourquoi tout le monde l'appelle "Dirty Harry" ? Bref, nous sommes en 1971 et Clint Eastwood débute ce qui deviendra sa plus grande série de film, et son personnage le plus légendaire. Étrangement il ne change pas beaucoup de registre par rapport aux westerns, puisque les principes de ce fameux Dirty Harry sont pas loin des lois du far-west. Disons qu'il est pas vraiment pour la diplomatie. Ah ah. En tout cas qui mieux que Clint pour incarner un tel personnage ? La mise en scène est assez classique et propre aux policiers de cette époque, que l'on peut aisément comparer aux James Bond de la même période. Par contre évidemment l'idéologie de Callahan laisse perplexe, c'est clairement véhiculer une image de l'Amérique par forcément progressiste. Pas inoubliable (j'ai pas forcément envie de voir les autres...), on prend quand même du plaisir à voir le Clint jeune et plein de ressource user de son audace incommensurable pour faire reigner sa loi.
Harry Callahan est l’un des personnages phares de la filmographie de Clint Eastwood, dans cette première enquête l’inspecteur de San Francisco aux méthodes expéditives est chargé de remettre les 200 000 dollars demandés par un serial killer sévissant une fois par jour afin de mettre fin à cette tuerie. Mais Callahan ne décide d'accepter cette mission que dans le seul but de gagner du temps avant de le retrouver. "L’inspecteur Harry" est considéré par beaucoup comme un classique du cinéma policier mais en réalité les qualités de ce long-métrage sont très discutables. La mentalité générale reste en effet très bas de plafond et les répliques cinglantes balancées par Eastwood viennent parsemer de ridicule ce film se voulant pourtant sombre et violent même si certaines restent plutôt amusantes. Si elles entretiennent le divertissement et le mythe autour du personnage, les scènes d’action demeurent souvent assez irréalistes et les différents personnages très caricaturaux. Par sa capacité à toujours trouver un rebondissement, le film de Don Siegel réussit à entretenir le suspense même si son scénario est des plus banals. Malgré ses défauts et le fait que ce film ait vieillit, "L’inspecteur Harry" reste une référence indéniable du genre.
Alors je découvre un peu tardivement cette saga "culte" pour certains. Avec un peu de mesure on a quand-même une histoire très minime autour d'un tueur en série on ne peut plus caricatural (Harry n'étant pas plus dans la finesse). Et que dire de scènes embarrassantes comme celle de la tentative de suicide...encore 4 à voir dans le coffret mais là ça passe pas!
Complet Jacquard, coupe en pétard, L’inspecteur Harry promène son Magnum dans les rues sales et mal fréquentées de San Francisco. Cynique jusqu’à la nausée, il ne connait que sa justice, et elle est expéditive. Exhibitionniste en manque, tireur embusqué, braqueur de banque, personne n’échappe à la sentence du lieutenant Callahan. Clint Eastwood a eu le nez creux en apportant ce script à Don Siegel, maître es-cow-boys en tous genres avec qui il avait déjà tourné trois films par le passé. La période est charnière pour l’acteur, qui vient de passer la quarantaine, perdre son père, stopper l’alcool et réaliser son premier long métrage. Déjà célèbre pour son travail avec Sergio Leone et ses personnages mutiques dans l’ouest américain, il accède cette fois au rang de personnage culte avec ce western urbain cocktail d’hyper-réalisme et de violence exacerbée, qui malgré son parfum affriolant de seventies laisse un goût amer durant toute la projection. Brutale et dérangeante, cette légende du polar citadin étonne pourtant aussi par sa très belle photo, ses plans richement posés et la (sublime) funk vaporeuse de Lalo Schifrin. Par la suite, le détective anticonformiste rempilera quatre fois, avec des fortunes diverses – vous connaissez la règle : rien ne vaut l’original.
Si on excepte son rôle dans la trilogie du dollar de Sergio Leone, l'inspecteur Harry est très certainement le rôle le plus emblématique de la carrière de Clint Eastwood et le point de départ d'une saga policière de très grande qualité et en avance sur son temps. En effet, ce premier épisode de cette saga pose les traits de caractères d'un homme que rien n'arrête et dont la fin justifie les moyens. C'était à la sortie du film, un personnage du film policier qui n'avait pas encore était vu. Evidemment, le succès de ce film est du à l'immense charisme de l'éternel Clint Eastwood, mais également à des répliques cultes (le monologue sur le 44 magnum notamment) qui se succéderont tout au long des films de cette saga. Le film marque également par sa noirceur et son méchant qui est un vrai déséquilibré dont la folie ne semble pas avoir de limite. Le film ne prend pas non plus de gants pour nous montrer les meurtres. Une véritable réussite cinématographique et un incontournable pour les fans de Clint Eastwood ou du cinéma en général.
Le réalisateur sait mettre une bonne ambiance, de la bande son musical au visuel immersif et un scénario moyen. L’inspecteur est la loi à sa propre façon, des méthodes de cow-boy, ses déboires et son coté vicieux font rire, une enquête derrière la pourchasse du tueur fou, une véritable mise en scène prononcée.
Film très ennuyeux où il faut attendre longtemps avant qu'il ne se passe quelque chose. Le tueur est vraiment pathétique, je dirais que le film a dû vraiment vieillir, et que les bonnes critiques doivent provenir essentiellement de l'image qu'a Eastwood aujourd'hui, soit intouchable, même dans les navets. Je ne sais pas si j'aurais le courage de visionner les volets suivants, que je me suis procurés avec beaucoup d'imprudence, car, enfin, je n'en ai pas une folle envie. Peut-être si c'est moins kitsch, encore faut-il franchir la ligne qui pousse à dépasser les premières minutes de films dont on se méfie d'emblée.
Qu'il n'en déplaise à certains, ce film policier fait parti des films cultes dans le genre avec une vraie prise de position qui en heurtera sûrement...certains. Clint Eastwood prend donc pour la première fois ce rôle de flic raciste aux méthodes expéditives mais efficaces pour faire avancer souvent en marge des lois son enquête. Il a affaire ici à un vrai méchant, un psychopathe tireur et tueur au hasard, qui demande une rançon à la Mairie de San Francisco. L'enquête est savoureuse, pleine d'action et rebondissements. Mais la vraie trouvaille du scénario est à mi-film: l'erreur soit disante judiciaire qui laisse libre notre assassin! Le scénario souligne alors le cas de la récidive chez certains criminels et un parti pris qui pousse notre héros a devenir juge et bourreau. Un classique donc du polar musclé qui par ses idées ne peut laisser indifférent! La réalisation de Don Siegel est parfaite avec les scènes de nuit, la scène du stade et la scène finale! Clint Eastwood, lui, devient ici une légende!