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Kalie
61 abonnés
967 critiques
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3,5
Publiée le 21 juillet 2015
Ce premier film avec l'inspecteur Harry Callahan est un classique du genre, témoin de son époque (les années 70). On est tous derrière le personnage bourru, aux méthodes expéditives mais justes, admirablement interprété par Clint Eastwood. Cependant, le scénario un peu décousu (des missions quotidiennes interrompent la traque), l'absence de suspense (le tueur est visible trop tôt dans le film), le manque de subtilité du meurtrier (trop caricatural et exalté) sont regrettables. Heureusement, grâce à sa réalisation efficace (plans en contre-plongée) servie par une BO haletante, à la violence réaliste de certaines scènes (spoiler: la fusillade en pleine rue, la dent arrachée sur une jeune victime... ), aux répliques cinglantes de notre policier face à une administration judiciaire molle et complaisante vis-à-vis des pires monstres, ce film reste encore de nos jours tout à fait regardable.
Un pitch simple et efficace pour un film policier assez brutal pour l'époque, et qui est devenu un film culte. Pour ma part, même si le film a 45 ans, je ne l'avais jamais vu. Je l'ai trouvé vraiment très direct, avec ce charme si particulier qu'ont les (bons) films des seventies. De plus, la bande son signée Lalo Schifrin est bien sympa.
Un grand classique qui donna une mauvaise image de Clint Eastwood qui est ici parfaitement à l'aise et plein de charisme dans un rôle comme il les affectionne. Le scénario est très bien écrit et la mise en scène de Don Siegel est de très bonne qualité comportant plusieurs plans assez inventifs. Un polar violent ancré dans son époque et qui promet de très bons moments.
Symbole du film policier "à l'américaine", ce film, même s'il est à mille lieues de l'ultra réalisme de "French connection", n'en reste pas moins un polar assez réaliste dans l'ensemble, extrapolant la plupart du temps mais restant assez en phase avec l'esprit de l'époque. Son héros, anti-héros plutôt, n'est pas un raciste facho mordu de la gâchette (le clin d’œil d'Harry à son collègue dans une des scènes du film le prouve), c'est un personnage complexe, déprimé, désespéré, blasé, qui a vu peu à peu ses idéaux se désagréger au fur et à mesure qu'il côtoie la fange de notre société. Révolté par certains côtés d'une justice friable, il fait son job malgré des idéaux réduit en miettes. Très violent, sans concessions, émaillé de répliques cultes, truffé de scènes reprises plusieurs fois par la suite, des rebondissements, une mise en scène parfois classique, parfois baroque (flirtant avec le western), interprété avec beaucoup de talent, un polar pur et dur, tendu, mis en musique par un génie (L. Schiffrin donc, très funky), une oeuvre crépusculaire par moments, avec un personnage principal qui vaut bien plus que sa caricature. D'autres critiques sur
Un film qui n a pas mal vieilli du tout. Alors même si le personnage de Harry Callahan, flic franchement limite qui pue l autodéfense est finalement assez détestable, le film et l enquête eux sont vraiment prenants. Très inspiré par l affaire du tueur du Zodiac (David Fincher y fera d ailleurs allusion dans son film), la traque du tueur en série (très bien interprété par Andrew Robinson) est haletante. Ce très bon suspens vient de l excellente mise en scène de Don Siegel qui offre quelques excellents passage comme la scène dans le stade vraiment remarquable. Alors si je n aurais pas envie de passer une soirée avec l inspecteur Harry suivre son enquête m a franchement plu.
Clint Eastwood excelle dans la majorité de ses rôles ! En particulier en Inspecteur Harry, Bon film d'enquête policière même si je trouve que le film a assez mal vielli. Bon film et super rôle pour le Clint
Dirty Harry est un superbe film d'action mis en scène par un Don Siegel très inspiré et interpreté par un Clint Eastwood au sommet de sa forme dans son rôle de Harry Callahan, un flic inoubliable et sadique comme on en voit peu au cinéma... Le plus impressionant provient de la violence du scénario qui détourne les règles du genre en ne faisant pas gagner le héros à chaque fois (L'inoubliable séquence de la fille de 14 ans...), c'est surprenant mais aussi très très bon !!! Dirty Harry se parsème aussi d'une critique de la loi et de la justice (Lorsque le méchant ne peut pas être emprisonné pour des raisons que je ne dévoilerais pas...) et prone aussi la justice personnelle lors d'un final inoubliable. Un film culte !!!
Après son rôle de l'homme sans nom dans les 60's, Clint Eastwood incarne en 1971 un autre personnage qui allait marquer sa carrière au fer rouge : "Dirty Harry", policier expéditif qui tire d'abord et pose des questions ensuite. Chargé d'enquêter sur un tueur qui fait chanter la ville de San Francisco (trame très inspirée du tueur du Zodiac qui rodait à l'époque), l'inspecteur en bavera face à ce dangereux psychopathe. "Dirty Harry" n'a rien perdu de son efficacité : répliques cinglantes (dont plusieurs deviendront cultes), intrigue originale aux multiples rebondissements, BO discrète mais envoutante de Lalo Schifrin, vision presque documentaire du San Francisco de 1971, scènes d'action percutantes, et surtout des personnages sans concession. Andrew Robinson est glaçant à souhait en grand taré sanguinaire, mais c'est bien sûr Clint Eastwood qui a la vedette, charismatique en policier solitaire, taciturne, réactionnaire, et violent. A l'image du film qui ne fait pas dans la dentelle (morts sanglantes, nudité ordinaire...), ce protagoniste ambigu n'est pas là pour caresser son spectateur dans le sens du poil, et cela fait du bien à voir ! Questionnant la pertinence des lois et des institutions morales mais parfois laxistes ou inefficaces, le film nous interroge également sur les méthodes musclées de son anti-héros, très discutables sur la forme et parfois leur résultats. Une ambiguïté bienvenue, qui amènera plusieurs critiques envers le personnage ou le film, qui seront taxés de fascisme par certains, avant que la suite ne clarifie la posture morale de cette franchise pas comme les autres.
"I know what you're thinking. You're thinking, did he fire six shots or only five? Well to tell you the truth, I forgot myself in all this excitement. But being as this is a .44 Magnum, the most powerful handgun in the world and will blow your head clean off, you've got to ask yourself a question: do I feel lucky ? Well do ya, punk?"...peut-on faire plus culte que cette réplique ? Le film qui a influencé le genre pour bien des années et qui a instauré un nouveau genre de flic. Le film dénonce entre autre, certaines absurdités de la Constitution américaine comme les autorités qui ferment les yeux devant certains criminels qui sont relachés immédiatement car suivant le texte et preservant selon eux les institutions. Cette critique politique s'incorpore dans un renouveau du polar urbain brut, d'une violence réaliste. Clint Eastwood trouve en l'Inspecteur Harry une sorte de continuité de son personnage de L'Homme sans nom qui serait catapulté dans la crasse des rues de San Francisco, qui répond aux truands et tueurs par les memes moyens qu'eux. L'Inspecteur Harry est un film marquant et qui pose donc les bases de quelques grands classiques comme les films de Serial Killer et les polars crus et violents. Les scènes cultes s'enchainent nottament celle où Harry à bout de nerfs marche sur la jambe bléssée du tueur en lui demandant les yeux exhorbités où est la fille enlevée ou meme le jeu des cabines téléphoniques qui sera repris dans un autre désormais classique du film d'action Die Hard with a vengeance. Don Siegel installe Clint Eastwood dans sa mythologie en combinant les influences du western qu'incarnait l'acteur à travers ses films, et en ajoutant un sens moral très particulier au personnage de Callahan, le transformant en justicier dans le monde urbain. Clint Eastwood devient un mythe.
Don Siegel signe là un film culte qui ne prend pas et ne prendra surement jamais une ride. Apeuré par l'ombre du Zodiac, San Francisco nous livre sa version du tueur en série en la personne du Scorpion. Eastwood est phénoménal en flic solitaire et intolérant à la traque d'un mec déséquilibré qui veut faire parler de lui. Enigmatique, Harry n'est pas qu'un porteur de Magnum 44 mais aussi un justicier des années 70 qui nous montre de l'action sans trop en faire et crée un personnage qui reviendra 4 fois plus pour notre plaisir.
Ceux qui accusèrent L'inspecteur Harry de fascisme - parce qu'un spoiler: violeur et tueur d'enfants multirécidiviste est finalement abattu alors qu'il tente de tuer sa dernière victime - sont, eux-mêmes, fascistes . Dans une société civilisée, les droits des victimes sont plus importants que les privilèges des agresseurs. Un film parfait qui est devenu une œuvre culte et un classique. Quatre épisodes suivants complète La Saga de l'Inspecteur Harry (1971-1988).
Voici le role culte de Clint Eastwood!!"L'Inspecteur Harry"sorti en 1971,fit un grand tapage à l'époque,car il critiquait les lois américaines et la police,et ce de façon très virulente.Un polar dur,noir et sec;qui a inspiré toute la génération des policiers actuels.Harry Callahan est jouissif,dans le sens ou il représente l'insubordination et la justice personnelle.Il pose des questionnements éprouvants.Un flic à l'ancienne,qui suit son instinct,qui ne comprend pas la frilosité de la société en évolution,c'est un dinosaure en fait.Eastwood devient instantanément ultra-populaire,mais aussi contesté.L'homme est confondu avec son personnage.Callahan est montré comme le double du serial-killer(au passage saisissant).Un policier avant-gardiste,d'excellente facture.
Film polémique qui permit à Clint Eastwood de lancer sa carrière hors-western, "L'Inspecteur Harry" choqua à l'époque par sa représentation extrême de la violence et son aspect irrespectueux vis-à-vis des minorités, certains critiques allant même jusqu'à taxer Eastwood de fasciste. Un flic dur aux méthodes expéditives fait face à un tueur sanguinaire n'ayant aucune logique dans ses actes si ce n'est celle du plaisir d'ôter la vie aux gens. Les deux personnages se haïssent et haïssent le monde qui les entoure, un univers violent et décadent qui ne respecte rien ni personne. Le débat autour de ce film provient sans doute du fait que Don Siegel, le réalisateur, met tout le monde dans le même panier. Aux flics incapables et faibles fait face un homme, violeur, meurtrier et totalement immoral qui tourne la société actuelle en pleine déchéance à son avantage pour assouvir ses pulsions. Harry Callahan, superbement interprété par Eastwood dont la carrière sera marqué par ce personnage, diverses suites ayant vu le jour depuis, est le seul homme qui, en agissant de la même manière que ceux qu'il pourchasse, soit à même d'arrêter le jeu de massacre. Scènes d'action sobres mais ultra-efficaces, face à face intense et démentiel, mise en scène qui place le spectateur dans un rôle de voyeuriste et donc de hors-la-loi et surtout, un flic charismatique qui fait figure de héros moderne, rien n'est laissé au hasard dans la dénonciation d'un monde qui part en couille. Eastwood et Siegel, un duo qui fera à nouveau ses preuves par la suite, nous livrent un policier classe et rentre-dedans qui n'y vas pas par quatre chemins pour nous offrir la vision d'une ville dévorée par la délinquance et la folie.
Polar musclé qui aura inspiré énormément d'autres films du même genre. Clint Eastwood incarne un flic devenu une véritable icone à travers le temps, il colle parfaitement à cet inspecteur aux méthodes peu orthodoxes mais efficaces. Les polémiques n'ont pas manqués à sa sortie, ce qui a fortement contribué au statut culte de la franchise.
Un vigilante culte et fun qui reste très efficace et même assez marrant , une suite de répliques cultes et une mise en scène sale et urbaine . Dans un San Francisco en pleine libération et expansion , le scénario nous fait vivre le quotidien plein d'adrénaline et de mort d'un inspecteur aux méthodes radicales et qui doit stopper un psychopathe complexe et dégénéré , un duel caniculaire et obscur qui caractérise la limite de la justice tout en montrant le fait que la loi est indispensable , et puis les répliques de l'inspecteur restent en tête longtemps . Dans son rôle culte , Clint Eastwood irradie les rues de son charisme explosif , débitant les répliques aussi vite que les balles face a un Andy Robinson terrifiant en psychopathe et des seconds rôles aussi blasés que déconcertés . Aussi sale et dur que son héros , Don Siegel signe une mise en scène violente et franche , une plongée aussi inquiétante que déconcertante dans des lieux étranges et ambigu , c'est prenant et immersif . Un polar pur et stylé , un moment classe et assez "dirty" .