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Cinéphiles 44
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4 208 critiques
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2,5
Publiée le 29 avril 2021
Après le thriller psychotique “Un frisson dans la nuit”, le western “L’homme des hautes plaines” et l’histoire d’amour “Breezy”, Clint Eastwood se lance dans le film d’action avec “La sanction”. Le cinéaste-comédien prend le rôle d’un professeur d’art précédemment agent du gouvernement. Amateur et collectionneur, il finance ses tableaux en répondant à des contrats de tueur à gages pour un étrange cabinet. Pour sa nouvelle mission, sa cible est un tueur au service des Soviétiques. S’il accepte, il recevra un tableau de Pablo Picasso, s’il refuse, il sera dénoncé au fisc. Dos au mur, l’agent doit alors escalader le massif de l’Eiger en Suisse. Moins maîtrisée que ses précédents longs métrages, l’intrigue s’embrouille dans des explications ennuyeuses. Aussi, les décors montagneux ont extrêmement mal vieilli. Le seul argument de “La sanction” réside dans les scènes d’alpinisme, dangereuses à souhait et réalisées sans trucage. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le genre est inhabituel dans la carrière de Clint Eastwood sauf qu’aucune des trois parties du film - mise en place, entraînement, ascension - ne parvient à vraiment booster une intrigue qui ne suscite guère l’enthousiasme, en dépit de la prouesse des prises de vues sur l’Eiger. Face à une concurrence acharnée dominée notamment par James Bond, « la Sanction » fait pâle figure.
Après le très surprenant de sa part Breezy, Clint Eastwood décide pour son quatrième film en tant que réalisateur de revenir à un style d’œuvre plus conforme à l’image qu’il possédait dans les années 70 avec La Sanction. En effet, cette histoire d’espionnage et d’alpinisme est un pur film commercial des années 70. Ainsi, on y retrouve certaines caricatures qui ne passeraient plus de nos jours notamment en ce qui concerne les femmes (qui couchent toutes facilement et qui ne sont jamais dignes de confiance, tout comme les autres personnages il faut le reconnaître) et les homosexuels (le traître Miles Mellough). Toutefois, malgré cet aspect machiste, Eastwood n’oublie pas pour autant d’y inclure un peu de l’ambiguïtéspoiler: (Hemlock estime que son camp ne vaut pas mieux que ses adversaires) et de l’humanismespoiler: (notre héros se décide à frapper Pope quand ce dernier tient des propos racistes) qui le caractérisent. Il faut d’ailleurs noter que l’ambiguïté suscitée est hélas amoindrie dans la version courte qui fût exploitée dans certains pays (dont la France) qui supprima certaines scènes importantes pour cet aspectspoiler: (notamment sur la réalité des infos volées en début de film) . Cependant, même s’il y introduit certaines touches personnellesspoiler: (on peut penser qu’Hemlock abandonnant Miles en plein désert est un clin d’œil à la scène où Tuco faisait de même avec Blondin dans Le Bon, la brute et le truand de Sergio Leone) , le résultat fait partie de ses œuvres mineures (ce qui est regrettable quand on sait qu’un alpiniste participant au tournage y trouva la mort) et possède une révélation peu surprenante sur l’identité du tueur mais se suit tout de même avec plaisir (notamment pour ses magnifiques décors naturels) et reste divertissant.
Un rôle bien différent pour Clint Eastwood de ce qu'il a l'habitude de jouer comme personnage. Là, il a du texte à dire, de l'humour à faire et surtout il escalade comme s'il était un grimpeur pro. J'ai d'ailleurs eu l'impression de regarder plus un film sur la montagne qu'un film d'espionnage. Il faut reconnaître que l'intrigue de la sanction est plutôt légère et même tirée par les cheveux. Au final, un film assez moyen dans l’œuvre d'Eastwood.
Une réalisation mineure dans la longue filmographie de Clint Eastwood. Première partie plutôt bâclée qui enchaîne sur le seul véritable intérêt du film : l'ascension de l'Eiger, en Suisse. Clint Eastwood se dépasse et enchaîne les scènes spectaculaires. Sinon, rien à signaler, et rien de transcendant.
Un film qui sent bon les années 70 avec ses personnages sérieusement burnés, gouailleurs et qui ont la main leste pour enfiler les bourres-pif aux malandrins de passages et claquer les fesses soyeuses de donzelles peu farouches... (à moins que ce ne soit l'inverse). Si le scénario aurait gagné à se départir de quelques longueurs, il n'en reste pas plaisant avec ce mélange de film d'aventure "bondien" et de thriller. La "Eastwood touch" se reconnait parfaitement et permet à cet honnête divertissement de faire passer deux heures agréables, d'autant plus si l'on se laisse aller à rêver à un cinéma moderne bien plus décomplexé que celui d'aujourd'hui (entre le chien qui s'appele "paidai" et les remarques bien viriles qui volent, je me demande même pourquoi ce film n'a pas subit d'autodafé de la part de militant zélés et, bien sûr, tolérants...)
Clint Eastwood se donne un rôle à la James Bond, le résultat est plutôt mitigé. Si les seconds rôles sont plaisants et l'intrigue intéressante, il manque un peu de cohérence et de rythme à cette histoire.
Un film qui ne m'avait pas laissé un souvenir intarissable, et à cette nouvelle vision, avec les quelques rajouts de scènes du blu-ray, le fil de l'histoire est plus compréhensible. Voir Eastwood en tueur de sang froid, qui sanctionne ces cibles avec un détachement so british, est assez amusant. On assiste à un sous James Bond, on se plonge dans un univers façon guerre froide, avec le maitre du jeu qui est joué par un albinos assez retord, on voit là quelques similitude avec les méchants du héros cité précédemment. La comparaison s'arrête là, puisque la seconde partie du film, est plus à l'image de Eastwood, on quitte le côté espionnage pour se retrouver dans un film d'aventure et d'exploit. De ce point de vue, le film est assez déroutant, et assez inégal; il souffre de longueurs et ensuite de moments forts, puis de longueurs. Un film assez mineur dans la carrière d'Eastwood.
Ce quatrième opus de C. Eastwood est surement pas son meilleur en tant que réalisateur. Il va à l'essentiel comme d'habitude mais peut-être avec un côté exceesif, car j'aurais aimé qu'il développe plus les personnages. J'ai eu du mal à croire à ce prof d'art plastiques, ancien agent du gouvernement, tueur et aussi alpiniste chevronné. Et pour moi la mayonnaise n'a pas prise. Il y a de belles scènes de montagnes suisses, quelques décors à couper le souffle mais l'histoire en elle-même ne m'a pas convaincu à 100%.
J'ai trouvé le film assez moyen. Le scénario est pas mal sans plus. Cependant, on ne peut pas oculter la beauté des scènes d'escalades et d'alpinisme, ainsi que la prestation de Clint Eastwood toujours très convainquant. Cependant, je n'est jamais vraiment réussi à me plonger dans le film.
Ah ça! Nul doute que cette "Sanction" ne restera pas comme l'une des plus grandes réussites d'Eastwood, loin s'en faut! Intrigue banale, référence homophobe évidente, dialogues qui dépassent parfois le ridicule... Il est peu dire que l'on est loin de "Sur la route de Madison" ou autres "Impitoyable!" Cela dit, il nous faut pourtant reconnaître qu'au final l'ensemble se fait presque plaisant, l'action étant menée sans temps mort, les scènes de montagne sachant quant à elles faire leur petit effet. Bref, un Eastwood très, très loin d'être indispensable, mais pas forcément désagréable pour autant, à condition de ne pas en attendre trop... Vous voila prévenus.
Eastwood mineur, "Eiger Sanction" offre néanmoins quelques dialogues savoureux faisant lorgner le film vers la comédie, et surtout des scènes d'escalade vertigineuses tournées en milieux naturel. En revanche, le film a pris un coup de vieux avec son ambiance macho et misogyne ou ses personnages assez peu crédibles (un héros professuer d'art/ tueur à gages / alpiniste, un agent complètement efféminé...). Bon divertissement quand même.
Beaucoup de bonnes choses dans ce film, de belles images, un peu d'humour et un certain suspense mais des baisses de régimes et un manque de profondeur font chuter sa dynamique.
Film d’action à la James Bond, dont l’un des sujets majeurs, l’escalade, permet d’offrir aux spectateurs des cascades à répétition. La sanction est un projet qui vise un très large public et qui n’est guère profond, un film d’aventure assez banal et mineur… pourtant, étonnamment, Eastwood a décidé de se l’approprier en le réalisant lui-même, plutôt que de reléguer ce poste à quelqu’un d’autre. Si la première moitié du film nous permet de croire à une réussite, grâce à la succession de péripéties, de dialogues croustillants qui s’y trouvent, le rythme ralenti sérieusement dans les dernières minutes et le suspense décroît tout autant. Dommage, car on ne pouvait que s’incliner devant le travail effectué pour rendre la séquence finale vertigineuse. Une bonne demi-heure de moins, et un ton moins maussade auraient fait de La Sanction un film moins oubliable.
Bonjour, Clint Eastwood nous offre un film avec de surprenantes scènes d alpinisme dans ce thriller de 1975 Cela fait le job, cette intrigue sur une cordée ou un des participants qui boite doit mourir, assassiner par le personnage de Eastwood.... Les scènes de montagne sont bien filmées pour l époque.. A découvrir