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Laurent Boutonnat
10 abonnés
277 critiques
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4,0
Publiée le 19 octobre 2023
Je vois que les films de Chahine sont peu connus en France, et celui-ci est mal noté. Pourquoi ? A cause de Bonaparte qui n'est pas présenté comme étant un petit héros au torse bombé ? C'est vrai que Chahine le dépeint de son point de vue, comme un nabot qui souhaite occidentaliser les Egyptiens qui n'ont rien demandé. Forcément, les Egyptiens se rebellent. Heureusement, tous les occidentaux ne sont pas comme Bonaparte, et on s'en rend compte avec le personnage de Caffarelli qui sympathise avec deux jeunes égyptiens. Il y a également certains passages remplis d'humour que j'ai appréciés. Ce n'est pas mon film préféré de Chahine, mais j'aime ce réalisateur, et "Adieu Bonaparte" ne m'a pas déçu.
"Adieu Bonaparte", un film franco-égyptien réalisé par le célèbre réalisateur, acteur, scénariste et producteur égyptien Youssef Chahine, en 1985. Avec Michel Piccoli et Patrice Chéreau pour la distribution française, "Adieu Bonaparte" raconte la campagne d'Egypte de Napoléon en 1798 et notamment la révolte du Caire contre l'occupation française faisant suite à la guerre contre les Ottomans. Un aspect de la campagne d'Egypte peu connu en occident que le film à le mérite de traiter Un bon scénario historique, une belle reconstitution, une réalisation de qualité. Un film qui est cependant parfois difficile à suivre, avec un scénario confus. Le film est assez "bavard" et "bruyant". Le doublage français des personnages égyptien est certainement un mauvais choix, une V.O sous-titrée aurait été plus efficace. En dehors de Michel Piccoli, le jeu d'acteur est souvent peu convaincant.La direction d'acteur des figurants est faible."Adieu Bonaparte" reste un bon film, mais ne réussi pas à avoir la teneur d'une grande épopée historique. C'est pas mal, mais c'est dommage.
15ème film Compétition Festival Cannes 1985 : Un film sur la campagne d'Egypte menée par le général Bonaparte avant qu'il ne devienne Empereur et réalisé par le cinéaste égyptien le plus célèbre, avec de grands noms des acteurs français (Piccoli, Chéreau), cela est excitant sur le papier. Le film laisse une impression de fouillis sans structure, avec une prise de son faiblarde rendant les dialogues peu intelligibles. Manque d'émotion, manque d'épopée (quoique une option intimiste d'une campagne napoléonienne aurait pu être un choix artistique original), manque de définition des personnages (pour ma part, j'ai eu du mal à définir les enjeux de chaque personnage, parfois même à les distinguer). Piccoli fait du Piccoli mais son personnage de savant éclairé ne débouche pas sur un discours critique très porteur. Petit plaisir néanmoins de retrouver Patrice Chéreau en tant qu'acteur, avec un Bonaparte pas trop vitupérant mais malheureusement trop désincarné. Adieu Bonaparte, adieu mon intérêt, dommage M. Chahine.
Pour plusieurs raisons, il est difficile de ne pas décrocher du film. Premièrement, le rythme de film est très lent, et cette lenteur n'est pas bien exploitée et pas dutout captivante. Le film ne cherche pas à nous questionner sur ce qui se passe. il nous pousse à rester passif, rien n'est caché, les pensées et envies des protagonistes sont toujours divulgés dans les dialogues, parfois maladroitement. En parlant des personnages, peu sont interessants... mais surtout, pourquoi toutes les femmes du films crient tout le temps ? C'est désagréable, ça casse certaines scènes calmes, ce qui supprime tout constraste possible... Ce film est églament rempli d'éléments et de scènes inutiles. Bref, même si la morale est belle, le film a certains défauts qui ne donnent pas envie d'aller jusqu'au bout.
"Adieu Bonaparte" relate, à travers la relation du général Maximilien Caffarelli avec un jeune autochtone, la révolte du Caire durant la campagne d'Egypte de Napoléon Bonaparte. Si l'histoire ne manque pas d'intérêt, celle-ci à tendance à se perdre au sein d'un scénario confus et brouillon. La compréhension de l'intrigue en devient ainsi malaisée par moment. De plus, à part quelques exceptions (comme Michel Piccoli), les acteurs sont rarement crédibles. Si l'on fait abstraction de ces deux gros défauts, ce long métrage égyptien ne manque pas de saveurs ni d'une bonne mise en scène.
Toujours très romanesque, humaniste, poétique, le cinéma de Chahine se noie ici dans une certaine confusion. On a du mal à tirer les fils de l'intrigue, à cerner les personnages. On retiendra la composition de Michel Piccoli, étonnant en officier astronome affublé d'une jambe de bois.