Derniers Avis : La Bataille de la planète des singes - Page 2

Seule déception de la saga. Pour moi, "la bataille de la planète des singes" est le film de trop. Il n'est pas mauvais, mais n'a aucune importance, et n'apporte rien je trouve. C'était intéressant de voir spoiler: l'origine des mutants, présents dans "le secret de la planète des singes"
, mais appart cela, je n'ai pas compris la grande utilité de ce film. De plus, spoiler: la mort de Cornelius, fils de César, n'était pas du tout utile.
. Sympa à regarder, mais beaucoup moins bon que les quatre autres films de la saga.

LA BATAILLE DE LA PLANETE DES SINGES (1973): Un scénario pas très riche et sans surprise. Un césar rempli de bonnes intentions dans une société mixte où les singes dominent des hommes plus ou moins bien traités. Une enfilade de flashbacks, que tous les passionnés de cette saga connaissent trop bien, des personnages que l'on essaiera de développer et manqueront royalement d'intérêt, une histoire digne d'un épisode télé, une bataille qui aurait dû être spectaculaire, mais deviendra très navrante, fauchée. Les décors: des arbres, des cabanes en bois, une ville en ruine, des couloirs poisseux et sombres, rien de terrible. C'était le dernier chapitre de cette première saga, c'était l'épisode de trop.

L'histoire se termine avec le cinquième opus en 1973 cinq ans seulement après le premier film. alors que les singes ont pris le dessus mais pas complètement sur les humains qui ont encore des ressources pour une guerre. spoiler: Au final l'idée de César de la cohabitation s'installera.
Ce film a les composants de films d'actions de ces années et se situent dans des lieux en ruines, le tout étant assez moyennement intéressant.

La Bataille de la Planète des Singes est un film plutôt moyen mais qui offre une certaine continuité et conclusion à la saga.
L'histoire se tient mais n'est pas non plus fascinante. On retrouve l'univers et le personnage de César, mais le reste des personnage est peu convaincant. De la même manière, le film est beaucoup plus lent en termes de rythme.
Le général Kolb est un méchant bien peu intéressant : beaucoup trop manichéen et unidimensionnel pour être charismatique. C'est le général Aldo qui semble être le véritable antagoniste de ce film. spoiler: Son plan, malheureusement est particulièrement prévisible et le personnage ne semble pas vraiment brillant (c'est tout de même problématique de se dire que le complot mis en place par un personnage aussi stupide ait marché).
À noter que le film a décidé d'arrêter la démarche ridicule et absolument pas pratique du tout les précédents volets.
spoiler: La fameuse bataille (justifiant le titre du film) arrive un peu comme un cheveu sur la soupe : elle est très modérément distrayante et ne sert qu'à interrompre la tentative de prise de pouvoir d'Aldo et de permettre à César de redevenir le leader des singes.

Roddy McDowall délivre sa meilleure performance de la saga (il incarnait également Cornelius, le père de César, dans les précédents opus) : le personnage est plus empathique et plus humain que jamais.
Le film en soi offre une conclusion plutôt convenable à la saga (à la fois logique par rapport au premier chapitre et à la fois suffisamment ambiguë par rapport à celui-ci).
La musique est plus marquante (dans un style guerrier) que les volets précédents (composée par Leonard Roseman, compositeur de celle du deuxième volet).
Au final, une saga très inégale manquant cruellement de liant : le véritable héros de la saga n'apparaît que dans les 4ème et 5ème volets ; certains films semble sortir de nulle part (2ème et 3ème) tant la fin des films précédents (respectivement 1er et 2ème) ne semblaient pas particulièrement entrevoir de suite possible ; de très bons films (1er et 4ème) entourés de films très moyens (2ème, 3ème et 5ème).

Bon et bien comme le précédent opus, ce cinquième film de la saga originelle "La Planète des singes", une nouvelle fois réalisé par J. Lee Thompson et sorti en 1973, n'est vraiment pas terrible. Peu après les évènements du précédent opus, nous retrouvons César qui a réussi à mener à bien sa mission, il gouverne sur un nouveau village en essayant d'être le plus juste possible. Le scénario est donc plutôt facile mais bon, au moins, il suit le fil de la saga lancé avec le troisième opus mais malheureusement, comme le précédent film, il n'est pas très bien géré. De plus, le rythme n'est pas non plus très bon, le début est pourtant plutôt bon et on réussi à rentrer dans le film mais on décroche malheureusement trop vite car les choses, une fois mises en places, ne sont plus très intéressantes à suivre. Le côté intéressant du film, c'est que nous savons comment les singes ont réussis à réellement prendre le pouvoir sur les hommes et sur le papier, le scénario fonctionne bien, malgré quelques incohérences. La réalisation n'est pas non plus très bonne, elle est sobre et correspond bien à l'univers de la franchise mais elle ne rythme pas du tout le film qui possède donc déjà une histoire assez molle. Pour ce qui est des acteurs, nous retrouvons une nouvelle et dernière fois Roddy McDowall de nouveau dans la peau de César et le reste du casting passe plutôt inaperçu, notamment dû à des rôles à la fois pas importants et pas vraiment intéressants. Il est donc grand temps que se termine cette saga originelle car "La Bataille de la planète des singes" confirme le fait qu'il n'y a plus grand chose à raconter.

« La bataille de la planète des singes » c’est du persiste et signe d’une suite consternante de la saga « La planète des singes ». Encore un épisode d’une faiblesse élémentaire parce qu’une nouvelle fois mal pensé. Déjà pour commencer, le village de César serait à une bonne journée pour ne pas dire une bonne demi-journée de marche de la ville interdite laquelle a été détruite par une bombe atomique. Les habitants sont tous déformés selon César ; je n’ai rien vu de terrifiant. Evidemment ils sont tous contaminés par la radioactivité. Par contre le village semblerait épargné. Il y fait bon vivre même ; et en plus, il règne une saine coexistence entre singes et humains. Le champignon de la bombe atomique a dû faire un détour, un nuage à la Tchernobyl ! Un film visionnaire ! L’action est censée se dérouler près de trente ans après le précédent volet. Personne ne vieillit. Enfin, je comprends la motivation de Diane Fossey pour réhabiliter l’image des gorilles. Elle a dû voir cette saga et ça a dû la travailler ; les gorilles passent pour des bourins, des bas du front. Il était temps de faire un démenti. De cette saga piteuse, je ne retiendrai que le premier volet évidemment, et nettement supérieur aux quatre suivants. C’est à se demander si les quatre suivants ont un rapport avec le premier ! Pourtant le premier n’a rien à voir avec l’oeuvre de Pierre Boulle, si mes souvenirs sont bons, les Singes avaient des voitures, de l’électricité et avaient même envoyé un satellite dans l’espace. En soi, cette saga n’en a que le titre…

Ce cinquième opus de La Planète des Singes n'est pas aussi inspiré que ces prédécesseurs, mais reste malgré ces défauts un film très pertinent et bien maîtrisé. Ce film n'est pas aussi incarné et bien moins obsédant que ne pouvais être La Conquête de la Planète des Singes par exemple. Le tiraillement émotionnel recensé dans cet épisode est lui aussi en deçà et cède à quelque facilités. Les effets de styles sont quand à eux toujours très bons, à minima mais correct. Un bon film en somme.

Un cinquième volet de la Planète des Singes puissant, très bien scénarisé. Un bon film d'anticipation.

Dernier opus, la Bataille de la planète des singes montre une franchise qui s’essouffle et termine de nous expliquer comment se monde a basculé. Le film se fini sur une interrogation pessimiste, comme finalement l'ensemble des cinq films. Dans les années 70's les films de SF avaient pour ADN une fin pessimiste, la franchise de la Planète des singes n'en est pas exempt. Le film reste dans l'ensemble correct, mais très moyen. Il était temps d'arrêté.

[Pour situer la chronologie de l'histoire : aux alentours des années 2018-2020].
Cette fois-ci, et après sa rébellion contre l'oppression humaine, on nous relate le parcours de César, désormais roi de cette nouvelle civilisation hommes/singes. Ce cinquième épisode entame ce changement de pouvoir entre les hommes et les singes, de quoi boucler la boucle et revenir sur les pas du premier film, tout en rajoutant cependant un conflit d'espèces entre les gorilles d'un côté, et les chimpanzés et orangs-outans de l'autre. Mais c'est encore bien trop facile, les singes parlent déjà tous parfaitement (et certains seront même de véritables intellectuels), alors que nous ne sommes qu'environ 27 à 30 ans (d'après les dires de Mandemus, gardien de l'armurerie, dans la scène finale) après le précédent film, si ça ce n'est pas du développement exponentiel... On se serait également bien passé des vêtements des singes, les mêmes dans les années 2000 que dans les années 3900...à croire qu'ils ne seront pas capables d'évoluer durant deux millénaires... Quant à la bataille que l'on attend avec impatience, autant dire qu'avec moins d'une centaine de combattants, elle sera bien loin d'être épique. Cette saga originale de "La planète des singes" aura soulevé bon nombre de questions intéressantes sur la nature humaine au fil de ses épisodes (ce sera d'ailleurs cet aspect qui forgera une grande partie de son intérêt, sans pour autant oublier sa dimension fantastique et son concept de science-fiction). Une idée formidable donc, mais pas mal de failles dans le scénario tout au long de ses suites. Il était temps de clore cette aventure, qui aura tout de même su nous entrainer malgré des épisodes en dents de scie.

Le dernier opus de la première saga "La planète des singes" est critiquable pour sa mise en scène plus que quelconque due à un budget ridiculement petit mais reste tout de même assez correct. Les années ont passé après la rébellion des singes sur l'humanité, ils vivent désormais en harmonie avec les humains dans une sorte de ville construite en harmonie avec la nature. Cependant, des humains mutants vivent dans les sous-sols de la ville du précédent film, rasée par une bombe, et vont décider de prendre leur revanche sur César et son clan. Parallèlement, le gorille Aldo se révèle de plus en plus agressif et aimerait bien que les singes soient dirigés par quelqu'un de plus radical à l'égard des humains.. L'écriture est beaucoup moins subtile que pour les précédents films excepté peut-être le 2 spoiler: (le plan final du film montrant une statue de César en train de pleurer est maladroit car beaucoup trop symbolique)
mais garde tout de même son lot de surprises et de bons moments spoiler: (la rivalité entre César et Aldo, et surtout l'histoire autour du meurtre de Cornelius, le fils de César)
. L'orang-outan Mandemus est un personnage intéressant car il offre une critique de la violence humaine que les singes imitent involontairement spoiler: (ce qui sera souligné par la fin du film où l'on réalise qu'à partir du moment où un singe a tué un singe, ils ne valent finalement pas mieux que les humains)
. Mais encore une fois, on a vraiment du mal à rentrer dans le délire à cause d'un budget beaucoup trop petit pour un film mettant en scène des affrontements entre singes et humains (les scènes d'action sont assez risibles et les masques des singes, réutilisés depuis le premier film pour la plupart, commencent à prendre un sérieux coup de vieux). Les décors du film sont plus que convenus, la plupart des scènes se passant dans une nature parsemée de quelques cabanes, ce qui est beaucoup moins convainquant que ce qu'on a vu dans le premier film. Un film au final assez regardable mais beaucoup trop convenu pour pleinement convaincre.

La le manque de budget est assez cruel, en particulier sur les décors et le maquillage de plusieurs singes. Cet opus n'était pas réellement nécessaire car il ne montre pas grand chose. C'est sympa mais sans plus.

A la fin du précédent, je me suis demandé ce qu'ils allaient bien pouvoir raconter dans ce nouveau volet. Le film précédent étant très aboutie. Autant le dire tout de suite, le film m'a beaucoup moins emballée que les deux précédents. En effet, j'estime que cette partie ne méritait pas forcément un long métrage. On sent un peu l'épuisement, un éternel recommencement dans le scénario. Même si, finalement il devait être nécessaire pour l'aboutissement. J'aurais d'ailleurs adoré, que dans la scène finale à l'école soit présent Cornélius et Zira sa aurait été sympas. On ne change pas une équipe qui gagne, le film est égal au précédent du point de vu de sa réalisation. Une continuité qui n'est pas déplaisante. On est toujours aussi attaché aux personnages et on a plaisir à les retrouver. Il n'était pas forcément nécessaire pour cette saga, mais il n'y a pas non plus cette sensation du film de trop. C'est ainsi que s'achève cette saga, que j'ai eu grand plaisir à découvrir et ce jusqu'au bout. Une franchise qui mérite d'être vu et laisser de côté votre résistance envers "les vieux films" ce sont vraiment les meilleurs. Il n'y a plus qu'à attaquer la suite... je ne suis pas certaine qu'elle soit aussi positive.

Après avoir gâché l'épisode précédent, J. Lee Thompson reprend la caméra et fait, heureusement, mieux en matière de mise en scène. Le récit, malgré quelques maladresses, est dans la continuité des deux épisodes précédents et propose des personnages et des rebondissements efficaces.

Et voilà ça y est, avec ce film la saga a officiellement touché le fond ! Tout dans ce film est mauvais, que ce soit l'histoire complètement naze et inutile ou les maquillages de singes qui ont atteint leur niveau de médiocrité absolue en passant par des personnages dont la présence à l'écran et le charisme ne dépasse pas celui d'une huitre : tout est mauvais. Le scénario n'est guère passionnant, les dialogues risibles et les scénaristes ont eu l'audace de faire revenir l'un des pires éléments du second film : spoiler: les humains mutants
. Pour finir, parlons de la fameuse bataille à laquelle fait référence le titre : tout simplement ridicule, de bataille cette chose n'en a que le nom. On se retrouve juste avec quelques clampins qui se battent accompagner par des effets qui n'ont rien de spéciaux. Un ennui total, une honte. Par chance le massacre de la franchise s'arrête avec cette purge.