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Jiminou76
6 abonnés
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4,0
Publiée le 13 juillet 2016
Un excellent film qui a très bien vieilli. Hormis les choré de combat très GRS, l'ensemble tient toujours aussi bien, d'autant plus que voitures et décors ne font pas seulement crades, ils font encore plus vieux aujourd'hui. Un pitch simpliste laissant place à une ambiance inquiétante, et des personnages caricaturaux c'est sur, mais présents. Dommage que la ville ne s'expose pas un peu plus indépendamment de la vie des gangs dans sa vie nocturne, mais à mes yeux, son plus gros point faible reste la fin et ce climax qui ne mène à plus de déception qu'autre chose, avec un retournement de situation là encore très simpliste.
Ce film n'est pas de ma génération mais je l'ai trouvé absolument génial. Si vous cherchez la profondeur dans le scénario, passez votre chemin car il est très basique, quoique inspiré d'une épopée grecque. Ce qui fait 90% du charme de ce film, c'est son AMBIANCE. L'atmosphère très 70's, les décors glauques, les costumes dérangés (si nos lascars de cité s'habillaient comme ça, ce serait encore plus flippant), la musique envoûtante (très funky). En plus, les dialogues sont géniaux : "les putes sont armées !", "je vais t'mettre cette batte en plein dans le cul et te la faire sortir par la bouche" ou encore "j'en ai marre de faire du demi-fond". Là encore, ne cherchez pas la profondeur, appréciez simplement l'ambiance et l'humour. Les 10% restants qui FONT de ce film une oeuvre d'art sont les bastons, particulièrement celle dans les toilettes avec les punks. C'est juste hardcore. J'ai adoré ce film et si j'avais les moyens, j'en ferais un remake encore plus violent. En attendant, je vous le recommande chaudement si vous aimez les ambiances glauques et rétros, la musique funk et les bastons à l'ancienne.
Lorsque Walter Hill réalisa en 1979 "The Warriors", rien ne prédestinait à ce film de durer autant dans le temps. Car si au premier abord (costumes, look, bande-son) peut paraître quelque peu désuet, un bon coup de vieux disons-le, le propos reste toujours d'actualité. Le phénomène des bandes. Ici, l'intrigue démarre précisément où lors d'un grand rassemblement de rue, parmi lesquelles les bandes principales de la Grande Pomme sont conviées, le grand orateur est assassiné durant son discours. Le crime est injustement attribué aux Warriors, se retrouvant traqués du Nord (Bronx) au Sud (Convey Island, leur quartier) de New York.La ville devient alors un jeu de pistes gigantesque, dans lequel le danger est à chaque coin de rue, ou à travers les couloirs de métro. Ce qui fait la grande force de ce film, à mi-chemin entre le pamphlet politique (focus sur le niveau de criminalité réputé du NY des 70/80s) et la réflexion sociologique (l'appartenance à une bande, ses codes vestimentaires...), c'est l'exercice de style recherché par son réalisateur, dont l'aspect préfigure le survivor movie. Avec un casting inconnu (mis à part James Remar et David Patrick Kelly), une atmosphère particulière chère aux films de genre de cette époque, The Warriors s'impose comme un film générationnel, une curiosité à voir pour sa portée. Et ce malgré ses défauts (montage parfois hasardeux, prestations pas toujours heureuses). A noter en fil rouge, les apparitions de la "voix" de la radio (dont on ne voit que la bouche), procédé scénaristique et stylistique audacieux.
Ce film a été culte pour moi avant même que je le vois : un camarade de classe qui avait pu le voir la veille au soir (je n'avais pas le droit de veiller quand j'avais cours le lendemain) avait égayé le cours de dessin en racontant le film. Je me souviens encore de lui chantant "Warriors, la partie va commencer". La V.O. est meilleure. Ce film correspond parfaitement à la définition du film culte. Un film qui n'a pas été un énorme succès, mais qui a fait parler et qui a eu une influence non négligeable sur le monde culturel. D'un point de vue formel, le générique et les transitions de l'animatrice radio sont géniaux, la musique aussi. L'histoire peut se résumer à un survival urbain ancré dans les seventies. Les gamins d'aujourd'hui trouveront généralement ce film pas crédible car ils trouveront bizarre que les bandes ne s'entretuent pas à coup de kalach, uzi et autres armes à feu. Ce film était un novateur et subversif à sa sortie en 1979, le speech de Cyrus au début du film étant un veritable appel à l'anarchie, et peu de gens pouvaient se représenter l'existence de bandes protégeant leur territoire à coups de surins, de poings et de battes de base-ball. Aujourd'hui, son interdiction aux moins de 18 ans à sa sortie peut faire sourire.
Habituellement j'aime le cinéma de Walter Hill, et je trouve que ses films vieillissent plutôt bien. Mais pas là... le film tombe vite dans le ridicule voir dans la caricature. Les décors et l'ambiance assez angoissante de N-Y by night le sauve du nanar.
Les guerriers de la nuit est un film culte parlant de gangs de New York fin 70/début 80. Avec une esthétique très marquée : ruelles taggées, métro, bâtiments à l'abandon et bien sûr le fait que tout se passe la nuit, le film impose une patte qui lui est propre. On y retrouve une floppée de gangs au look iconique (qui frôle le ridicule, mais dans le contexte du film reste crédible), et parmi eux les Warriors, un gang qui sera pris en chasse pour un crime qu'ils n'ont pas commis. La réussite du film, c'est de réussir à créer une réelle sympathie pour les Warriors (qui sont quand-même de jeunes drogués violents), et donc de gagner en tension, car le danger est partout, et ça se ressent. Un film sur une jeunesse désœuvrée, passionnant et avec une esthétique unique, même s'il vieillit un peu. Je recommande.
Un navet irregardable de la part du plus grand imposteur du cinéma d'action des années 80! Avant le très creux 48 heures et l'ennuyeux Sans retour (entre autres), Hill nous offrait cette plongée dans la nuit urbaine en compagnie de ces bandes de guignols sans personnalité qui s’entre-tuent pour une raison qu'on oublie assez vite. On suit donc des courses-poursuites bêtes et méchantes avant de s'endormir d'ennui devant ce truc au scénario inexistant et à l'interprétation digne d'amateurs.
simple, basique mais terriblement efficace. Les guerriers de la nuit a son propre univers. Grâce à une mise en scène aux ambiances particulières et stylisées mais également grâce à des acteurs qui sont 100% leur personnage, le réalisateur Walter Hill capte son spectateur jusqu'au bout de son voyage nocturne.
Dans le Bronx, lors d'une manifestation réunissant toutes les bandes de New-York, le grand manitou des loubards est abattu d'une balle dans le bide. Le meurtre est attribué aux Warriors qui n'y sont pour rien, et ces derniers vont devoir lutter bec et ongle pour rejoindre leur base. A défaut d'être un réalisateur de génie, Walter Hill était le tributaire d'une certaine maîtrise. Un film comme « Hard Times » en est la parfaite illustration. Véritable brûlot pour l'époque à laquelle il est sorti, « Les guerriers de la nuit », très inspiré de « Orange mécanique » se déroule de nuit dans un New-York mal famé et super cradingue. Un New-York étant le reflet d'un pays malade et secoué par des crises sans précédent. Y a des flics à tous les coins de rues, les métros et les murs sont tous tagués, c'est bourré de tripots etc… Comme dans le film précédemment nommé, Hill fait de nouveau preuve d'une bonne maîtrise notamment lors des courses poursuites à pied et quand les bandes de loubards se mettent sur la tronche dans des combats où tous les coups sont permis (la scène dans les toilettes). Une petite trouvaille est à noter également avec ces transitions faites à l'aide de planches de bandes dessinées. Le tout dans une atmosphère poisseuse à couper au couteau. Par contre, il y a un truc qui va pas : le look des loubard. D'accord, c'était dans l'air du temps à la fin des années 70, mais de nos jours c'est terriblement ringard. Impossible de ne pas esquisser un sourire à la vue de la bande de loubards habillés en joueurs de base ball avec de la peinture sur la figure. Le jeu d'acteur n'est pas fabuleux non plus. A part ça, rien d'autre à reprocher. Le propos n'a pas changé, tout est encore d'actualité 35 ans après…
Dans le New-York des 70's, les "Warriors", un gang de voyous, sont accusés à tort d'avoir assassiné un leader charismatique du milieu. Ils vont alors passer une nuit infernale pour tenter de regagner leur territoire, traqués par la police et les gangs rivaux. Ce film de Walter Hill dispose d'un pitch très basique, mais il s'avère rapidement très efficace. Le spectateur se retrouve embarqué dans cette poursuite dynamique, rythmée par une BO funk-rock de bel effet, et par des affrontements graphiques soignés. La mise en scène de Hill est souvent inspirée, tandis que le réalisateur s'appuie sur de jeune acteurs charismatiques (qui malheureusement ne connaîtront pas de grandes carrières). "The Warriors" est également une peinture, certes caricaturale, du monde des gangs, mais pointe du doigt les laissés pour compte du système US. Une réussite.
Dans son "Les Guerriers de la nuit" (1979) Walter Hill peint un New York agonissant de la fin des 70's, à la fois crasseux et où pullulent les prostituées et les gangs en tout genre qui se livrent une guerre de territoire. Le pitch est simple mais efficace : à l'initiative d'un leader de l'une d'entre elles les différentes bandes de la ville se rassemblent cependant la réunion dérape et vire au bain de sang, les Warriors, l'une des bandes se voit accusé injustement et va donc être poursuivi par toutes les autres sur le chemin du retour vers leur quartier de Coney Island. Le scenario est tiré d'un livre et tient bien la route du début à la fin et maintient notre curiosité. Le film est incroyablement stylisé pour son époque : la photographie est tout simplement magnifique tout comme les costumes et la bande son colle parfaitement bien à la période et à l'ambiance. Le casting est bon et le jeu d'acteur l'est aussi notamment en ce qui concerne Micheal Beck dans son rôle de meneur improvisé ainsi que James Remar (Ajax) et Deborah Van Valkenburgh (Mercy) qui ajoute aussi une touche féminine spéciale mais appréciable. La violence est bien présente et ce long métrage devait être jugé comme très violent pour les spectateurs de 1979 même s'il a la volonté de ne pas faire de voyeurisme de la violence (peu de sang ou de mort bien visible). Le film connait malheureusement certaines longueurs et peu paraître parfois ennuyant car l'action ne vient pas alors que le réalisateur voulait mettre en avant la tension et une sensation d'étouffement mais l'effet recherché s'est éteint aujourd'hui car le film a quelques peu vieillit. En outre, les combats sans être kitch ne sont pas à la hauteur en plus d'être trop rares. En bref, "Les Guerriers de la nuit" serait un bon film d'action et un bon thriller, peut-être même culte pour son époque mais qui a trop mal vieillit, on passe pas loin de la pépite cinématographique, c'est dommage.
Un film d action ou "la baston" passe au second plan derrière le sous texte politique. Le Pitch: à l initiative d un leader de l une d entre elles les différentes bandes de New York veulent s unir pour prendre le contrôle de la ville. Ce chef va se faire assassiner au cours d une assemblée et les Warriors une bande de Coney Island se voit accuser du meurtre et va donc être poursuivi par toutes les autres sur le chemin du retour vers leur quartier. Le film traite d une prise de conscience des classes défavorisées de leur sort mais aussi de la force qu elles peuvent représentées si elles sont unies. Mais aussi de la difficulté de cette union : c est le un membre d'une bande qui va assassiner le leader en question et faire voler en éclat le projet. Le film traite aussi du désespoir d une jeunesse qui ne voit aucun avenir et qui est prête à se battre pour se donner une importance et un rôle pour un carré de bitume. Il traite également de la violence féminine avec la présence de bande de filles. Au niveau de la violence le film fait le choix d une forme de réalisme dans les bagarres (il n y a pas de gunfight improbable) mais cela donne par moment un côté mal foutu et vieillot au film. Les costumes des différentes bandes donnent aussi un vrai particularité au film, mais pourra passer pour kitsch au yeux de certains (le meilleur exemple étant la bande qui met des tenues de base ball). Alors si les Warriors a part moment un côté trop old school il est un film qui mérite d être vu car sortant des sentiers battus.
C'est probablement l'un des films les plus marquants de cette époque, l'une des perles qu'a réalisé Walter Hill qui filme ça comme un western avec une redoutable efficacité, sur la musique carrée de Barry de Vorzon, sans vedettes, mais avec de jeunes acteurs crédibles, dont James Remar sortira du lot et mènera une intéressante carrière. C'est la vision hyper réaliste de la guérilla urbaine que des gangs newyorkais commettent pour conquérir un quartier, et l'acharnement qu'ils montrent pour le garder et le défendre, un peu comme ces animaux qui pissent pour marquer un territoire. Je n'avais pas revu ce film depuis au moins 30 ans, et il a gardé toute sa force...
Walter Hill est un cinéaste inégal mais très solide sur le plan du cinéma d'action, et dans "Les Guerriers de la nuit" il prouve avec une grosse dose de maestria cette grande qualité en filmant avec intensité et sans le plus petit temps mort une fuite à travers un New York nocturne et dystopique. Donc les amateurs de cinéma d'action seront comblés... Mais ceux qui veulent quelque chose en plus devraient être satisfaits aussi, car Hill est particulièrement inspiré. Difficile d'oublier cette voix au micro dont on ne voit que les lèvres, cette sorte de mythologique autour des gangs, ces derniers ne cachant leur volonté d'imposer leur pouvoir, les membres du gang pourchassés qui ont parfois des allures de bêtes traquées et pour lesquels on ne peut pas s'empêcher de ressentir de l'empathie, des personnages assez consistants malgré un aspect monolithique volontaire. Et puis la profondeur est au rendez-vous car difficile de ne pas y voir la critique d'une société américaine qui se veut en apparence civilisée mais qui ne peut s'empêcher de revenir sans cesse à des comportements primaires. Tout cela fait de "Les Guerriers de la nuit" est une oeuvre originale, percutante et même intelligente.