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Un visiteur
2,5
Publiée le 22 septembre 2008
Apres avoir attendu longtemps de voir ce film, j'avoue avoir été décu. On parle de scenes de combats, mais moi j'ai plus vu des mecs passer leurs temps a courir plutôt que de se battre. Seuls la scene des toilettes sort du lot. On a également l'impression que Walter Hill a baclé sont film tant la scene final ce termine vite. Trop vite. Une petite déception...
Waoh! C'était LE film que je recherchais! Je recherchais un film possédant les éléments suivant : gangs, NYC, nuit, et années 80. Et voilà donc un film contenant tous ces éléments. Un film qui fait kitsch mais pas trop (surtout les tenues des différents gangs, faut vraiment voir ça au moins une fois dans sa vie!) Un film qui, je pense, va bientôt faire partie de ma DVDthèque. Une perle rare, on se croirait dans un vieux beat 'em up sur Megadrive, genre Streets of rage!
Les Guerriers de la Nuit est un film que mon beau-père m'a fait découvrir sur petit écran, n'étant pas né à l'époque de sa sortie. Je dois dire que mon sentiment était partagé après avoir visionné cette oeuvre. Sa lenteur ne me plaisait pas, la crudité (parfois) des dialogues non plus, les personnages ne m'avaient pas parus très attachants, l'histoire trop linéaire, et la musique, typique de ces années cinématographiques, mauvaise. Mais je lui trouvais immédiatement d'indéniables qualités : une mise en scène inventive et originale, une atmosphère très particulière, difficile à décrire, mais prenante, un héroïsme franc et sans détours que nous démontre le personnage principal au cours de son odyssée, telle une moderne incarnation d'Ulysse, plein de courage et d'intelligence pour retrouver sa patrie. Et puis, en y repensant, j'ai trouvé finalement que ces gentils guerriers avaient quelque chose de sympathique. On se sent concerné par le destin de ces hommes et on souhaite qu'ils réussissent, alors qu'il ne leur est pas permis d'espérer puisqu'ils doivent traverser d'immenses quartiers ennemis. L'histoire dégage une certaine poésie et a finalement un caractère d'universalité, à l'image du récit antique dont elle s'inspire. Le film mériterait d'être retourné aujourd'hui, mais avec le tact nécessaire pour préserver l'esprit de l'oeuvre de Walter Hill. Aurons-nous cette chance bientôt ?
A la fois cultissime et kitschissime. Les guerriers de la nuit connu un franc succès auprès de la jeunesse des années 70-80 certainement pour son côté violent et subversif. Il fut d'ailleurs interdit je crois aux moins de 18 ans au États-Unis (les scènes où l'on voit des flics se faire tabasser y sont pour beaucoup). Les personnages caricaturaux et les dialogues balourds plombent l'oeuvre de Walter Hill (peut-être à cause de la version française) mais il n'en demeure pas moins un film intéressant par l'atmosphère sombre qui s'en dégage et les superbes plans nocturnes des rues de N.Y. Les transitions façon B.D sont parfaites et reste surtout l'inoubliable :"warriors...la partie va bientôt commencer..."
Excellent film!... Même s'il est vrai que les "voyous" sont bien loins de ceux de maintenant! (finie la belle epoque ou le voyou se reconnaissait par son blouson noir et sa casquette en cuir...) La bande son est excellente! a voir en VO!
Loin d'être un film de ma génération, il n'en demeure pas moins que "Les Guerriers de la Nuit" mérite amplement son statut d'œuvre culte. Pour commencer, nos amis les "Warriors" sont attachants, j'ai personnellement eu une préférence pour Ajax, le gros bras de la bande, arrogant et toujours prêt pour une bagarre. Le scénario est simple, mais efficace : une course poursuite pour les 9 membres des "Warriors" qui doivent traverser New York du nord au sud, du Bronx à Coney Island, tout en évitant les autres bandes qui sont à leurs trousses. Walter Hill combine ici terriblement bien les scènes de castagne chorégraphiées avec les transitions en cases de comics et avec les costumes stylisés et uniques au possible (les vestes en satin des "Electric Eliminators" remportent sûrement la palme). "Les Guerriers de la Nuit", un film qui devait être un véritable coup de poing à l'époque (sans mauvais jeu de mots), et qui inspira notamment le clip du single légendaire "Fight Music" du groupe D12 ou encore le mythique studio de jeux vidéo new-yorkais Rockstar Games qui publiera, en 2005, un jeu basé sur le film.
Presque 20 ans après l'avoir vu pour la première fois j'ai à nouveau apprécié ce film certes un peu ringard mais l'ambiance reste spéciale, les acteurs bons et le résultat excellent. J'attend maintenant le remake mais on ne pourra qu'être déçu .. un film culte
Un film vieux d'une trentaine d'année, mais très bien réalisé. Le saut dans le temps peut être tenté, vous ne serez pas déçu! Une chasse à l'homme organisés par les différents gangs de la ville totalement prenante du début à la fin avec des protagonistes très caricatural. A voir!
Trés bon film , trés beaux décors new-yorkais ( entièrement tourné en extérieur et de nuit ). Ce film reste aujourd'hui comme l'un des must dans le genre ; la b.o est trés sympa ; seul petit bémol , les costumes de certains gangs sont " d'époque " ! Une réussite donc.
Culte ? Ouais bon, c'est pas ma génération alors je vais être tolérant. En comparaison tout de même il y a Orange Mécanique qui est d'un autre niveau. Je retiendrais cependant une atmosphère typiquement 70's à New York avec son métro-graffitis et ses bandes rivales qui font un peu sourire tant c'est kitsch aujourd'hui. Je m'attendais à plus de violence et de scènes choc donc un peu déçu.
Lorsque Walter Hill réalisa en 1979 "The Warriors", rien ne prédestinait à ce film de durer autant dans le temps. Car si au premier abord (costumes, look, bande-son) peut paraître quelque peu désuet, un bon coup de vieux disons-le, le propos reste toujours d'actualité. Le phénomène des bandes. Ici, l'intrigue démarre précisément où lors d'un grand rassemblement de rue, parmi lesquelles les bandes principales de la Grande Pomme sont conviées, le grand orateur est assassiné durant son discours. Le crime est injustement attribué aux Warriors, se retrouvant traqués du Nord (Bronx) au Sud (Convey Island, leur quartier) de New York.La ville devient alors un jeu de pistes gigantesque, dans lequel le danger est à chaque coin de rue, ou à travers les couloirs de métro. Ce qui fait la grande force de ce film, à mi-chemin entre le pamphlet politique (focus sur le niveau de criminalité réputé du NY des 70/80s) et la réflexion sociologique (l'appartenance à une bande, ses codes vestimentaires...), c'est l'exercice de style recherché par son réalisateur, dont l'aspect préfigure le survivor movie. Avec un casting inconnu (mis à part James Remar et David Patrick Kelly), une atmosphère particulière chère aux films de genre de cette époque, The Warriors s'impose comme un film générationnel, une curiosité à voir pour sa portée. Et ce malgré ses défauts (montage parfois hasardeux, prestations pas toujours heureuses). A noter en fil rouge, les apparitions de la "voix" de la radio (dont on ne voit que la bouche), procédé scénaristique et stylistique audacieux.
Après ce premier quart d'heure époustouflant, je croyais au chef d'oeuvre. Le reste du film est très bon, mais j'ai quand même ce petit regret. Les décors sont superbes, les musiques sont exellentes, l'ambiance est magique, les gangs réussits, les acteurs se déchaînent dans se qui restera le rôle de leur vie, et la réalisation juste dans les plans et les ralentis. Dommage que la durée ne soit pas plus conséquente pour profiter de toutes les bandes présentées dans le générique. Sinon, le film a certes vieilli, mais c'est toujours avec un grand plaisir qu'on le retrouve pour profiter encore et toujours de cette atmosphère unique.