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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 octobre 2009
C'est avant tout le jeu vidéo The Warriors de Rockstar Games sur Playstation 2 qui m'a incité à voir ce film. Prenant, et violent, cette oeuvre dénonce la haine et la guerre des gangs qui ont ravagé et ravagent encore les Etats-Unis. Un film correct, mais pas exceptionnel... Il faut aimer le genre et les seventies !
Découvert, comme pour beaucoup je pense, grâce au jeu The Warriors, j'ai vraiment pris plaisir à retrouver l'univers du jeu dans ce film, qui m'a fait prendre conscience d'une très bonne chose : le jeu est extrêmement fidèle au film. Et c'est assez rare pour être souligné !
Le film se démarque par cette ambiance froide et sale des ghettos new-yorkais, des territoires de non-droit contrôlées par des gangs. Mais pas une fois ce film ne nous sert un discours moralisateur sur la violence, sur les gangs. Pas de dénonciation facile des conditions de vie, de l'horreur de ces vies. Ce monde nocturne est présenté tel quel, les personnages de façon très normale, pas posés en victimes de leur condition de vie.
Dans son "Les Guerriers de la nuit" (1979) Walter Hill peint un New York agonissant de la fin des 70's, à la fois crasseux et où pullulent les prostituées et les gangs en tout genre qui se livrent une guerre de territoire. Le pitch est simple mais efficace : à l'initiative d'un leader de l'une d'entre elles les différentes bandes de la ville se rassemblent cependant la réunion dérape et vire au bain de sang, les Warriors, l'une des bandes se voit accusé injustement et va donc être poursuivi par toutes les autres sur le chemin du retour vers leur quartier de Coney Island. Le scenario est tiré d'un livre et tient bien la route du début à la fin et maintient notre curiosité. Le film est incroyablement stylisé pour son époque : la photographie est tout simplement magnifique tout comme les costumes et la bande son colle parfaitement bien à la période et à l'ambiance. Le casting est bon et le jeu d'acteur l'est aussi notamment en ce qui concerne Micheal Beck dans son rôle de meneur improvisé ainsi que James Remar (Ajax) et Deborah Van Valkenburgh (Mercy) qui ajoute aussi une touche féminine spéciale mais appréciable. La violence est bien présente et ce long métrage devait être jugé comme très violent pour les spectateurs de 1979 même s'il a la volonté de ne pas faire de voyeurisme de la violence (peu de sang ou de mort bien visible). Le film connait malheureusement certaines longueurs et peu paraître parfois ennuyant car l'action ne vient pas alors que le réalisateur voulait mettre en avant la tension et une sensation d'étouffement mais l'effet recherché s'est éteint aujourd'hui car le film a quelques peu vieillit. En outre, les combats sans être kitch ne sont pas à la hauteur en plus d'être trop rares. En bref, "Les Guerriers de la nuit" serait un bon film d'action et un bon thriller, peut-être même culte pour son époque mais qui a trop mal vieillit, on passe pas loin de la pépite cinématographique, c'est dommage.
Film qui se voulait réaliste pour l'époque et qui a de ce point de vue mal vieilli. Traitant de la période new yorkaise de la fin des 70' debut 80' par le prisme de la guerre des gangs, on voit bien qu'il s'agit d'une epoque charniere tan du point de vu musical, vestimentaire ou capillaire. Le theme est tres interessant mais je ne suis jamais reussit a rentrer vraiment dedans à cause de cette barrière stylistique trop marqué et qui nuit au réalisme du film. C'est donc interessant d'un point de vue historique et malgres tout esthetique car on y voit de belle maniere le new york de cette époque avec les débuts du tag, le hip hop suivra...
C'est sûr, les accoutrements des protagonistes sont un peu ridicules mais comme le film se passe dans la pénombre pendant 1h30, c'est sans importance. Film relatant les frictions entre gangs rivaux, la trame et l'ambiance sont bonnes même si les doublages en français ne sont pas géniaux. Evidemment, le déroulement de l'action est toujours un peu facile : ils s'en sortent toujours facilement sans encombre, les métros arrivent toujours au bon moment, les flics sont complètement à la ramasse... mais c'est aussi ce qui fait le charme de ce film. A noter des effets BD réalistes assez originaux pour l'époque.
Probablement l'un des films les plus marquants de cette époque. Ambiance purement '70 dans un New York d'autrefois déchiré par la guerre des gangs. Le film gagne en tension au fur et à mesure qu'on le regarde. Une cavale passionnante !
: ll faut le dire tout de go, ce road trip violent dans un NY méconnaissable où s’affrontent des bandes rivales a mal vieilli (1979). Les tenues complètement délirantes des bandes amusent (en particulier la bande de joueurs de base ball qui se sont pinturlurées la tronche) mais forcément ça perd en crédibilité, le concept des déguisements des différentes bandes étant d’ailleurs je trouve honteusement plagié sur « Orange Mécanique ». Au final l’ensemble est pourtant réussi, avec une histoire originale et une bonne musique sombre d’époque (faisant parfois penser à une B.O de Dirty Harry) qui donne une ambiance glauque juste ce qu’il faut et très prenante. Par contre la réalisation est bâclée et plate (non mais c’était quoi cette scène finale?) et les acteurs sont fades, à part le blondin leader des Warriors qui sort du lot.
the warriors ( les guerrier de la nuits ) et un super film des année 70 vraiment super , ce film et riche beau et c'est vraiment un bon divertissement pour ceux qui ne connaisse pas encore the warriors un super film entre gang a conseiller
«Seuls contre tous», voici en substance le slogan résumant le film de Walter Hill. New-York, années soixante-dix, la délinquance et l'insécurité sont à leur paroxysme, la ville appartient aux gangs. Un immense rassemblement de délégués de chaque faction doit avoir lieu dans le Bronx, son but, fédérer les gangs autour de Cyrus, leader des «Gramercy Riffs», la finalité ; une déclaration de guerre contre la police et la Mafia. Lors de la manif, Cyrus est abattu. Dans le chaos et la confusion, le gang des «Warriors» est accusé à tort du meurtre. Durant 90', Hill va nous raconter l'histoire d'un groupe de guerriers luttant pour leur survie au cours d'une nuit sans fin. Le prologue de la version director's cut voulu par le réalisateur est empreint d'histoire en comparant les «Warriors» à un bataillon grec perdu au milieu de l'empire perse lors de la bataille de Counaxa en 401 avant J.C. Et de guerre il en est question, New-York se transforme en véritable champ de bataille urbain. Acculés depuis le Bronx par les autres gangs, «Les Warriors» sous l'impulsion de Swan (Michael Beck) leur leader, véritable Léonidas moderne, devront rejoindre leur quartier général de Coney Island. Walter Hill filme une véritable chasse à l'homme, tant les «Warriors» devront affronter la mort dans une cité tout droit sortie d'un conte mythologique magnifiquement agrémenté par des dessins storyboardés segmentant l'épopée sauvage et désespérée de cette poignée de guerriers des temps modernes.
On sait que le film est adapté d'un roman publié par Sol Yurick en 1976 mais savez vous que le roman lui-meme s'inspire d'une histoire vraie ; celle-ci s'est déroulé dans l'antiquité grec et nous est conté dans l'Anabase par Xenophon (ce jeune guerrier grec est l'equivalent de Swan dans le film) qui nous narre ce qui est convenu d'appeler "la retraite des 10000".
Un certain Cyrus (tiens ! tiens !) veux reconquerir le pouvoir en Perse (qui est detenu par son frere) et engage des mercenaires grecs qui partent avec lui ; ils avances jusqu'en Perse (qui est un royaume lointain et inconnu pour les grecs) et gagne une bataille mais Cyrus est tué et les mercenaires se retrouvent seuls et tres loins de chez eux ; ils nommes des chefs et decident de rentrer mais le terrain est hostile et nombreux sont ceux qui meurent (les chefs aussi) jusqu'à ce que Xenophon soit nommé chef des 10 000 mercenaires grecs qu'il restait ; grace à la ruse & à la bravoure, ils reussir a regagner la grece
New York est un coin malfamé après une certaine heure , le gang des Warriors l'apprendra à ses dépens . Le film se regarde pour suivre les péripéties du gang , cependant on regrette le manque de réponses à certains passages du film .
C'est un des premiers films à décrire les gangs de rue aux USA, ce qui est une bonne intention. Cependant, je n'ai pas accroché à ce film. Une fois la réunion terminée au début, on est entraînés dans un road-movie où il n'y a que de la bagarre. Ce n'est pas une scène sentimentale ou deux qui remonte le niveau. De plus, la bande avec les battes de base ball donne l'impression d'être des artistes de cirque avec leurs maquillages sur la figure.
Ce film n'est pas de ma génération mais je l'ai trouvé absolument génial. Si vous cherchez la profondeur dans le scénario, passez votre chemin car il est très basique, quoique inspiré d'une épopée grecque. Ce qui fait 90% du charme de ce film, c'est son AMBIANCE. L'atmosphère très 70's, les décors glauques, les costumes dérangés (si nos lascars de cité s'habillaient comme ça, ce serait encore plus flippant), la musique envoûtante (très funky). En plus, les dialogues sont géniaux : "les putes sont armées !", "je vais t'mettre cette batte en plein dans le cul et te la faire sortir par la bouche" ou encore "j'en ai marre de faire du demi-fond". Là encore, ne cherchez pas la profondeur, appréciez simplement l'ambiance et l'humour. Les 10% restants qui FONT de ce film une oeuvre d'art sont les bastons, particulièrement celle dans les toilettes avec les punks. C'est juste hardcore. J'ai adoré ce film et si j'avais les moyens, j'en ferais un remake encore plus violent. En attendant, je vous le recommande chaudement si vous aimez les ambiances glauques et rétros, la musique funk et les bastons à l'ancienne.