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tyrionFL
22 abonnés
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4,5
Publiée le 30 septembre 2023
Film culte par excellence, Walter Hill capte parfaitement l'effervescence d'une ville de New York qui bout de l'intérieur et qui est prête à exploser. Entièrement filmé de nuit, The Warriors nous offre, durant l'odyssée de nos protagonistes d'infortune, une plongée aussi sombre que fantasmée dans ces quartiers de New York envahis par des gangs aux styles bariolés et variés.
Autant un grande réussite stylistique qu'artistique, surtout l'introduction impressionnante avec l'arrivée en montage alterné de tous les gangs de la ville en un seul endroit, The Warriors réinvente un problème cru vraiment symptomatique de son époque et l'élève au rang d'icone qui infusera bien des films et des oeuvres (jeux vidéos en tête) par la suite.
Fort de ses petits succès du Bagarreur avec Charles Bronson et de Driver avec Ryan O'Neal, l'excellent scénariste Walter Hill tourne à la toute fin des années 70 ce qui deviendra l'un de ses films les plus connus, objet de culte parmi les cinéphiles : Les Guerriers de la nuit. Adaptation fidèle du roman-phare de Sol Yurick, le long-métrage narre la nuit mouvementée d'un gang des rues, les Warriors, accusés à tort d'avoir assassiné le pacifiste leader des différents clans de New-York. Fuyant la ville entière, prête à en découdre avec ces faux-coupables, les huit gaillards vont devoir faire des pieds et des mains pour survivre à la plus dangereuse des cités nocturnes. On découvre donc de manière très réaliste les bas-fonds de New York, ses métros dégueulasses, ses parcs désertés, ses rues sans vie et ses jeunes insouciants, en proie à une violence sans pareille. L'histoire se déroule donc en une nuit, le metteur en scène multipliant les moments forts et les rebondissements afin de garder son spectateur bien éveillé, que ce soit des affrontements verbaux ou d'autres, plus virulents, dans le métro, dans un parc ou dans des toilettes publics, ces dernières étant l'un des passages les plus mouvementés du film. Ceci dit, encensé de toutes parts et au statut culte encore aujourd'hui adopté, Les Guerriers de la nuit souffre tout de même un manque de punch avec du recul. En effet, menés par de jeunes très bons acteurs (dont Michael Beck et James Remar), les Warriors ne font finalement pas si peur que ça. S'ils combattent bien avec leurs petits bras tous frêles, la plupart sont peureux et facilement intimidés quand il s'agit d'affronter un gang plutôt avenant ou de draguer de jolies minettes. On notera également l'exagération qu'opte Walter Hill quant à la ville elle-même, New York n'étant ici uniquement constitué QUE de clans rivaux, la plupart des citoyens lambdas se cachant surement dans leurs tanières. Ainsi, conservant son statut de film culte ultra-violent pour l'époque, Les Guerriers de la nuit prend aujourd'hui un sacré coup de vieux tout en restant naturellement un excellent spectacle certes tiré par les cheveux mais bigrement efficace.
Film culte des années 70's, encore bien connu des jeunes grâce au jeu vidéo édité chez Rockstar, The Warriors mérite vraiment qu'on y jette un œil. J'y ai même posé les 2 pour voir un peu ce phénomène de l'époque.
Court mais intense, The Warriors est le genre de film qu'on découvre chef d'œuvre vingt, trente ans après sa sortie. Le casting composé d'acteurs qui n'ont plus vraiment rien fait plus tard comme Michael Beck ou Terry Michos, voire même Brian Tyler et David Harris et de solides seconds rôles néanmoins un peu oubliés comme James Remar (excellent), David Patrick Kelly et même Dorsey Wright... Par ailleurs, David Patrick Kelly cabotine à fond les manettes à cause sans doute de son rôle, mais bizarrement ça colle parfaitement avec le film. Le parti pris esthétique de Walter Hill permet aussi au film de se détacher du reste de la production sur les films de gangs. Lynne Thigpen y tient un rôle égal à celui du grand Samuel L. Jackson dans Do The Right Thing.
Alors, ça a vieilli mais ça reste toujours aussi intense, sans néanmoins être aussi violent qu'à l'époque. Ma préférence va aux Baseball Furies avec leurs habits de joueurs de baseball et leur maquillage à la Kiss... La musique de Barry De Vorzon est géniale, voici un excellent chef d'œuvre. A voir absolument.
Un film d'un réalisme hallucinant tant au niveau de la violence qu'au niveau des clivages banlieus et guerre des gangs. Le tout est suptilement distillé au compte goutte pour maitenir en haleine sur un rythme parfois effreiner. Peu connu du grand publique mais a voir car encore d'actualité malheureusement.
Dans les années 70/80, la criminalité était à son paroxysme dans la ville de "New York" où les "Gangs" pullulaient. "Les Guerriers de la Nuit" ("The Warriors" pour les intimes) est un film Américain réalisé par "Walter Hill" (Metteur en scène de "48 Heures", "48 Heures de Plus" ou encore "Double Détente"), librement inspiré d'un roman de "Sol Yurick". Des "Gangs" se partagent les bas quartiers de la ville. "Cyrus", leader incontesté des tout-puissants "Gramercy Riffs", décide d'organiser une réunion afin d'unifier les "Gangs" et de lever une véritable armée contre les forces de l'ordre. Très vite, la réunion dérape et "Cyrus" est assassiné en public. Ce meurtre, faussement attribué aux "Warriors", déclenche une cavale à laquelle tous les "Gangs" sont conviés. C'est une lutte pour leur survie qui commence alors, car il reste aux "Warriors" un long voyage à parcourir depuis le "Bronx" jusqu'à "Coney Island", leur quartier d'origine. Même si le métrage a clairement prit un coup de vieux, "Les Guerriers de la Nuit" reste un chef d'oeuvre du genre et bénéficie d'un cachet "Kitschissime" typique des productions des années 70/80. La traduction Française est exécrable (A visionner de préférence en V.O.), mais le contenu est toujours aussi addictif. Véritable "Survival" nocturne, le film n'épargne pas tous les clichés du genre (Pour notre plus grand plaisir): Des "Gangs" aux "Design" à la fois ridicules et très distinctifs, des affrontements entre bandes mais aussi les autorités locales sans oublier des protagonistes principaux atypiques. Pas de doutes, pour les connaisseurs, "Les Guerriers de la Nuit" reste un classique instantané !
Un p****n de classique !! Oublier par beaucoup, ce film n'aurait jamais retrouver sa place au panthéon sans le jeu sorti sur Playstation. Et ce serais dommage tant ce film de gang est bon sous tout les aspect : narration via une BD juste exceptionnel, personnages fabuleux et mise en scène au poil. Rajouter a cela une musique qui le place dans un contexte cinématographique particulier (la fin des 70's, l'âge d'or du film de genre) et vous obtenez un des meilleurs films d'action de ces 35 dernières années !
Un film d action ou "la baston" passe au second plan derrière le sous texte politique. Le Pitch: à l initiative d un leader de l une d entre elles les différentes bandes de New York veulent s unir pour prendre le contrôle de la ville. Ce chef va se faire assassiner au cours d une assemblée et les Warriors une bande de Coney Island se voit accuser du meurtre et va donc être poursuivi par toutes les autres sur le chemin du retour vers leur quartier. Le film traite d une prise de conscience des classes défavorisées de leur sort mais aussi de la force qu elles peuvent représentées si elles sont unies. Mais aussi de la difficulté de cette union : c est le un membre d'une bande qui va assassiner le leader en question et faire voler en éclat le projet. Le film traite aussi du désespoir d une jeunesse qui ne voit aucun avenir et qui est prête à se battre pour se donner une importance et un rôle pour un carré de bitume. Il traite également de la violence féminine avec la présence de bande de filles. Au niveau de la violence le film fait le choix d une forme de réalisme dans les bagarres (il n y a pas de gunfight improbable) mais cela donne par moment un côté mal foutu et vieillot au film. Les costumes des différentes bandes donnent aussi un vrai particularité au film, mais pourra passer pour kitsch au yeux de certains (le meilleur exemple étant la bande qui met des tenues de base ball). Alors si les Warriors a part moment un côté trop old school il est un film qui mérite d être vu car sortant des sentiers battus.
Un film d'action social typique des années 70, une course-poursuite sur fond de guerre des gangs et d'honneur. Assez kitsch, le scénario raconte la fuite d'un gang, les Warriors, accusé d'avoir assassiné le roi des gangs de New York et qui se retrouvent traqué par plus de 400 gangs venu de tous les quartiers de la ville, une intrigue qui dose bien l'action et propose une ambiance assez tendu, même si le film est un peu trop court et ne présente pas tellement le contexte social de cette décennie, ou un souffle de liberté mais aussi de violence écrasé la population. Composé d'inconnus (a l'exception d'une ou deux têtes reconnaissables), le casting est une réunion d'amateurs certes sincère mais qui n'arrive pas toujours a bien s'imposer, et deviennent vite oubliables... Deuxième film que je vois de sa filmo (après le nanardesque "Derniers Recours"), Walter Hill propose une mise en scène angoissante et efficace, et surtout soutenu par une BO tendu et rappelant les meilleures compositions de John Carpenter. Un film d'action social efficace et tendu, parfois kitsch mais assez prenant.
Un film bien ancré dans les années 80, avec un scénario original : une bande, les Warriors doivent retourner chez eux mais éviter d'autres bandes qui veulent leur peau car désignés responsables de l'assassinat du leader, Cyrus. On suit donc les Warriors et on est aussi tendu qu'eux. Néanmoins il faut souligner pas mal de longueurs et certaines séquences pas crédibles. Le film se passe pratiquement tout le temps de nuit, j'ai bien aimé la bande des BaseBall Furies, nulle doute qu'on a bien retranscrit ces bandes de quartiers paumés pour créer un vrai suspense. Mais il manque d'ingrédient pour en faire un film culte, ça reste un bon film avec une très bonne bande son, mais trop sage, par exemple face à un Class 1984.
simple, basique mais terriblement efficace. Les guerriers de la nuit a son propre univers. Grâce à une mise en scène aux ambiances particulières et stylisées mais également grâce à des acteurs qui sont 100% leur personnage, le réalisateur Walter Hill capte son spectateur jusqu'au bout de son voyage nocturne.
Parfois une idée suffit à faire un film. En l'occurrence, Walter Hill a pensé son cultissime "Les Guerriers de la nuit" comme une immense course-poursuite à travers New York, adaptant un roman de Sol Yurick au passage. C'est donc l'histoire d'une fuite, celle du gang des Warriors venu assister à une immense réunion à laquelle assistait la plupart des gangs de New York. Cyrus, leader des leaders, avait un beau projet à leur proposer, préférant leur éviter d'inutiles tueries. Mais le voilà assassiné et les Warriors sont pointés comme les coupables. Dès lors, le gang fuit dans la nuit pour rejoindre Coney Island mais le chemin est long, les métros peu nombreux et les rues bondées par d'autres gangs qui veulent leur faire la peau... Immense course-poursuite ressemblant presque à un jeu vidéo par ses nombreuses étapes, "Les Guerriers de la nuit" se revoit encore aujourd'hui avec la même énergie fiévreuse. Le scénario tient peut-être sur un post-it et les personnages sont peut-être tous gentiment esquissés avec un seul trait de caractère (excepté pour Mercy, seul personnage féminin important du film, mieux écrite que les autres) mais Walter Hill s'en moque bien, préférant soigner son atmosphère et sa mise en scène. A ce niveau, son film est une vraie réussite. S'il apparaît daté dans certains moments d'action et dans ses costumes, il témoigne d'un vrai sens de mise en scène. C'est dans un New York nocturne et moite que Hill met en place sa course-poursuite infernale qui laissera plus d'un personnage sur le carreau. Aidé par une musique de choix, il offre au film une ambiance moite, fiévreuse et presque apocalyptique, s'attardant à grands mouvements de caméra sur un train qui passe, un quai désert, une rue menaçante pour mieux coller au plus près du danger guettant ses personnages. Le résultat est d'un rythme admirable, toujours aussi soutenu aujourd'hui et appuyé par une poignée d'acteurs quasi-oubliés au milieu desquels ressort James Remar dont la carrière a connu un certain succès, l'acteur étant devenu l'emblématique père de Dexter dans la fameuse série éponyme.
The Warriors représente la sauvagerie urbaine comme une partie d’escape game, le principe de l’intrigue étant de retrouver son point d’origine en traversant le grand New York à pieds ou en métro, lancé dans une course-poursuite impitoyable et jouissive. Walter Hill n’a pas son pareil pour styliser le combattant : tantôt torse nu (musclé) encadré par le veston de cuir, tantôt le visage fardé à la manière d’un clown avec batte de baseball à la main, tantôt en t-shirt vert et jean bleu, il est membre d’un corps plus vaste qui lui confère son identité et lui assure une protection. Les gangs disposent tous d’une particularité vestimentaire qui semble dénoter une particularité ethnique, longuement introduite lors du générique de début puis pendant le discours du prophète. Aussi le long métrage travaille-t-il au corps la notion de leader, puisqu’il raconte l’accession d’un jeune loup à la tête de la meute et sa reconnaissance par celle-ci. Les retournements scénaristiques fonctionnent comme autant de mises à l’épreuve censées séparer les faibles des forts et voir triompher le dur à cuire, ainsi reconnu par celui que l’on pensait être l’antagoniste, mais qui s’avère être finalement le faiseur de héros. The Warriors passe son temps à traverser des zones hostiles pour mieux se les approprier, les subordonner à Swan et sa bande ; il n’est question que de territoires, les quartiers recouvrant leur indépendance, desservis par un arrêt spécifique du métro. Hill construit une nouvelle carte de New York sur laquelle n’apparaissent que les bas-fonds, les banlieues, les espaces reculés, loin des vues de cartes postales. Ce faisant, il signe une œuvre de révolte, testostéronée et nerveuse, également tendue vers une poésie à l’état brut, comme lorsque Swan récupère le bouquet blanc pour l’offrir à Mercy ou la déambulation dernière sur la plage. Quelques longueurs, des répétitions, une iconisation facile et lourdingue, mais ça percute ! Et c’est ce que nous retiendrons de cette œuvre qui n’a rien perdu de sa puissance.
Dans le Bronx, lors d'une manifestation réunissant toutes les bandes de New-York, le grand manitou des loubards est abattu d'une balle dans le bide. Le meurtre est attribué aux Warriors qui n'y sont pour rien, et ces derniers vont devoir lutter bec et ongle pour rejoindre leur base. A défaut d'être un réalisateur de génie, Walter Hill était le tributaire d'une certaine maîtrise. Un film comme « Hard Times » en est la parfaite illustration. Véritable brûlot pour l'époque à laquelle il est sorti, « Les guerriers de la nuit », très inspiré de « Orange mécanique » se déroule de nuit dans un New-York mal famé et super cradingue. Un New-York étant le reflet d'un pays malade et secoué par des crises sans précédent. Y a des flics à tous les coins de rues, les métros et les murs sont tous tagués, c'est bourré de tripots etc… Comme dans le film précédemment nommé, Hill fait de nouveau preuve d'une bonne maîtrise notamment lors des courses poursuites à pied et quand les bandes de loubards se mettent sur la tronche dans des combats où tous les coups sont permis (la scène dans les toilettes). Une petite trouvaille est à noter également avec ces transitions faites à l'aide de planches de bandes dessinées. Le tout dans une atmosphère poisseuse à couper au couteau. Par contre, il y a un truc qui va pas : le look des loubard. D'accord, c'était dans l'air du temps à la fin des années 70, mais de nos jours c'est terriblement ringard. Impossible de ne pas esquisser un sourire à la vue de la bande de loubards habillés en joueurs de base ball avec de la peinture sur la figure. Le jeu d'acteur n'est pas fabuleux non plus. A part ça, rien d'autre à reprocher. Le propos n'a pas changé, tout est encore d'actualité 35 ans après…
Un cultissime choc des années 80 où Walter Hill montre à sa manière la délinquance des gangs et de la rue dans une Amérique sale comme personne n'avait envie de la voir. Des bastons géniales, une ambiance terrible et un final époustouflat. A voir et à revoir sans déplaisir.
Un film culte qui a accouché d'un jeu vidéo éponyme sur PlayStation et qui a certainement inspiré beaucoup de jeux de baston des années 80 (Renegade, Double Dragon...). Le scénario est des plus basiques : à la suite d'un rassemblement qui a mal tourné, les Warriors, accusés à tort d'avoir tué un chef de gang, doivent rejoindre leur camp de base à Coney Island, au gré des rencontres avec diverses bandes rivales. La photographie est remarquable, l'ambiance des nuits New-yorkaise de l'époque (où il ne faisait certainement pas bon traîner dehors) est bien retranscrite, les scènes d'action sont respectables et la bande son colle parfaitement à l'intrigue. Et même si le jeu des acteurs et les dialogues laissent vraiment à désirer (à voir en VO certainement pour mieux faire passer la pillule) et que certaines bandes ont vraiment une drôle d'allure, les scènes mythiques ("Warriors, Come out to playyyyy!", les Baseball Furies...) et le côté "bande dessinée" permettent d'être relativement indulgent et de regarder ce road movie avec nostalgie comme on regarde un bon vieux film de Terrence Hill et Bud Spencer.