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chrischambers86
13 955 abonnés
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5,0
Publiée le 6 décembre 2007
Le meilleur film de cape et d'èpèe qu'on est pu tourner au cinèma!George Sydney rèalise une oeuvre somptueuse et magique,plein d'humour comme cette apparition inattendue de Napolèon dans le final!Stewart Granger est formidable et nous montre dans Scaramouche des qualitès exceptionnelles de duelliste!Son duel final avec le marquis de Mayne est le plus beau et le plus long duel de l'histoire du cinèma (6 minutes et 23 secondes de pur bonheur!) Côtè actrices,on retrouve la sublime Eleanor Parker en femme maîtresse et la jeune Janet Leight encore à ses dèbuts!Avec sa magnifique photographie signè Charles Rosher et son flamboyant technicolor des annèes 50,Scaramouche reste aujourd'hui un joyau du film de cape et d'èpee passionnnè et passionnant...
Pour apprendre votre Histoire de France, allez plutôt voir ailleurs. Les libertés prises par les scénaristes avec la réalité sont assez hallucinantes (les députés des Etats Généraux qui s’assassinent par duels interposés...). Pour voir un bon classique du film de cape et d’épée, par contre, "Scaramouche" se recommande sans problème. Un Stewart Granger un peu balourd, mais cela ne dénature pas le rôle. Un Mel Ferrer félin, léger comme l’air et transpirant la morgue aristocratique jusqu’au bout des ongles (c’était son premier grand rôle, et l’un de ceux qui en ont fait une star). Janet Leigh et Eleonor Parker parfaites... On joue sur du velours. Le film est justement célèbre pour son magnifique duel final, véritable pas de deux virtuose où les deux protagonistes visitent successivement les loges, le hall d'entrée, la salle, la scène et les coulisses du théâtre. On ne savait pas faire d’images de synthèse à l’époque, mais on savait s’en passer ! Il y a aussi d’autres belles démonstrations d’escrime plus tôt dans le film. Et puis des moments de théâtre très drôles avec Scaramouche, des costumes et des couleurs magnifiques, un scénario bien ficelé autour des doutes sur l’identité d’Aline et d’André. Le film de cape et d’épée ne vise à rien d’autre qu’à distraire et à éblouir. Ces limites étant entendues, «Scaramouche» est l’un des meilleurs représentant du genre.
Réalisateur de comédies musicales pour la MGM, George Sidney n'aura jamais au sein de la firme le statut de réalisateurs comme Vincente Minelli, Stanley Donen ou même Mark Sandrich, disparu prématurément d'une crise cardiaque à 44 ans en 1945. C'est bizarrement dans le domaine du film de cape et d'épée avec seulement deux films à son actif qu'il est passé à la postérité. Il faut dire que "Les trois mousquetaires"(1948) et "Scaramouche" (1952) sont systématiquement cités dans les dix meilleurs films du genre. Au contraire de beaucoup, il n'a pas cherché à rivaliser avec les chefs d'œuvre insurpassables du duo Michael Curtiz et Errol Flynn ("Capitaine Blood", "Les aventures de Robin des bois", "La vie privée d'Elizabeth d'Angleterre" ou "L'aigle des mers") mais plutôt à imprimer sa touche personnelle au genre en se servant de son expérience de la comédie musicale. C'est lui qui a eu l'excellente idée de confier le rôle de d'Artagnan à Gene Kelly. Le film sera un énorme succès au box-office qui fera croire un temps à Sidney qu'il allait pouvoir retourner à la comédie musicale. L'échec de "Showboat" le ramènera immanquablement vers le film de cape et d'épée où désormais il fait référence. Après Alexandre Dumas il se frotte à l'œuvre de l'italien Rafael Sabatini qui avait fait dix ans auparavant le bonheur du duo mythique cité plus haut ("Capitaine Blood" en 1935). Repéré deux ans plus tôt dans "Les mines du roi Salomon" de Compton Bennett et sous contrat à la MGM, Stewart Granger est choisi pour tenir le rôle d'André Moreau, coureur de jupons invétéré qui va par hasard côtoyer la grande histoire au prétexte de la vengeance de son frère de lait, Philippe de Valmorin (Richard Anderson), mort au cours d'un duel avec le Marquis Noël de Maynes (Mel Ferrer), après qu'il a été démasqué en tant que propagateur des idées révolutionnaires qui montent alors dans tout Paris. Le scénario aux multiples rebondissements y ajoute une histoire d'amour sur fond de rivalité féminine (la gracile Janet Leigh opposée à la pétulante Eleanor Parker) et la mise à jour d'un lien de parenté qui éclaire brutalement toute l'intrigue sous un jour nouveau. Mais au-delà de l'intrigue qui ne sert en général qu'à placer les protagonistes dans les rôles habituels d'un genre très codifié, Sidney aidé de son photographe Charles Rosher brille par le soin apporté aux scènes drolatiques de commedia dell'arte où André Moreau se grime en Scaramouche et se collette avec la volcanique Léonore. On sent bien là le goût premier de Sidney pour la comédie musicale. Les scènes d'action notamment celle du duel si elles n'ont pas la fougue des films de Curtiz n'en sont pas moins réussies, Stewart Granger et Mel Ferrer étant tout à fait crédibles en bretteurs émérites. Stewart Granger enchainera très rapidement à la suite une série de films d'aventures qui le placeront comme le digne successeur des Fairbanks, Flynn et Power avec notamment à son actif en 1955 le chef d'œuvre de Fritz Lang, "Les contrebandiers de Moonfleet", mais déjà âgé de 43 ans, il retombera par la suite dans un relatif anonymat. La surprise du film vient en réalité du rôle du méchant joué par Mel Ferrer qui dénote par rapport aux canons du genre qui veulent que la perfidie, le calcul et la cruauté soient de mise. Dans le domaine Basil Rathbone, Henry Daniell ou Claude Rains avaient été des modèles du genre. Mel Ferrer, tout aussi séducteur que Granger, apporte un souffle d'air frais même si le spectateur apprécie toujours les choix manichéens qui sont davantage libérateurs des pulsions instinctives qui sommeillent en chacun d'entre nous. Ainsi la scène du combat final prend une tonalité différente qui justifie l'accent porté par Sidney sur une chorégraphie plus aérienne et des cadrages moins centrés sur les visages des duellistes. "Scaramouche" qui aura un immense succès contribuera à relancer pour un temps un genre qui était orphelin depuis qu'Errol Flynn et Tyrone Power l'avaient affadi en se commettant dans des productions de second rang où les avaient relégués leur silhouette alourdie par les abus en tous genres. Derrière Stewart Granger et Robert Taylor personne hormis Johnny Depp dans la parodie, n'a pris le relai de manière durable, laissant au quatuor magique Fairbanks, Flynn, Power et Granger sa prédominance par delà les décennies.
Un régal, à deux doigts du chef d'œuvre, On déplorera juste cette scène, invraisemblable dans un tel contexte, spoiler: où Granger laisse Ferrer récupérer son épée (ça fait partie des codes genre, mais bon…) et surtoutspoiler: le twist de paternité qui se voudrait cornélien mais qui ne rime à rien. Sinon que dire : Hitchcock disait "quand le méchant est réussi, le film est réussi", et dans ce rôle Mel Ferrer est parfait, Granger se débrouille très bien, Janet Leigh fait un peu poupée de porcelaine (une très belle poupée) Et Eleanor Parker joue le rôle d'une femme libre, forte, limite vénale (la scène du bracelet) pleine de vie et de légèreté. La mise en scène est fabuleuse avec en apothéose l'époustouflant duel final. Le ton du film se veut léger et est ponctué d'humour notamment dans les scènes de pantomimes dans lesquelles Eleanor Parker s'en donne à cœur joie Quant aux inexactitudes historiques, on s'en tape !
Je vois beaucoup de critiques s'emballant pour ce film. Mais même si je le trouve malicieux et riche pour les décors et les costumes, je ne peux que regretter qu'il n'ait pas le rythme d'autres films de cape et d'épée similaire. Je pense à certains d'Erol Flyn plus flamboyant en vérité. Mais le genre est plaisant et le résultat l'est aussi ici
Un film d'aventures et de cape et d'épée en Technicolor au charme indémodable, plein d'humour et de bravoure, et doté d'un excellent casting. A voir et à revoir... 4,25
Excellent film de cape et d’épée de la part du metteur en scène George Sidney, Scaramouche possède de magnifiques séquences de duels ( notamment celle de la fin du film dans le théâtre qui est tout vraiment magistral ), des décorations et des costumes d’une très grande beauté et une partition musicale de Victor Young en parfaite alchimie avec le film. Au niveau de l’interprétation, Stewart Granger est proprement génial dans les deux rôles qu’il possède ( à savoir celui de Scaramouche et de André Moreau ), Janet Leigh dans le rôle de Aline de Gavrillac et Eleonore Parker dans celui de Lenore apporte d’une bien jolie manière leur beauté, tandis que Mel Ferrer possède l’un de ses meilleurs rôles dans celui du Marquis de Mayne. Seul petit reproche à faire, à ce long métrage, c’est qu’il se trouve être assez mou au début, mais cela n’empêche pas qu’il soit passionnant à visionner. 17,5/20
Scaramouche, c'est avant tout le plus beau duel d'escrime de l'histoire du cinéma (même si ceux de Jean Marais n'étaient pas mal non plus), et surtout le plus long, une séquence de presque 7 mn qui oppose Stewart Granger et Mel Ferrer et leur fait traverser tous les lieux d'un théâtre, un inoubliable morceau de bravoure aussi spectaculaire qu'impitoyable, encore une de ces scènes qu'on aime se repasser en DVD. Mais on aurait tort de réduire Scaramouche à cette séquence exceptionnelle, l'une des plus exaltantes de l'histoire du film de cape et d'épée. Réalisateur d'une version fabuleuse des Trois Mousquetaires, George Sidney joue ici sur les tons chatoyants du technicolor des années 50, utilise à merveille les ressources des directeurs artistiques du studio MGM, et donne au roman de Rafael Sabatini une nouvelle jeunesse, en balayant la plupart de ses péripéties et en créant une intrigue tout à fait nouvelle. Janet Leigh est plus belle que jamais, Eleanor Parker y est ensorcelante, Mel Ferrer y est beau et hautain, tandis que Stewart Granger qui était dans sa grande période MGM, y trouve un de ses plus beaux rôles, plein de panache. Ce véritable joyau mêle avec bonheur aventure, charme et romanesque, peu de films de cape et d'épée atteignent une telle perfection.
Le film de cape et d'épée à son summum avec ce duel final (le plus long et le plus intense de l'histoire du cinéma !), mais aussi et surtout avec un scénario d'une force inouïe. A coup sûr, le meilleur film de George Sidney qui s'appuya sur le couple Granger-Janet Leight alors à son sommet. Un très grand film.
"Un fleuret c'est comme un oiseau, trop serré il étouffe, trop relaché et il s'envole". Ce qui est sûr c'est qu'ici, Scaramouche prend son envol, le film de cape et d'épée (le vrai!) déploie ses ailes. Evitant les ecueils de la niaiserie, notamment, (surtout pour les personnages féminins), George Sidney propose un film plein d'auto dérision où les dialogues font mouche. Ajoutons l'influence considérable du théâtre et notamment du genre de la farce, qui pose des jeux d'identités rappelant les grands personnages shakespeariens. Décors et costumes complètent agréablement notre écran!
Probablement l'un des meilleurs films de cape et d'épée jamais réalisé. Beau, dynamique et rythmé, Scaramouche entraine le spectateur dans une France révolutionnaire fausse mais magnifique. Stewart Granger est virevoltant, et Mel Ferrer gentiment diabolique. Les péripéties se suivent sans gâcher le spectateur, et le rythme endiablé n'ennuie pas une seconde. Il est bon d'apprécier aussi le duel final, le plus long de l'histoire du cinéma, et probablement l'un des plus beaux... Un grand classique à découvrir!
Un film de cape et d'épée assez divertissant, si l'on ne peut que sourire du traitement infligé à notre Histoire par Hollywood. Steward Granger est parfait dans ce genre de rôle et Mel Ferrer nous offre un méchant fort convaincant. Toutefois, ce trouve ce film surestimé, étant à entendre les critiques, aussi bien pros que spectateurs, LE film ultime de cape et d'épée, la scène de duel finale n'y étant sans doute pas pour rien. Pour ma part, je préférerai toujours les films bien français, ayant pour héros Jean Marais ou autres Gérard Barray. Peut-être que j'ai trop attendu de ce film, au vu des critiques pour ne pas être un brin déçue.