Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
6 critiques presse
Le Monde
par Jacques Mandelbaum
Lents travellings arrière et avant dans l'antre, absence de lumière additionnelle et parti pris de l'obscurité rehaussée par le rougeoiement de la fournaise, plans tour à tour rapprochés sur les gestes quotidiens et éloignés sur un lieu menacé de désaffection, commentaire en voix off dit par des voix différentes, registres variés du discours, photos d'ouvriers qui vous regardent, témoignages et brève présentation de certains d'entre eux : autant d'éléments qui composent la matière de ce huis clos élégiaque et rageur, déjà conscient sans doute, d'où sa sauvage beauté, d'être la trace d'une disparition.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Les Inrockuptibles
par Vincent Ostria
Pollet (...) reste un génie de la matière, des objets, du mouvement. Personne n'a filmé comme lui. Personne n'a scruté avec autant de pénétration les objets et les gens. Il y a une qualité unique d'abstraction dans la manière dont ce cinéaste regarde le concret et le dépouille de sa trivialité.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Libération
par Annick Peigne-Giuly
Pris dans le cycle vital de la fonte du métal, Pollet réalise un affinage complexe d'images noir et blanc ou couleurs, de photos et de film, un va-et-vient de musiques, de longs silences, de commentaire et de paroles ouvrières. Pour dire la fatigue et la silicose, mais aussi l'orgueil du travail (...)
Zurban
par Claire Vassé
Un somptueux film-essai qui porte admirablement bien son nom. (...) Le réalisateur traite son sujet avec un sens de la beauté plastique qui semble elle aussi réchappée d'une ère mythique. A découvrir de toute urgence.
Télérama
par François Gorin
Un commentaire off souvent guetté par l'emphase offre une perspective absente des propos prosaïques de ces derniers Mohicans. Mais ces images, inestimables, témoignent non de la nostalgie de cet âge préindustriel, mais de ce qui se perd quand on prétend avancer : un certain rapport à la matière, à l'outil, à l'objet fabriqué. Un certain rapport au temps.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Cahiers du Cinéma
par Jean-Michel Frodon
Cela ferait une oeuvre passionnante si elle n'était presque entièrement recouverte d'un tissu de voix off. (...) Toute cette insistance et ce fléchage du sens parasitent la splendeur ouverte des images, et c'est bien dommage.
Le Monde
Lents travellings arrière et avant dans l'antre, absence de lumière additionnelle et parti pris de l'obscurité rehaussée par le rougeoiement de la fournaise, plans tour à tour rapprochés sur les gestes quotidiens et éloignés sur un lieu menacé de désaffection, commentaire en voix off dit par des voix différentes, registres variés du discours, photos d'ouvriers qui vous regardent, témoignages et brève présentation de certains d'entre eux : autant d'éléments qui composent la matière de ce huis clos élégiaque et rageur, déjà conscient sans doute, d'où sa sauvage beauté, d'être la trace d'une disparition.
Les Inrockuptibles
Pollet (...) reste un génie de la matière, des objets, du mouvement. Personne n'a filmé comme lui. Personne n'a scruté avec autant de pénétration les objets et les gens. Il y a une qualité unique d'abstraction dans la manière dont ce cinéaste regarde le concret et le dépouille de sa trivialité.
Libération
Pris dans le cycle vital de la fonte du métal, Pollet réalise un affinage complexe d'images noir et blanc ou couleurs, de photos et de film, un va-et-vient de musiques, de longs silences, de commentaire et de paroles ouvrières. Pour dire la fatigue et la silicose, mais aussi l'orgueil du travail (...)
Zurban
Un somptueux film-essai qui porte admirablement bien son nom. (...) Le réalisateur traite son sujet avec un sens de la beauté plastique qui semble elle aussi réchappée d'une ère mythique. A découvrir de toute urgence.
Télérama
Un commentaire off souvent guetté par l'emphase offre une perspective absente des propos prosaïques de ces derniers Mohicans. Mais ces images, inestimables, témoignent non de la nostalgie de cet âge préindustriel, mais de ce qui se perd quand on prétend avancer : un certain rapport à la matière, à l'outil, à l'objet fabriqué. Un certain rapport au temps.
Cahiers du Cinéma
Cela ferait une oeuvre passionnante si elle n'était presque entièrement recouverte d'un tissu de voix off. (...) Toute cette insistance et ce fléchage du sens parasitent la splendeur ouverte des images, et c'est bien dommage.