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    Chair de poule
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    karpathakis y
    karpathakis y

    24 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2019
    Que de belle images ! L'ombre du tireur sur le mur de l'immeuble au début du film etc...Superbe Catherine Rouvel, on comprend que le pauvre Robert Hossein soit devenu le jouet de ses "caprices". Une autre oeuvre très noire et splendide de Monsieur Julien Duvivier. Tout est déjà dit donc je m'abstiendrai d'en rajouter, du cinéma comme je l'aime. Simplement dire aussi comme bien d'autres que la B.O. est vraiment somptueuse.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2019
    « Après l’homme à l’imperméable » Duvivier adapte à nouveau un roman de James Hadley Chase. Damned, encore raté ! Longtemps et injustement, Hollywood fut accusé d’avoir détruit Duvivier. C’est archi faux car dans sa deuxième période française il réalisa trois grands films, « Panique », « La fête à Henriette et « Voici le temps des assassins » et de très honorables comédies avec les deux Don Camillo et « Pot Bouille ». Mais c’est au milieu des années cinquante que la nouvelle vague attaqua Duvivier le présentant comme le symbole d’un cinéma dépassé. Il suffit de lire la revue « Cahiers du cinéma » de cette époque pour découvrir ce procès en sorcellerie. Déboussolé, le grand cinéaste en vint à douter de son talent et s’entoura de collaborateurs médiocres et d’acteurs hasardeux. Ainsi, le très surestimé Barjavel se retrouve au scénario et surtout aux dialogues, où contrairement à Jeanson (qui collabora à de nombreux films de Duvivier) aucune réplique ne fait mouche ou apporte la moindre subtilité, le tout restant à un premier degré au ras des pâquerettes. Voulant faire jeune, le réalisateur confie les rôles principaux à Robert Hossein, Jean Sorel et Catherine Rouvel. Le premier, en accord avec les dialogues, n’apporte pas une once de distanciation, excepté dans son énorme rire à la fin du film (l’une des rares bonnes scènes) et Catherine Rouvel qui même si elle apporte une présence évidente (et sexy) manque de nuance et d’épaisseur dans le rôle de la garce malfaisante. Si Georges Wilson est parfait dans le rôle de l’imbécile heureux, comme Jean Sorel dans celui du salaud à face d’ange, ils ne sont que des deuxièmes rôles, Dans ces conditions et en déroulant une histoire de manière prévisible, il n’est pas étonnant qu’une une espèce de torpeur envahisse alors peu à peu le spectateur, seulement réveillé par le surprenant beau frère dégénéré et son fils du même métal. C’est trop peu. Dans la même veine, « Le facteur sonne toujours deux fois » apporte une comparaison cinglante quant au défaut de qualité de « Chair de poule » qui devient la preuve tangible que le matraquage d’une certaine critique a fini par faire perdre ses repères au grand cinéaste qui, quelques années plus tôt, nous aurait gratifié d’une descente infernale dans la noirceur de la nature humaine. C’est d’autant plus regrettable, que contrairement à leur tête de turc, à part peut-être Godard et Truffaut, aucun d’entre eux ne marquera l’histoire du cinéma comme le fit Duvivier.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 avril 2017
    Un Duvivier mineur, hélas, faute d'une mise en scène plus nerveuse et d'un casting par trop poussif (Hossein en tête, qui n'a jamais été un bon comédien). C'est dommage car le roman de James Hadley Chase ici adapté fournit une intrigue qui aurait pu être palpitante, à l'image de la sulfureuse Catherine Rouvel, très convaincante.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2014
    « Chair de poule » assurèe au cinèma de minuit lors d'un cycle consacrè à l'immense Julien Duvivier! Adaptè d'un roman de James Hadley Chase, "Chair de poule" est l'avant dernier long-mètrage du prestigieux rèalisateur français! Le sujet, qui se passait initialement dans le dèsert californien, est transposè ici dans le sud de la France, dans un trou perdu des Alpes-Maritimes en amont de Saint-Sauveur : le relai du col où l'enseigne nous stipule bien qu'on peut boire et manger à toute heure! Quand il pleut, la montagne peut même vous tomber sur la tête! Le film est alors tournè aux Studios de La Victorine de Nice et au Col de Vence (9,9 km d'ascension pour une dèclivitè moyenne de 6,5 %, avec des passages à 9%...je prècise pour les amoureux du vèlo). Souvent sous-estimè à sa sortie en 1963, ce mètrage permet à Duvivier de retrouver l'atmosphère moite et lourde de certaines de ses plus belles oeuvres, donnant à Catherine Rouvel, sa meilleure performance au cinèma, celle d'une hèroïne vènèneuse! Robert Hossein n'est pas John Garfield mais s'en sort parfaitement en gangster en cavale! Histoire classique certes (on pense de suite à "The Postman Always Rings Twice"), mais policier correctement mis en boîte où le succès ne fut pas vraiment au rendez-vous pour le metteur en scène de "Voici le temps des assassins". Quant à la musique de Georges Delerue, elle joue avec brio la carte de la mèlancolie et de la fatalitè...
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    749 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Adapter d’un roman de James Hadley Chase, ce film noir à la particularité de posséder une histoire qui ressemble étrangement au roman de James M. Cain nommé La Facteur sonne toujours deux fois. Et pour son avant dernier film, Julien Duvivier nous fait part d’une mise en scène d’une grande efficacité et où l’on constate aussi que l’atmosphère y est particulièrement délétère. L’histoire se trouve être en plus des plus prenante (on notera d’ailleurs que Julien Duvivier aura co-écrit le scénario avec le romancier René Barjavel), on prend donc un certain plaisir à suivre ce long-métrage où se distingue également la charmante et vénéneuse Catherine Rouvel. Cette dernière s’avère bien à son aise dans le rôle de cette femme qui fera tout pour empocher les économies de son mari. Je conseille donc "Chair de poule" pour tout ceux qui apprécient l’univers des films noirs.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Un bon film noir "à la française". Contrairement à ce que Tietie008 a écrit dans sa critique, ce film n'a pas été tourné dans les Hautes Alpes mais dans les Alpes Maritimes. Pour être plus précis, dansla montée du col de Vence, entre Bouyon et Coursegoules, entre Gréolières et Thorenc et entre Pré du Lac et Gourdon.
    Candice L
    Candice L

    36 abonnés 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2014
    Un excellent film! Comme à son habitude, Julien Duvivier excelle en tant que réalisateur. Ce film a beau avoir plus de 50 ans, il n'a pas mal vieilli et c'est toujours un plaisir de le regarder! Beaucoup d'actions, de très bons acteurs et une excellente intrigue. A voir!!!
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2014
    Ce film démontre que même quinquagénaire (2014) un film, même en noir et blanc, sait être captivant...On est pourtant à l'époque de ses immenses progrès techniques : cinémascope, tood AO 70 mm. Mais peut-être que ce film intimiste en noir et blanc ajoute au côté noir de l'intrigue.
    Car Julien Duvivier est quand même un grand pro de la pellicule avec 70 titres au compteur : on pourra donc dans ses oeuvres trouver quelques ressemblances avec tel ou tel autre film...
    Ici, il ne faut pas Bac + 5 pour déchiffrer l'intrigue et c'est reposant : il n'y a qu'à se laisser guider par les acteurs.
    Ce polar ne fait pas dans l'originalité et joue aux gendarmes et aux voleurs comme on le faisait dans nos cours d'écoles : sauf qu'aujourd'hui, si comme dans 'Chair de Poule", les forces de l'ordre tiraient dans le dos de malfrats en train de fuir, on hurlerait à la bavure policière !
    Seul grand rôle féminin, la sculpturale Catherine Rouvel est l'évènement qui vient troubler la sérénité de cette tribu d'hommes qui a élu domicile dans un relais routier garage et station service dans un endroit qui, forcément désertique, ajoute au côté angoissant du film.
    Mais tant pis pour nous, la jolie Catherine pourtant peu avare de ses charmes, restera visuellement très pudique quoique réussissant merveilleusement dans son rôle d'enjôleuse et de garce.
    Quelques moments de grand suspense ou presque d'horreur lorsque Robert Hossein (merveilleux !) balance au visage du roué Lucien Raimbourg une huile de friture bouillante ! Au moins, le film permet de redécouvrir "cette gueule de cinéma" hélas disparue depuis longtemps et qui ne vivait que pour son métier, notamment au théâtre.
    Bref, malgré son âge, j'ai bien aimé ce film, l'avant dernier du maître Duvivier. Il a dû s'éteindre avec la satisfaction du travail accompli avec près de 800 000 entrées, ce qui était considérable à l'époque du développement de la concurrence télévision...
    willycopresto
    Plume231
    Plume231

    3 876 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2014
    Pénultième film du grand Julien Duvivier, oeuvre totalement oubliée de nos jours sûrement en grande partie parce qu'il a été tourné à une période où le réalisateur était (très injustement !!!) mal considéré à cause des jeunes turcs de la Nouvelle Vague, où sa noirceur et son pessimisme récurrents trouvent parfaitement leur place.
    L'intrigue s'inspire pas mal du "Facteur sonne toujours deux fois", en tous les cas on retrouve beaucoup d'éléments du roman de James M. Cain dans ce qui est une adaptation d'un autre roman américain, cette fois écrit par James Hadley Chase ; on est aussi dans une station-service-restaurant isolée, le mari est trop débonnaire et confiant, la jeune et belle épouse est une garce, etc...
    Mais l'efficacité technique du réalisateur est impossible à prendre en défaut encore une fois, l'histoire regorge tout de même de pas mal de séquences fortes parfois avec une grosse dose de suspense. Côté casting, si Jean Sorel apparaît comme un Alain Delon du pauvre (et je dis ça tout en n'étant pas du tout fan de l'acteur du "Samouraï" !!!) et qu'il y aurait pu fastoche avoir un meilleur choix que Robert Hossein, Catherine Rouvel est très convaincante en garce vénale et manipulatrice et on peut compter aussi sur de très bons seconds rôles en particulier George Wilson, Lucien Raimbourg ou encore la belle Nicole Berger (qui au passage fait partie, avec notamment Julien Duvivier, de l'exceptionnellement longue liste des vedettes de cinéma a être mortes à cause de la route en 1967 !!!).
    Un bon film noir français imparfait mais qui mérite d'être un peu plus connu.
    LiJie
    LiJie

    5 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2014
    L'intrigue est excellente, les lumières dans ce col de Vence désertique éblouissants, la musique est très bonne (Georges Delerue) les personnages tous plus cupides les uns que les autres, le personnage principal attachant mais justement un peu trop (Robert Hossein), la beauté arrogante et fatale de la seule femme dans le film (on ne peut faire que cliché avec ce rôle et cette actrice, la magnifique Catherine Rouvel), l'irruption du beau gosse plus cupide que les autres (Jean Sorel), des personnages secondaires parfaits comme par exemple la furtive apparition d'une jolie Lolita qui joue à BB en dansant dans le bar (Sophie Grimaldi), le cupide ouvrier lumpen (Lucien Raimbourg) et son ignoble fils. Tous sont trop avides, le mari un peu trop confiant et gentil .... Mais contrairement à d(autres je trouve que la relation entre les deux hommes n'est pas formidablement mise en scène et c'est probablement ce qui fait que le film n'est pas parfait ! C'est un polar plus qu'honnète, avec une belle intrigue, bien filmé...
    Tietie008
    Tietie008

    24 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2013
    Une adaptation magnifique du facteur sonne toujours deux fois dans les hautes-alpes. Ce film noir oublié, écarté par les ambitions de la Nouvelle Vague est à redécouvrir, avec une Catherine Rouvel vénéneuse à souhait, un Robert Hossein inspiré.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2013
    "Chair de poule" est l'avant-dernier film de Julien Duvivier qui termine donc sa carrière avec deux thrillers ( "Diaboliquement vôtre' 1967), genre assez loin de son univers habituel plutôt orienté vers les drames humains à connotation sociale ou religieuse et les adaptations littéraires. Duvivier connait bien James Hadley Chase pour l'avoir adapté en 1957 déjà en collaboration avec René Barjavel pour "L'homme à l'imperméable". Cette transposition à moitié réussie d'un roman de l'auteur anglais dans l'univers méridional montre un cinéaste un peu désorienté qui se cherche après un retour difficile d'Hollywood suivi de la montée de la Nouvelle Vague qui assimile les réalisateurs d'avant-guerre à un cinéma dépassé car trop conformiste. La magistrale réussite de René Clément avec "Plein soleil" trois ans auparavant tirée d'un roman de Patricia Highsmith incite sans doute Duvivier à revisiter le maître anglais toujours en compagnie de Barjavel pour l'adaptation de "Tirez la chevillette" roman paru en 1960. Cette fois-ci un peu plus opportuniste, Duvivier en écho à Clément s'entoure de comédiens en devenir comme Robert Hossein, Jean Sorel ou Catherine Rouvel en lieu et place de Fernandel et Blier qui avaient donné à "L'homme à l'imperméable" un air de réchauffé qui avait sans doute nuit au succès du film. Par bien des aspects le film rappelle les différentes adaptations d' "Un facteur sonne toujours deux fois", montrant bien si on en doutait les motivations commerciales de Duvivier. On ne s'ennuie pas mais la direction d'acteurs du réalisateur n'est pas assez fluide pour insuffler à ce film très noir tout l'aspect malsain qui lui aurait été nécessaire. D'autre part, la présence à l'écran d'acteurs comme Robert Dalban ou Lucien Raimbourg nous ramène dans un cinéma des années cinquante dont Duvivier cherchait pourtant ici à se démarquer. L'ensemble est donc de bonne facture mais un peu bancal malgré la présence à l'écran de deux vrais personnages de salauds (Catherine Rouvel et Jean Sorel) dont Duvivier n'a pas assez tiré parti. Le constat est donc que Julien Duvivier était un réalisateur de grand talent mais aussi un homme de son temps qui au contraire d'un René Clément de 17 ans son cadet qui avait encore à l'époque l'échine assez souple pour s'adapter aux évolutions de son art.
    Frenchbluesman
    Frenchbluesman

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2013
    "Chair de poule" est un polar néo-noir efficace dans lequel plane l'ombre de HG Clouzot pour la thématique (les personnes sont guidés par des pulsions malsaines) et les retournements de situation. Catherine Rouvel, elle, campe une superbe garce aussi fatale que vénéneuse. Mérite le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2011
    Au pitch étrange, sinon tronqué (Un homme rencontre une femme, sauf que tous deux ne sont absolument pas ce qu'ils semblent être, avec leurs buts qui sont tout autres de ce que l'on pense) Chair de Poule est le polar par définition: Ici, dans la chaleur du sud, gérante de la station-service et avant-tout alliée, l'arrogante et très belle "femme fatale" (Maria/Catherine Rouvel) est bien trop avide et sûre de sa victoire programmée selon son plan, et le gangster (Daniel Boisset/Robert Hossein), qui ne cesse de faire des mauvaises rencontres, sans doute le plus honnête d'entre tous. Et puis une lourde atmosphère homoérotique dûe à la tension entre les protagonistes principaux et le complice arriviste (Paul Genest/Jean Sorel) charge implacablement ce vrai huis-clos en tension effective et en suspense, tout en donnant enfin à l'ensemble une patte unique, parmi le soleil et la poussière d'un lieu-dit lointain. Une vrai tragédie, car même si des milliers de solutions sont possibles par-delà l'énoncé de base, c'est l'effroyable cupidité et les bas-instincts qui renverseront tout malgré le bon sens et les 10 millions à la clé. Brrr...
    Gonnard
    Gonnard

    240 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2009
    Une film qui, à la façon d'une œuvre de Rembrandt, associe étroitement la lumière et l'obscurité pour montrer la complexité de l'âme. Les personnages sont quasiment tous tiraillés entre le bien et le mal. Mais, comme chez Rembrandt, c'est tout de même l'obscurité qui l'emporte. Le suspense est savamment entretenu, à l'exception de la partie centrale, un peu creuse. Robert Hossein éclabousse le film de sa classe, mais les "seconds couteaux" ne sont pas mal non plus. A ce jour, le meilleur Jean Duvivier qu'il m'ait été donné de voir.
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