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ManoCornuta
275 abonnés
2 878 critiques
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0,5
Publiée le 25 novembre 2020
Je ne m'éterniserai pas sur la qualité des effets spéciaux et des décors (on fait avec les moyens qu'on a, et pour l'époque... vous m'avez compris), mais côté jeu des acteurs (plus que léger) et écriture du scénario (pratiquement sans intérêt) sans oublier la mise en scène inexistante et les dialogues à la limite du ridicule, on atteint pratiquement le vide intersidéral. D'autres films de l'époque ont moins souffert du temps qui passe, par le traitement de leur sujet ou en faisant l'étalage de certaines qualités techniques; celui-ci, au-delà de sentir le kitsch à des kilomètres à la ronde, prend des poses sérieuses qui en deviennent comiques et navrantes. Oubliable.
Un film de SF qui est intéressant pour ses costumes, ses effets, son (léger) suspens, pour ses décors et puis voilà. En ce qui concerne le reste, dont les choses les plus importantes, on ne peut que s'avouer déçu par cette histoire sans aucun vampire, contrairement au titre du film, une histoire peu passionnante et qui ne rend pas aussi bien que d'autres films du genre et de la même époque. Quant aux comédiens, mieux vaut ne pas en parler. Un film que je ne conseille pas !!
Pour réaliser cette étrange et fantastique histoire, Mario Bava n' a pas eu besoin de plus de deux décors. L'intérieur d'un vaisseau spatial et le petit périmètre d'une planète inconnue lui suffisent à concevoir un sujet dont on peut apprécier l'esthétisme étonnant et le formalisme sobre; sauf, si on est peu sensible au charme désuet de cette production italo-espagnole, à la trouver d'une sacrée paresse... Un ciel sombre, bleu nuit et rouge, un sol invariablement couvert de brume ou de fumée constituent le paysage qui s'offre à la vue de quelques spationautes en détresse. Et d'autant plus vulnérables que l'endroit s'avère dangereux à cause d'esprits vampiriques. Face à une menace obscure et indicible, ces Startrek à l'italienne n'ont plus qu'à bien observer leurs voisins... C'est vrai que le film est surprenant par sa forme, son dépouillement et sa couleur; mais comment faire abstraction de l'insignifiance du sujet et de la pauvreté de l'action? Heureusement, la nullité des dialogues et de l'interprétation (une anthologie dans le genre spatial!) est un spectacle à elle seule.
Quelle étrange histoire de science fiction et une fascinante frayeur fantastique, la vertigineuse attraction de cette planète inconnue que je prénommerai X. C’est un endroit hostile, peu attrayant par sa physionomie géologique et d’aspect vampirique, une force invisible à l’œil nu pour nos astronautes, un magnétisme inquiétant venu de ces profondeurs obscures. Ce ne sont pas des vampires à vrai dire ni même des zombies, les navigateurs explorateurs interstellaires téméraires humains tombés dans les abîmes de cette maudite planète, sont dépossédés de leurs corps, et donc ne contrôle plus rien. L’âme n’est plus une fois déchiqueté, puis devient livide mais une forme consciencieuse d’intelligence extraterrestre l’habite. Une civilisation esprit de brouillard qui pullule dans toute la planète, aux motivations endormies et ensevelies depuis la nuit des temps, jusqu’à l’arrivée de ces spécimens terriens qui ont réveillé les revenants. L’occasion se présente afin de partir à l’assaut de l’univers grâce aux corps concrets finalement vivants, leurs ambigües desseins se réaliseront avec pessimisme, destination Terre à la civilisation technologique intéressante, moyennement avancée mais reste bien archaïque, ce sera leur terrain d’expérimentation. Une excellente série B malgré quelques défauts d’errants perdus dans le scénario, la réalisation est italienne et sa mise en scène américaine, c’est sympa ce mix 1965 colorié du noir et blanc. Quand « Solaris » rencontre « Alien », la douceur effrayante submerge ce film tableau monument baroque et statue œuvre d’art.
Ce proto-Alien où des astronautes doivent lutter contre des extra-terrestres qui s'introduisent dans les corps vaut notamment pour la manière dont le cinéma gothique de Bava envahit le genre de la science-fiction, ce qui illustre, mine de rien, la théorie des auteurs, Bava imposant ici son univers au genre de la science-fiction. Belle photographie où des couleurs vives masquent habilement la modicité des décors. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
pire combinason de thème de l'histoire, tentative de mélanger le thème des voyages spaciaux avec une histoire de chasse aux vampires, évidement cela ne fonctionne pas du tout, le scénario n'as absolument aucun sens, les acteurs portent tous une combinaison spacial noir imonde, les scènes sont affreusement moches et complètement raté, les acteurs sont ridicules.
Cette série B de science-fiction italienne aurait inspiré de nombreux réalisateurs mondiaux, parmi lesquels Nicolas Winding Refn et Ridley Scott, dont le scénario du premier Alien peut faire penser à celui de La planète des vampires. Si l'ensemble reste très kitsch, les décors, les costumes et l'atmosphère méchamment 60's donnent un charme certain à ce projet qui ne comporte de vampires que dans son titre (français). Certaines scènes sont très réussies – on pense notamment à la sortie des cadavres de leur tombe, emballés dans une fine couverture plastique qui engendre une ambiance pleine de mystère. À prendre au troisième degré.
Bava réalise un film de science fiction totalement kitch,tant dans le jeu d'acteurs que par son histoire et ses textes sortis d'une autre époque.Epoque ou le futur fessait rêver le spectateur,et ou il fallait lui en donner pour son argent et caser le plus souvent possible dans les dialogues les mots vaisseau et hyperespace,afin de lui faire sentir qu'il avait a faire a un vrai film de science fiction.Il est difficile d'être pris dans cette histoire tant le coté kitch est présent dans ce film.Mais surtout il n'y a pas l'angoisse présente dans les autres production de Bava,il n'est pas évident de transposé l'univers habituel de bava dans l'espace.Le résultat et plutôt risible qu'angoissant.
Attention nanar! On regarde avec presque un certain plaisir cette oeuvre où même les acteurs semblent ne pas y croire. Entre kitsh et ringard, il est difficile de tirer de bonnes choses de la Planète des Vampires, bien qu'arrive à sortir de ce traquenard une petite ambiance interessante et quelques surprises sympathiques. La fin est du nanard qui fait mouche.
La Planète des vampires est un film de science-fiction qui rappelle fortement Alien. Les décors et les accessoires sont kitsch et niveau effets spéciaux ça a beaucoup vieilli. Malgré tout, on se laisse prendre par cette aventure qui est quand même divertissante dans son genre, surtout quand on retrouve des scènes qui ramènent directement au film de Ridley Scott.
La Planète des vampires est le Alien italien des 10-12 ans teinté de quelques maquillages horrifiques réussis. Là n'est pas une faute, car le film fonctionne malgré quelques répétitions finales, envoûte le spectateur par ses charmes colorés et plastiques impressionnants : la force de Bava réside dans une mise en scène ultra maîtrisée qui ne laisse aucun effet au hasard, construit une atmosphère anxiogène grâce à un travail du son remarquable : il y a toujours un bruit, un motif sonore, une musique pour accompagner nos protagonistes dans cette descente aux Enfers rappelant une Terre ravagée et des Terriens soucieux de coloniser le cosmos pour perpétrer leur espèce. On reconnaîtra surtout la puissance laissée dans l'esprit de créateurs géniaux tels Scott ou Carpenter, comme si La Planète des vampires valait aujourd'hui davantage pour les références cultes qu'il a contribuées à faire naître que pour ses qualités intrinsèques car, reconnaissons-le, l'ensemble frôle parfois le nanar, scénario à l'appui. Une œuvre baroque et savoureuse.
La Planète des vampires est un bon film de science-fiction-horreur italo-espagnol réalisé par Mario Bava, qui met en scéne deux vaisseaux spatiaux qui sont envoyés en mission d'exploration sur la mystérieuse planète Aura... qui est habitée par des extraterrestres dénués de corps qui sont prêts à tout pour s'échapper de leur planète à l'agonie... C'est une adaptation d'une nouvelle, Une nuit de 21 heures) écrite en 1960 par Renato Pestriniero, dont l'histoire suit les expériences terrifiantes des membres d'équipage de deux immenses vaisseaux spatiaux qui se crashent sur une planète interdite, encore inconnue. Les résidents désincarnés de ce monde possèdent des corps de l'équipage mort durant l'accident, et des zombis qui égrappent et tuent les survivants restants... A noter (comme vous pouvez le voir sur très succinct résumé) ce bon petit film de science fiction est considéré, comme une des inspirations principales d'Alien de Ridley Scott, en 1979 (La similitude la plus évidente est évidemment l'idée centrale de l'intrigue, mais on peut aussi citer, de façon plus anecdotique, l'aspect du vaisseau spatial)... A voir comme tel malgré le fait qu'il est peu mal vieilli.
Série B qu'on peut considérer comme un des grands films de science-fiction, qui vient de faire l'objet d'une très belle remasterisation. Déjà, les costumes en cuir de l'époque. Ensuite, l'excellente musique nous transporte vraiment dans l'espace. Egalement, le génie de Mario Bava pour créer des décors et des effets avec ce qu'il a sous la main. Le mélange des genres, entre horreur et science-fiction, a certes vieilli, mais, si le film ne fait plus peur, il reste un bon suspens. Il est également possible que l'astronef des humanoïdes géant ai pu inspiré le début d'Alien. Certes, l'ensemble est énormément kitsch, mais d'un kitsch sympathique et plaisant. De plus, la fin est bien pensée.
The giallo master signe un de ses films les plus expérimental. Une plastique affolante, des combinaisons de cuire fétichiste qui vous ferons tout simplement mourir et une musique extraordinaire. Un morceaux de kitch qui bien des années avant les plus gros blockbuster Sf qu'il a directement influencé (notamment Alien qui a carrément repris la synopsis de A à Z) continue de fasciner par sa complexité sortant tout droit d'une simplicité folle.