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NeoLain
5 058 abonnés
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1,0
Publiée le 26 septembre 2010
Court-métrage d'un des réalisateurs les plus barré voir des plus incompréhensible pour certains. Six Figures Getting Sick autrement les six figures tomber malade. Un petit tout petit film de quatre minutes d'une ambiance sacrément abstraite, bon une fois ou deux fois ça passe, mais c'est toujours la même vision comme si c'était en répétitif.
Une illustration en boucle bien barrée, représentant six visages malades avec une alarme en fond sonore… J’ai du mal à comprendre, c’est, dirons-nous, abstrait. David Lynch débarque dans le cinéma, avec son hypnotisme dorénavant bien connu.
Un court métrage assez difficile à juger car très expérimental. Il est entièrement constitué de collages et l'intérêt en tant que spectateur ne saute pas aux yeux (celui en tant que réalisateur devant être surtout de se familiariser avec la technique). A découvrir essentiellement car c'est le premier court métrage de David Lynch.
Dès ses débuts, David Lynch livre un court-métrage décalé, déjanté, presque impénétrable et incompréhensible mais visuellement grandiose. Complètement déconcertant.
Le premier court-métrage de David Lynch marquait déjà son penchant pour l'abstrait, le trouble, le latent et l'inexprimé, à travers cette répétition d'une séquence de peintures/collages qui décrit le cycle inarrêtable de six personnages déformés qui tombent et retombent malades. C'est à travers la sirène que Lynch utilise en arrière-plan que s'insinue le malaise, car elle soumet à une torture stridente ces figures dont on avait déjà compris qu'elles étaient condamnées à une éternité de malaise. Personnellement, je n'ai pas été viscéralement dérangé, mais simplement très intrigué par cette oeuvre qui déborde largement le cadre du cinéma. Curieux et facilement téléscopable avec le reste de l'oeuvre lynchienne.
Un court film d'animation qui passe en boucle les même images dont le seul bruitage est le son d'une sirène. Ca se regarde par curiosité car c'est du Lynch mais c'est sans grand intérêt ; Six Figures Getting Sick à un côté légèrement hypnotique.
"Six Figures Getting Sick" le premier film de Lynch a été tourné en 1966, alors qu'il fréquentait la Fine Arts Pennsylvania Academy. Pour sa première réalisation, David Lynch joue avec les images. Il propose un court métrage d'animation expérimental, plutôt hermétique sans dialogues, aux images répétitives avec une bande son lancinante à vous rendre malade
Nous retrouvons, avec Six Figures Getting Sick, le goût de David Lynch pour la répétition d’un même mouvement tant physique que sonore et jusqu’à l’épuisement, de sorte à produire, par cet effet de réitération ininterrompue, une impression de communication codée entre les images qui s’animent sous nos yeux. Car ce mouvement semble régi par un mystère – une maladie, comprenons-nous –, le grand mystère de l’organisme humain et pourtant insondable, que l’artiste saisi par tableaux successifs, obsédé par la mise en place de schèmes tortueux qui se revendiquent d’une certaine esthétique cubiste. Ce qui frappe avec ce court-métrage, c’est la robotisation de l’insaisissable, la propension de fragments d’étrangeté à paraître plus abordables à force d’être reproduits à l’identique. Se rejoue ici le grand mystère du cinématographe où le défilement d’une même image légèrement modifiée donne naissance au mouvement.