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willycopresto
134 abonnés
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4,0
Publiée le 25 janvier 2016
L'évadé d'Alcatraz (1979) Arte le 24.01..2016 Même 36 ans après sa sortie, ce film n'a pas pris une ride, contrairement à Clint Eastwood ! Je cherche en vain quelque chose à reprocher à ce film : le scénario se tient et on ne se lasse pas en cours d'histoire, Il y a pas mal de suspense, des moments d'émotion, les acteurs croient à leur rôle, surtout celui qui joue le rôle du directeur de la,prison, aussi stupide que sadique, et qui abuse de son autorité pour se livrer à des brimades. Doublage sans reproche, musique et bruitage adaptés... Don Siegel a réalisé (et produit) un très bon film, le dernier avec le grand Clint, et son antépénultième. Mais en France tout au moins, le box office du cinéma n'a pas été pulvérisé en flirtant avec le million d'entrées sans l'atteindre. willycopresto
Don Siegel, Clint Eastwood, Patrick McCogaan : attention ! De quoi faire péter l'écran et l'écran pète. Tout le film est fantastique, l'ambiance, l'histoire, les acteurs et la construction. Pas une minute de suspens ne manque et rien ne cloche, ni dans la mise en scène ni dans le jeu des monstres sacrés. Une idée ou deux sont d'ailleurs passées de "l'évadé d'Alcatraz" à "La ligne verte" qui est aussi un très bon film.
Quasi documentaire tant le film est fidèle à tous les éléments de l'évasion. Un rythme irrégulier, des petites longueurs, pas abbérant pour l'époque. Un excellent Clint et une ambiance plus que crédible.
M6 diffuse souvent ce film en boucle. Based on a true story quand un film à ça dans le générique du début, tu sais que tu vas passer une belle soirée, et en prendre plein la vue. Le film est viello, mais d'une robustesse, dans le rythme, les décors, les personnages Tout est réaliste, pas de décoration inutiles, d'accessoires bidon spoiler: On suit la préparation et l'évasion
Au dernière nouvelle, il semblerait qu"ils ne se soient pas noyés.
J'ai beaucoup apprécié ce film que je n'attendais pas à un tel niveau. Dans l'ensemble j'ai trouvé cette évasion assez réaliste et tout à fait prenante. On constate au premier visionnage que ce film a influencé pas mal d'autres œuvres portants sur le même sujet. Ici, le récit est ici épuré jusque dans le passé suggéré de Morris pour vraiment garder le meilleure. La tension se fait admirablement ressentir, notamment grâce à une BO très bien dans le ton, et même si on connaît l'issue de la dite opération on arrive à stresser pour nos protagonistes tellement la mise en scène est efficace et précise. L'interprétation de Clint Eastwood est toujours autant un réel plaisir et est légitimement encensée. La fin ambiguë est très bien amenée et renforce l'aura de cette fameuse histoire vraie.
L’efficacité à l’état pur. L’Evadé d’Alcatraz c’est un peu le représentant modèle du divertissement de haut vol qui n’oublie jamais de faire du cinéma. Le film ne s’écartera d’ailleurs jamais de ses enjeux et nous plonge directement dans le bain avec l’arrivée de ce prisonnier adepte de la poudre d’escampette qui se retrouve dans cette prison mythique dont aucun évadé n’est jamais sorti vivant. Et je dois dire que le postulat de départ me bottait déjà pas mal car j’aime l’idée du type qui va repousser les limites de son ingéniosité pour tenter l’impossible. Ça fait d’ailleurs écho à ma propre vie quand j’essaie de me lever tous les matins. Et ici on ne sait presque rien du passé de ce personnage principal incarné par Clint Eastwood, ce qui renforce davantage son aura et le rapport spectateur-protagoniste devient finalement très ambigu. On a tendance à vouloir le voir s’en sortir car son fond ne semble pas mauvais bien qu’il s’agisse très certainement d’une crapule de haut niveau. Et le film explicite très peu ces aspects-là, ce qui en fait une vraie force.
Et j’ai trouvé ce personnage de Frank Morris purement jouissif dans l’ensemble avec ses piques lancées aux gardiens et son caractère cynique, ce qui le rend particulièrement attachant. Après je trouve que le film aurait gagné davantage à accentuer cette ambiguïté en rendant les gardiens un peu moins pourris et les autres prisonniers moins lisses, mais ce n’est pas quand même pas trop gênant ici et heureusement. D’autant plus que le film est un véritable modèle de rythme. Les préparatifs de cette évasion sont exposés de façon palpitante, j’ai été passionné par cette histoire et ces personnages qui explorent minutieusement leur environnement pour détecter les failles de cette forteresse dont on ne s’échappe pas. L’écriture d’ensemble est intelligente en dépit de certaines scènes peut-être un peu moins inspirées. Je pense notamment au sort de certains personnages secondaires un peu tirés par les cheveux. spoiler: Je pense notamment à la mort du détenu âgé en pleine cafétéria qui est amenée un peu brusquement . Après ça ne reste que du petit détail.
La mise en scène n’est pas en reste non plus, la séquence de l’évasion étant tendue comme pas permis grâce à son tempo maîtrisé et cette sensation que tout tient sur un fil. Et l’absence de musique lors de cette scène ne fait que doper l’intensité du péril. Ce film est tout simplement prenant, avec des enjeux clairs et un scénario précis mené d’une main de maître. Et je dois dire que la conclusion du film est parfaite, d’autant plus que les derniers éléments connus sur cette affaire ne font que renforcer le mystère autour de cette fameuse évasion. Ces types n’ont jamais été retrouvés et sont peut-être encore vivants aujourd’hui. La vérité ne sera sûrement jamais connue, ce qui rend cette affaire tout bonnement fascinante. Un film vraiment marquant, à l’image du fait divers dont il s’inspire brillamment, je ne m'attendais pas à une telle maîtrise.
Huit ans après "L'inspecteur Harry", Don Siegel dirige à nouveau l'ami Clint dans un film carcéral très académique mais sympathique, et ayant admirablement bien vieilli. Délinquant récidiviste s'étant échappé de nombreuses prisons, Frank Morris est transféré au célèbre pénitencier d'Alcatraz. Avec l'aide de trois complices, il élabore un plan d'évasion audacieux. Basé sur des faits réels incroyables qui se sont déroulés dans les années 60, "L'évadé d'Alcatraz" réussit son pari, que de nous faire revivre cette histoire, à l'origine de la fermeture de l'établissement. Et pourtant, il est toujours difficile d'adapter une intrigue dont tout le monde connaît la fin car le twist apparaît comme impossible. Ayant bien cerné le problème, le cinéaste Don Siegel surprend et trouve donc un autre moyen pour capter et emmener le spectateur. Captivant, intelligent et jamais ennuyant, le long-métrage nous offre quelques belles séquences de tension et de stress lors de l'évasion, tournée de nuit et sans cascadeur, qui se révèle être une réussite totale. Mais au-delà de cette banale évasion, le grand plaisir du spectateur réside surtout dans le fait de se trouver dans la légendaire prison d'Alcatraz. Tourné intégralement sur place, la film transpire de réalisme et retranscrit parfaitement ce cloisonnement en limitant les plans larges. On regrettera toutefois que la vie là bas n'ai pas été représenté plus sombre et violente avec des conflits entre les prisonniers et les guerres de gangs. De même que la description psychologique des personnages qui s'avère peu subtile. Bien évidemment, on se délectera de la prestation des acteurs, entre un Clint Eastwood charismatique dont la présence à l'écran est toujours aussi insolente, et un Patric McGoohan méprisable en tant que chef pénitencier. Ainsi, "L'évadé d'Alcatraz" est un film carcéral bien mené qui malgré un académisme frappant dans son intrigue et sa réalisation, offre un beau moment de cinéma, bonifié avec le temps.
Le titre est déjà un spoil. Ce qui est intéressant dans ce film, ce sont les astuces des prisonniers à planifier leur évasion. Avec quoi, comment, quand et surtout à qui se fier ? Un bon divertissement et de bonnes astuces. Certaines semblent simplistes, mais j'ai bien aimé.
Un film passionnant et très bien réalisé avec une bonne ambiance de l'univers carcéral bien reconstitué, Un bon suspense et une interprétation sobre mais efficace d'Eastwood. On regrettera néanmoins la petite touche d'homophobie ainsi que certains passages techniques peu explicites (le vol de la cuillère, la soudure)
Don Siegel réalise un chef d’œuvre grâce au talent du légendaire Clint Eastwood. Un grand film qui reste dans les anales du cinéma. Une œuvre contemporaine sur la liberté. Une fiction qui garde de tout son ampleur à travers les années qui passent.
Film à la réalisation clinique et sobre, l’Évadé d'Alcatraz impressionne justement par cette économie de dialogues et de fioritures qui lui confère une réelle efficacité dans le déroulé du récit. On s'attache aux détails, aux petites combines, aux personnages, sans focaliser sur des effets dramatiques qui auraient été trop appuyés et sont ici très justement éludés. Clint Eastwood est, comme souvent, impressionnant de prestance et de distinction face au cynisme froid de Patrick McGoohan. Évidemment, quelques ficelles du scénario sont un peu grosses, mais l'ensemble est efficace, captivant sans en faire trop.
"L'évadé d'Alcatraz" est le dernier des cinq films que Don Siegel tourna avec Clint Eastwood. En 1979, cela fait huit ans que les deux hommes un temps brouillés n'ont plus travaillé ensemble. C'est l'histoire de la seule et unique évasion supposée réussie de la prison d'Alcatraz par Frank Morris le 11 juin 1962 qu'ils ont choisi d'adapter pour ces retrouvailles . Richard Tuggle qui mettra en scène plus tard "La corde raide" (1984) pour Clint Eastwood écrit le scénario à partir d'un livre d'enquête sur le sujet de J. Campbell Bruce. Les conditions de tournage sont rendues difficiles par la nouvelle vocation touristique d'Alcatraz envahie le jour par les visiteurs, obligeant à de nombreuses prises nocturnes. Si le film n'omet rien des canons du genre (directeur sadique, tentative de viol, hobbies bizarres de certains détenus, scènes de réfectoires,...) il n'en fait pas son crédo, Siegel toujours sobre, se concentrant davantage sur l'organisation minutieuse de la tentative d'évasion de la fameuse prison où séjourna Al Capone, qui avait bâti durant ses trente ans d'existence sa réputation sur son inviolabilité et qui d'ailleurs fermera un an après à cause de cet échec présumé mais aussi en raison de ses coûts de fonctionnement prohibitifs. Cette rigueur narrative amène sans doute Siegel à ne pas trop s'appesantir sur des intrigues secondaires fort bien dessinées mais juste esquissées. Dans le même esprit il élude le background des détenus, toile de fond habituelle de portraits psychologiques taillés à la serpe dans la tradition du genre . L'allure marmoréenne d'Eastwood renforce encore la rigueur recherchée par Siegel qui disait: "avoir voulu faire un film en noir et blanc en couleur". Cette sobriété commune aux deux hommes permet au film de conserver toute sa force plus de trente ans après sa sortie et d'occuper une place de choix dans leurs filmographies respectives.
Quand Don Siegel fait tourner Clint Eastwood une fois de plus sous sa direction pour adapter un fait divers célèbre, c'est à dire l'évasion par trois détenus de la prison d'Alcatraz, cela donne un film bourré de suspense. On a beau connaître l'histoire en avance (et rester fasciné par le fait que le destin des évadés restent à ce jour inconnus), le fait est que la minutie du scénario et l'efficacité de la mise en scène de Siegel rendent le film totalement fascinant. Sans fioritures, Siegel filme étape par étape le plan échafaudé par Frank Morris pour s'évader et c'est prenant de bout en bout. Si le suspense est tout à fait ménagé, il faut dire que le charisme de Clint Eastwood aide beaucoup à se plonger dans le film, l'acteur étant passé maître dans les personnages de durs à cuire taiseux qui n'aiment parler que pour sortir une bonne réplique.
Si sa vision du monde carcéral est parfois un peu trop angélique, Don Siegel nous régale dans un film aussi rythmé qu'efficace. Tiré d'une histoire vraie, le récit de cette spectaculaire évasion de la prison mythique d'Alcatraz – théoriquement impossible – nous offre deux heures d'un divertissement de grande qualité.