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Votre avis sur L'Evadé d'Alcatraz ?
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Un long métrage palpitant signé Don Siegel !!! Selon la légende, la prison d'Alcatraz n'a jamais connu une évasion réussite, situé sur un rocher ultra sécurisé au milieu de l'océan, le titre m'intriguait beaucoup et le film l'est tout autant. Une histoire trés bien écrite qui fait ménager le suspense dans des quatre murs qui fait difficile à vivre, des détenus sont généralement dangereux ou tenté d'évasion raté transférer ici et un directeur pas facile et trés stricte. J'avais un peu peur au début que ça tombe dans des clichés du genre mais le scénario et les déroulements des situations nous font captiver, on est avec les personnages et de tout coeur avec eux. Une réussite de la part du cinéaste Don Siegel qui signe là l'un de ses meilleurs films. Clint Eastwood est comme à son habitude excellent, de mème que les acteurs qui le cotoyent et saluons aussi la bonne performance de Patrick Mc Goohan un peu detestable dans le peau du chef de prison. J'ai adoré.
Une prison mythique: Alcatraz.
Pour appuyer le clou, un directeur de prison autoritaire et qui trouve plaisir à contrôler les détenus au delà de ses compétences, juste pour montrer l'exemple ou pour affirmer son pouvoir.
Ensuite, il y a Eastwood qui joue le rôle d'un détenu au QI élevé, qui va planifier son évasion, rien de bien nouveau sous le soleil de la Californie, mais lorsque l'on sait que toute cette histoire est tirée d'une histoire vraie, cela prend une autre dimension.
Est-ce une évasion réussit ? qui peut le dire puisque les forçats n'ont jamais été retrouvés, chacun est libre de penser ce qu'il veut.
Le milieu carcéral à ses règles, et le réalisateur a voulu nous le montrer sans pour autant tomber dans le côté anxiogène, caricatural, les gardiens ne sont pas tous des salauds, et les prisonniers ne sont pas tous des bêtes féroces. Lorsque l'on voit pourquoi certains ont pris perpétuité, on a de quoi se poser des questions sur le système judiciaire Américain. Le film qui est un huit clos déguisé s'en sort bien, on arrive à être captivé et à se laisser porter par cette histoire.
Pour appuyer le clou, un directeur de prison autoritaire et qui trouve plaisir à contrôler les détenus au delà de ses compétences, juste pour montrer l'exemple ou pour affirmer son pouvoir.
Ensuite, il y a Eastwood qui joue le rôle d'un détenu au QI élevé, qui va planifier son évasion, rien de bien nouveau sous le soleil de la Californie, mais lorsque l'on sait que toute cette histoire est tirée d'une histoire vraie, cela prend une autre dimension.
Est-ce une évasion réussit ? qui peut le dire puisque les forçats n'ont jamais été retrouvés, chacun est libre de penser ce qu'il veut.
Le milieu carcéral à ses règles, et le réalisateur a voulu nous le montrer sans pour autant tomber dans le côté anxiogène, caricatural, les gardiens ne sont pas tous des salauds, et les prisonniers ne sont pas tous des bêtes féroces. Lorsque l'on voit pourquoi certains ont pris perpétuité, on a de quoi se poser des questions sur le système judiciaire Américain. Le film qui est un huit clos déguisé s'en sort bien, on arrive à être captivé et à se laisser porter par cette histoire.
this is my movies
Dernière collaboration entre C. Eastwood et l'un de ses mentors, D. Siegel. Cet artisan talentueux nous offre un polar carcéral qui, s'il s'avère peu subtil dans sa description psychologique, est par contre d'une redoutable efficacité dans l'action. Le scénario est très linéaire certes mais peu avare en péripétie. La description de cet enfer carcéral est aussi très documenté et le film transpire ce réalisme et retranscrit parfaitement ce cloisonnement en limitant les plans larges. C. Eastwood joue de tout son charisme et donne corps à ce personnage hors du commun. Très bien rythmé, parfaitement monté, reconstitution minutieuse et script précis, un film référence qui mérite sa réputation. D'autres critiques sur
videoman29
En 1979, le réalisateur Don Siegel (« Sierra torride », « L'inspecteur Harry ») tourne ce qui est aujourd'hui considéré comme son meilleur film avec « L'évadé d'Alcatraz ». Sa reconstitution de la célèbre prison est quasi parfaite et on est tout de suite immergé au cœur de l'enfer carcéral du claustrophobique « rocher ». Comme il se doit, les surveillants sont sadiques à souhait mais c'est bien le directeur (qu'on aime tellement détester) qui remporte le « pompon », dans un rôle d'une rare cruauté. Côté scénario, l'histoire est « tendue comme un string » et le suspense ne cesse de monter au fur et à mesure que le plan d'évasion se met en place. A ce titre les dernières minutes mettent réellement les nerfs à rude épreuve et on tremble littéralement pour Clint Eastwood et ses partenaires de jeu... tant la réussite de leur entreprise paraît aléatoire. Pour connaître la fin, il faudra visionner le film mais je peux d'ores et déjà vous dire que le contrat est totalement rempli et que le résultat à l'écran n'a pas pris une ride... je conseille vivement !
L’efficacité à l’état pur. L’Evadé d’Alcatraz c’est un peu le représentant modèle du divertissement de haut vol qui n’oublie jamais de faire du cinéma. Le film ne s’écartera d’ailleurs jamais de ses enjeux et nous plonge directement dans le bain avec l’arrivée de ce prisonnier adepte de la poudre d’escampette qui se retrouve dans cette prison mythique dont aucun évadé n’est jamais sorti vivant. Et je dois dire que le postulat de départ me bottait déjà pas mal car j’aime l’idée du type qui va repousser les limites de son ingéniosité pour tenter l’impossible. Ça fait d’ailleurs écho à ma propre vie quand j’essaie de me lever tous les matins. Et ici on ne sait presque rien du passé de ce personnage principal incarné par Clint Eastwood, ce qui renforce davantage son aura et le rapport spectateur-protagoniste devient finalement très ambigu. On a tendance à vouloir le voir s’en sortir car son fond ne semble pas mauvais bien qu’il s’agisse très certainement d’une crapule de haut niveau. Et le film explicite très peu ces aspects-là, ce qui en fait une vraie force.
Et j’ai trouvé ce personnage de Frank Morris purement jouissif dans l’ensemble avec ses piques lancées aux gardiens et son caractère cynique, ce qui le rend particulièrement attachant. Après je trouve que le film aurait gagné davantage à accentuer cette ambiguïté en rendant les gardiens un peu moins pourris et les autres prisonniers moins lisses, mais ce n’est pas quand même pas trop gênant ici et heureusement. D’autant plus que le film est un véritable modèle de rythme. Les préparatifs de cette évasion sont exposés de façon palpitante, j’ai été passionné par cette histoire et ces personnages qui explorent minutieusement leur environnement pour détecter les failles de cette forteresse dont on ne s’échappe pas. L’écriture d’ensemble est intelligente en dépit de certaines scènes peut-être un peu moins inspirées. Je pense notamment au sort de certains personnages secondaires un peu tirés par les cheveux. spoiler: Je pense notamment à la mort du détenu âgé en pleine cafétéria qui est amenée un peu brusquement
. Après ça ne reste que du petit détail.
La mise en scène n’est pas en reste non plus, la séquence de l’évasion étant tendue comme pas permis grâce à son tempo maîtrisé et cette sensation que tout tient sur un fil. Et l’absence de musique lors de cette scène ne fait que doper l’intensité du péril. Ce film est tout simplement prenant, avec des enjeux clairs et un scénario précis mené d’une main de maître. Et je dois dire que la conclusion du film est parfaite, d’autant plus que les derniers éléments connus sur cette affaire ne font que renforcer le mystère autour de cette fameuse évasion. Ces types n’ont jamais été retrouvés et sont peut-être encore vivants aujourd’hui. La vérité ne sera sûrement jamais connue, ce qui rend cette affaire tout bonnement fascinante. Un film vraiment marquant, à l’image du fait divers dont il s’inspire brillamment, je ne m'attendais pas à une telle maîtrise.
Et j’ai trouvé ce personnage de Frank Morris purement jouissif dans l’ensemble avec ses piques lancées aux gardiens et son caractère cynique, ce qui le rend particulièrement attachant. Après je trouve que le film aurait gagné davantage à accentuer cette ambiguïté en rendant les gardiens un peu moins pourris et les autres prisonniers moins lisses, mais ce n’est pas quand même pas trop gênant ici et heureusement. D’autant plus que le film est un véritable modèle de rythme. Les préparatifs de cette évasion sont exposés de façon palpitante, j’ai été passionné par cette histoire et ces personnages qui explorent minutieusement leur environnement pour détecter les failles de cette forteresse dont on ne s’échappe pas. L’écriture d’ensemble est intelligente en dépit de certaines scènes peut-être un peu moins inspirées. Je pense notamment au sort de certains personnages secondaires un peu tirés par les cheveux. spoiler: Je pense notamment à la mort du détenu âgé en pleine cafétéria qui est amenée un peu brusquement
. Après ça ne reste que du petit détail.
La mise en scène n’est pas en reste non plus, la séquence de l’évasion étant tendue comme pas permis grâce à son tempo maîtrisé et cette sensation que tout tient sur un fil. Et l’absence de musique lors de cette scène ne fait que doper l’intensité du péril. Ce film est tout simplement prenant, avec des enjeux clairs et un scénario précis mené d’une main de maître. Et je dois dire que la conclusion du film est parfaite, d’autant plus que les derniers éléments connus sur cette affaire ne font que renforcer le mystère autour de cette fameuse évasion. Ces types n’ont jamais été retrouvés et sont peut-être encore vivants aujourd’hui. La vérité ne sera sûrement jamais connue, ce qui rend cette affaire tout bonnement fascinante. Un film vraiment marquant, à l’image du fait divers dont il s’inspire brillamment, je ne m'attendais pas à une telle maîtrise.
un bon film retraçant l'histoire vraie de l'évasion réussie de 3 prisonniers de la célèbre prison
d' ALCATRAZ d'où l'on s'évadait jamais, selon le dicton.
Clint EASTSWOOD est impeccable dans ce rôle de ce prisonnier taiseux
bien sÛre il faut remettre cela dans la réalisation de l'époque, pas avec les moyens actuels dont disposent les cinéastes d'aujourd'hui.
Cela reste du très bon cinéma
d' ALCATRAZ d'où l'on s'évadait jamais, selon le dicton.
Clint EASTSWOOD est impeccable dans ce rôle de ce prisonnier taiseux
bien sÛre il faut remettre cela dans la réalisation de l'époque, pas avec les moyens actuels dont disposent les cinéastes d'aujourd'hui.
Cela reste du très bon cinéma
J'ai beaucoup apprécié ce film que je n'attendais pas à un tel niveau. Dans l'ensemble j'ai trouvé cette évasion assez réaliste et tout à fait prenante. On constate au premier visionnage que ce film a influencé pas mal d'autres œuvres portants sur le même sujet. Ici, le récit est ici épuré jusque dans le passé suggéré de Morris pour vraiment garder le meilleure. La tension se fait admirablement ressentir, notamment grâce à une BO très bien dans le ton, et même si on connaît l'issue de la dite opération on arrive à stresser pour nos protagonistes tellement la mise en scène est efficace et précise. L'interprétation de Clint Eastwood est toujours autant un réel plaisir et est légitimement encensée. La fin ambiguë est très bien amenée et renforce l'aura de cette fameuse histoire vraie.
L'un de mes films préférés avec Clint Eastwood. J'adore le scénario, et la performance de Eastwood, le tout dans un lieu mythique: Alcatraz.
Dernière collaboration entre le talentueux Don Siegel et la star Clint Eastwood, "L'évadé d'Alcatraz" est un film de prison captivant et une surprenante histoire d'évasion tirée d'une histoire vraie. La prison d'Alcatraz est la prison la mieux surveillée des Etats-Unis et regorge de criminels dangereux ou qui ont réussi à s'échapper d'autres établissements (mais qui n'ont pas été assez talentueux pour ne pas se faire pincer). Cette prison semble être un lieu où tous les hommes sont condamnés à y vivre presque sans droits ni privilèges jusqu'à leur mort. Un jour, un homme nommé Frank Morris connu pour son intellect remarquable va y être transféré, mais n'aura pas l'intention d'y rester. La mise en scène de Siegel est on ne peut plus concrète : chaque plan a un sens, on filme ce qui apportera quelque chose à l'histoire et rien n'est laissé au hasard. En cela, le choix de Clint Eastwood pour incarner le personnage principal est vraiment brillant car l'acteur a ici le jeu le plus sobre du monde, ce qui est cohérent avec son personnage
spoiler:
(dans le film on ne sait d'ailleurs même pas pourquoi il a été condamné, on sait seulement de son passé qu'il a eu une enfance terminée trop vite et qu'il n'a aucune attache familiale)
. A l'instar de l'inspecteur Harry, son personnage ne parle que quand il le faut et semble bien décidé à réaliser l'impossible. Malgré cette apparente sobriété, le film n'est pas dénoué de psychologie car, surtout dans sa première partie, l'histoire se concentre sur les déplorables conditions de vie des prisonniers qui sont pratiquement déshumanisés (Alcatraz fermera d'ailleurs ses portes un an après cet incident mais ses ruines seront restaurées et réutilisées pour le tournage du film) et c'est assez frappant. Toute la partie centrée sur l'évasion joue beaucoup avec le suspense et la tension : à chaque fois qu'un personnage réalise on action, on sait que soit ça passe, soit ça casse. Les personnages principaux n'ont presque aucun background ni personnalité parce qu'ils n'en ont pas besoin : ce sont des êtres humains coincés dans un enfer qui veulent tout faire pour en sortir, et cela suffit amplement pour qu'on s'attache à eux. Sec, peu bavard et frappant dans ses images, "L'évadé d'Alcatraz" s'impose comme un modèle de série B et comme la conclusion d'une brillante collaboration cinématographique.
. A l'instar de l'inspecteur Harry, son personnage ne parle que quand il le faut et semble bien décidé à réaliser l'impossible. Malgré cette apparente sobriété, le film n'est pas dénoué de psychologie car, surtout dans sa première partie, l'histoire se concentre sur les déplorables conditions de vie des prisonniers qui sont pratiquement déshumanisés (Alcatraz fermera d'ailleurs ses portes un an après cet incident mais ses ruines seront restaurées et réutilisées pour le tournage du film) et c'est assez frappant. Toute la partie centrée sur l'évasion joue beaucoup avec le suspense et la tension : à chaque fois qu'un personnage réalise on action, on sait que soit ça passe, soit ça casse. Les personnages principaux n'ont presque aucun background ni personnalité parce qu'ils n'en ont pas besoin : ce sont des êtres humains coincés dans un enfer qui veulent tout faire pour en sortir, et cela suffit amplement pour qu'on s'attache à eux. Sec, peu bavard et frappant dans ses images, "L'évadé d'Alcatraz" s'impose comme un modèle de série B et comme la conclusion d'une brillante collaboration cinématographique.
Quasi documentaire tant le film est fidèle à tous les éléments de l'évasion. Un rythme irrégulier, des petites longueurs, pas abbérant pour l'époque. Un excellent Clint et une ambiance plus que crédible.
Benjamin A
Pour sa dernière collaboration en 1979 avec Clint Eastwood, Don Siegel adapte avec L'Évadé d'Alcatraz l'histoire vraie d'un groupe de quatre personnes qui ont tenté de s'échapper de la fameuse prison de la baie de San Francisco.
Pour un réalisme plus fort, Don Siegel est allé tourner à Alcatraz, prison qui n'est plus en activité depuis 1963, et propose une oeuvre détaillée, concise et surtout prenante. Il nous immerge au sein de cet établissement, on à l'impression de se trouver aux côtés des prisonniers et il nous fait vivre cette tentative d'évasion avec le sentiment d'urgence adéquat.
Il commence par d'abord nous faire sentir les conditions de vies dans cette prison et surtout de surveillance, où il semble tout à fait impossible de s'échapper. Peu à peu, il met ses personnages dans le feu de l'action et, sublime une parfaite reconstitution pour mieux en faire ressortir toute la tension et le danger. L'un des points forts de l'oeuvre se trouve dans le traitement des personnages, que ce soit le principal ou les secondaires, et tant chez les prisonniers que gardiens. Qu'importe l'importance qu'ils ont, ils sont parfaitement bien insérés au récit, et participent pleinement à la réussite de l'oeuvre.
Comme souvent, Don Siegel sait se montrer sobre pour mieux faire ressortir une ambiance forte, et c'est le cas ici, sublimé aussi par la partition musicale. Il trouve toujours le bon équilibre et exploite assez bien l'espace qu'il a à sa disposition, tandis que L'Évadé d'Alcatraz bénéficie aussi d'excellentes comédiens. Clint Eastwood est parfait, charismatique à souhait, et il est bien épaulé, notamment par Patrick McGoohan et Larry Hankin.
Don Siegel propose avec L'Évadé d'Alcatraz une parfaite reconstitution du fameux pénitentiel pour nous mieux nous en faire ressentir l'urgence et la tension d'une évasion et de sa préparation.
Pour un réalisme plus fort, Don Siegel est allé tourner à Alcatraz, prison qui n'est plus en activité depuis 1963, et propose une oeuvre détaillée, concise et surtout prenante. Il nous immerge au sein de cet établissement, on à l'impression de se trouver aux côtés des prisonniers et il nous fait vivre cette tentative d'évasion avec le sentiment d'urgence adéquat.
Il commence par d'abord nous faire sentir les conditions de vies dans cette prison et surtout de surveillance, où il semble tout à fait impossible de s'échapper. Peu à peu, il met ses personnages dans le feu de l'action et, sublime une parfaite reconstitution pour mieux en faire ressortir toute la tension et le danger. L'un des points forts de l'oeuvre se trouve dans le traitement des personnages, que ce soit le principal ou les secondaires, et tant chez les prisonniers que gardiens. Qu'importe l'importance qu'ils ont, ils sont parfaitement bien insérés au récit, et participent pleinement à la réussite de l'oeuvre.
Comme souvent, Don Siegel sait se montrer sobre pour mieux faire ressortir une ambiance forte, et c'est le cas ici, sublimé aussi par la partition musicale. Il trouve toujours le bon équilibre et exploite assez bien l'espace qu'il a à sa disposition, tandis que L'Évadé d'Alcatraz bénéficie aussi d'excellentes comédiens. Clint Eastwood est parfait, charismatique à souhait, et il est bien épaulé, notamment par Patrick McGoohan et Larry Hankin.
Don Siegel propose avec L'Évadé d'Alcatraz une parfaite reconstitution du fameux pénitentiel pour nous mieux nous en faire ressentir l'urgence et la tension d'une évasion et de sa préparation.
Un chef d'oeuvre d'un film d'évasion de prison avec le légendaire Clint Eastwood. D'après l'histoire vraie de l'évasion de Frank Lee Mooris en 1962.
L'évadé d'Alcatraz (1979) Arte le 24.01..2016
Même 36 ans après sa sortie, ce film n'a pas pris une ride, contrairement à Clint Eastwood ! Je cherche en vain quelque chose à reprocher à ce film : le scénario se tient et on ne se lasse pas en cours d'histoire, Il y a pas mal de suspense, des moments d'émotion, les acteurs croient à leur rôle, surtout celui qui joue le rôle du directeur de la,prison, aussi stupide que sadique, et qui abuse de son autorité pour se livrer à des brimades. Doublage sans reproche, musique et bruitage adaptés... Don Siegel a réalisé (et produit) un très bon film, le dernier avec le grand Clint, et son antépénultième. Mais en France tout au moins, le box office du cinéma n'a pas été pulvérisé en flirtant avec le million d'entrées sans l'atteindre.
willycopresto
Même 36 ans après sa sortie, ce film n'a pas pris une ride, contrairement à Clint Eastwood ! Je cherche en vain quelque chose à reprocher à ce film : le scénario se tient et on ne se lasse pas en cours d'histoire, Il y a pas mal de suspense, des moments d'émotion, les acteurs croient à leur rôle, surtout celui qui joue le rôle du directeur de la,prison, aussi stupide que sadique, et qui abuse de son autorité pour se livrer à des brimades. Doublage sans reproche, musique et bruitage adaptés... Don Siegel a réalisé (et produit) un très bon film, le dernier avec le grand Clint, et son antépénultième. Mais en France tout au moins, le box office du cinéma n'a pas été pulvérisé en flirtant avec le million d'entrées sans l'atteindre.
willycopresto
Huit ans après "L'inspecteur Harry", Don Siegel dirige à nouveau l'ami Clint dans un film carcéral très académique mais sympathique, et ayant admirablement bien vieilli. Délinquant récidiviste s'étant échappé de nombreuses prisons, Frank Morris est transféré au célèbre pénitencier d'Alcatraz. Avec l'aide de trois complices, il élabore un plan d'évasion audacieux. Basé sur des faits réels incroyables qui se sont déroulés dans les années 60, "L'évadé d'Alcatraz" réussit son pari, que de nous faire revivre cette histoire, à l'origine de la fermeture de l'établissement. Et pourtant, il est toujours difficile d'adapter une intrigue dont tout le monde connaît la fin car le twist apparaît comme impossible. Ayant bien cerné le problème, le cinéaste Don Siegel surprend et trouve donc un autre moyen pour capter et emmener le spectateur. Captivant, intelligent et jamais ennuyant, le long-métrage nous offre quelques belles séquences de tension et de stress lors de l'évasion, tournée de nuit et sans cascadeur, qui se révèle être une réussite totale. Mais au-delà de cette banale évasion, le grand plaisir du spectateur réside surtout dans le fait de se trouver dans la légendaire prison d'Alcatraz. Tourné intégralement sur place, la film transpire de réalisme et retranscrit parfaitement ce cloisonnement en limitant les plans larges. On regrettera toutefois que la vie là bas n'ai pas été représenté plus sombre et violente avec des conflits entre les prisonniers et les guerres de gangs. De même que la description psychologique des personnages qui s'avère peu subtile. Bien évidemment, on se délectera de la prestation des acteurs, entre un Clint Eastwood charismatique dont la présence à l'écran est toujours aussi insolente, et un Patric McGoohan méprisable en tant que chef pénitencier. Ainsi, "L'évadé d'Alcatraz" est un film carcéral bien mené qui malgré un académisme frappant dans son intrigue et sa réalisation, offre un beau moment de cinéma, bonifié avec le temps.
Petit voyage dans l'univers carcéral d'Alcatraz, avec un Clint Eastwood très en forme. Un bien bon film d'action.
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