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chrischambers86
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2,5
Publiée le 16 juin 2008
Avec "Come See the Paradise",Alan Parker rèveille la mauvaise conscience de l'Amèrique en èvoquant une page peu glorieuse de son histoire!Pour retracer l'histoire de camps ou des milliers d'amèricains d'origine japonaise ont ètè enfermès entre 1941 et 1945,Parker a ècoutè de nombreux tèmoignages!Le cinèaste donne la mesure de ce drame à travers l'histoire douleureuse d'un couple mixte interprètè par un très bon Dennis Quaid et par une belle Tamlyn Tomita!Une histoire passionnante pour une rèalisation fluide et èlègante...
Un film historique et musical magnifiquement écrit et mis en scène par Alan Parker. Avec une habile reconstitution d'époque et de remarquables interprètes, son joli scénario nous offre des scènes d'une grande charge émotionnelles. Un drame émouvant mêlant habilement romance et famille, évoquant la lutte sociale, la guerre et les différences de culture Nippone et Américaine.
Un sujet original : qu'advient-il des immigrés d'un pays lorsque leur pays d'origine entre en guerre avec leur pays d'accueil ? Alan Rudolph nous montre ainsi le sort réservé aux Japonais par les Américains après Pearl Harbor. Si le réalisateur tire une fois de plus sur la corde sensible, il faut reconnaître que cette histoire d'un américain marié à une jeune fille d'origine japonaise ne manque pas de souffle. La notion de nationalité, de droit du sol ou de droit du sang, n'est toujours pas résolue. Bienvenue au Paradis apporte sa pierre à la réflexion.
On est loin du meilleur d'Alan Parker, mais "Bienvenue au paradis" a au moins le mérite de traiter d'un sujet rarement traité au cinéma. Au final, Parker délivre un film plutôt bien ficelé grâce à son savoir-faire et à son expérience..., au détriment malheureusement de ses audaces et de ses fulgurances cinématographiques. Au lieu de ça, le film est propre, porté par un duo Dennis Quaid, Tamlyn Tomita, qui tient la route... Mais peut-être trop propre.
Pour la deuxième fois consécutive, Parker faillit à donner une âme véritable à son oeuvre. Un carburant dont cette odyssée magnifique aurait bien besoin pour prétendre au rang de chef-d'oeuvre. Mais le pire semble passé avec Mississippi burning ; il serait très exagéré de dire que ce film n'a pas de souffle véritable, et carrément faux de dire qu'il ressemble à un épisode de série télé. Sa plus grande excuse restant quand même l'exploit d'avoir inséré une intrigue romantique et familiale débordante d'arguments sentimentaux dans un arrière-plan historique. Le réalisme, on le laisse à l'histoire au sens plus global ; la lumière est faite sur un épisode méconnu de la guerre qui n'est pas pour alimenter la gloire américaine : l'internement des Nippo-Américains à partir de 1942.
Un témoignage sur un aspect peu connue et peu glorieux de l'histoire des Etats-Unis, les camps de prisonniers japonais. Le film pourrait être pris comme l'anti-thèse de "L'empire du soleil" de Spielberg, mais Parker qui s'essaye au genre n'est pas vraiment à l'aise. Il en reste néanmoins un sujet inédit et quelques séquences assez émouvantes.