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Un visiteur
2,5
Publiée le 14 juillet 2009
Si le film n'est pas totalement captivant en revanche il montre l'intelligence de Clint Eastwood qui prend des risques avec un personnages loin des ses rôle habituels.
Pour son premier film, en tant que réalisateur, Clint Eastwood a choisi une histoire d’amour, qui vire au cauchemar. Un très bon premier film qui montre un vrai talent. Dave (Clint Eastwood), Speaker de radio, devient à la suite d’une rencontre l’amant d’une de ses plus fidèle auditrice (Jessica Walter). A la suite de cela, la jeune femme tombe amoureuse de Dave qui lui préférerait ressortir avec l’une de ses vieille amie qu’il à rencontré en ville. La jeune femme décide alors de tout faire pour sue Dave l’aime, elle ira même jusqu'à le tuer si il le faut. C’est une excellente première réalisation pour Clint Eastwood, malgré une histoire assez banale. Ce film traite d’un sujet assez dur à l’époque le relation entre deux amant et ses conséquences. Malgré le faite que le film se transforme en film d’horreur, alors qu’au départ c’était un film romantique. Cela n’en reste pas moins une très bonne réalisation et une excellente interprétation de la part de Clint Eastwood. En deux mots : Un bon film pour une première réalisation mais qui n’en reste pas moins décevant au niveau de la fin.
Premier long métrage de Clint Eastwood qui n’atteint pas la puissance dramatique et scénaristique de ces films suivant avec notamment « Sur la Route de Madison » ou « Million Dollars Baby » pour ne citer que ces deux là. « Un frisson dans la nuit » manque cruellement de rythme alors que le thème de l’érotomanie pouvait être exploité de telle sorte que le suspense soit plus important et que le malaise inspiré par Evelyn soit plus fort. L’ambiance est très malsaine mais Clint Eastwood n’arrive pas a nous emmener avec lui dans ce tourbillon de folie. La scène du concert de Jazz n’apporte rien a l’intrigue et apparaissant comme étant totalement inutile m’a fait décrocher et comment ne pas décrocher lorsqu’on n’arrive pas a trouver l’un ou l’autre personnage une pointe de sympathie. Et summum de ridicule, la ballade sur la plage lorsque Dave renoue avec son ex, Tobie au milieu du film. Ces scènes enlacées sur la plage au coucher de soleil ou sous une cascade m’ont toujours parues très naïves et profondément kitsch. Le film a donc plutôt mal vieillit. Mais Heureusement que par la suite, Clint Eastwood montrera tout son talent.
Pour son tout premier long-métrage, Clint Eastwood tente de réaliser un thriller captivant comme l’aurait fait Hitchcock, mais, en 1971, il manquait encore terriblement de talent créatif. Il utilise une histoire classique mais relativement réaliste de la petite histoire d’amour se transformant doucement en un harcèlement sauvage. Cependant, l’élément principal à ce genre de films, le suspense, est ici absolument absent. La mise en scène est moins axée sur la terreur des personnages que sur une alternative ridicule entre des scènes bucoliques et violentes.
Un frisson dans la nuit est la première réalisation de clint eastwood. C'est un bon film a suspence qui est fortement influencé par certains films d'hitchcock avec un scénario original meme si eastwood fera plus tard des interpretations plus convaincantes. Les intermédes musicaux peuvent etre intéressant si on aime le jazz. Mis pour moi le plus important dans ce film est le suspence et l'évolutions des personnages.
Un Frisson dans la Nuit est un premier film très réussi de la part de Clint Eastwood. L'histoire est celle de Dave Garland, animateur de radio, délaissé par son amie Tobie, qui accepte les avances d'une auditrice, Evelyn Draper, en n'y voyant qu'une aventure d'un soir. Mais malheureusement pour lui, cette femme deviendra très vite extrémement envahissante. La mise en scène du réalisateur n'est à aucun moment malhabile et le film se suit avec grand plaisir du début jusqu'à la fin. D'ailleurs certaines scènes sont vraiment brillament réaliser ( les scènes de meurtres notamment ), et le réalisateur nous prouvait déjà qu'il avait un véritable talent en terme de réalisation et surtout de prises de vue. Au niveau des comédiens, nous retrouvons évidemment Clint Eastwood dans le rôle principal, mais la vraie attraction - en terme d'interprétation - du film est la comédienne Jessica Walter ( que je connaissais pas avant ce film ) qui interprète le rôle d'Evelyn Draper avec un talent étonnant, elle est pour moi la véritable découverte de ce long métrage. La photographie est assez soigner de la part de Bruce Surtees ( qui continuera à travailler avec Eastwood, notamment sur le magnifique L'Homme des Hautes Plaines ) et la musique de Dee Barton est très sympathique. Voilà donc un première oeuvre de la part de Clint Eastwood qui s'avère être vraiment passionnante et autant dire qu'il tiendra ses promesses par rapport à la suite de sa carrière qui sera exceptionnelle.
Dans son premier film derrière la caméra, Eastwood nous invite dans une véritable décente aux enfers magnifiquement interprété par le cinéaste lui-même. Jessica Walter est on ne peut plus convaincante dans son rôle de psychopathe très inquiétant. Le suspence est présent durant tout le film, avec cependant un interlude "concert de jazz" qui je pense dure trop longtemps. Cependant il fallait cette pause musicale, et cela afin de faire décompresser le spectateur avant une deuxième partie qui met les bouchée double !!
Un vrai bon film psychologique ,des moments meditatifs portés par la grace de la nature alternent avec des moments de tension dans ce premier film d'Eastwood réalisateur .Un classique .0 noter le film est bien meilleur en v.o avec son titre"play misty for me" qui donne un vrai sens au film contrairement au titre francais très peu convaincant.
Un très bon Clint Eastwood qui prouvait là, pour la première fois, qu'il pouvait être autre chose qu'un cowboy solitaire ou un flic aux gros bras. L'ensemble est plutôt bien réussi, mais Clint a depuis appris à mieux maîtriser son sujet.
Pour la première réalisation d'Eastwood, ça à le mérite d'être prometteur ( et cela s'est confirmé au vue de sa grande carrière ) et relativement prenant. Le climat intimiste ( appuyée par une bonne bande-son jazzy ) captive et le suspense vous laisse sur les rotules. Ce qui est intéressant dans Play Misty For Me -titre original, en référence à cette chanson que la fan demande à chaque appel à la radio- c'est l'évolution du comportement de cette fan, constamment jalouse et collante, de plus en plus obsessionnelle et effrayante. Et, d'un autre côté, la passivité de cet animateur radio, Dave ( Clint ), vis-à-vis d'elle, suggère clairement qu'il est dépassé par ce qui lui arrive. La mise en scène est au service de l'action, parfois même de l'horreur, mais elle reste sobre et classique, significative de la patte de Clint. Déjà, à ses débuts, sa démarche était sombre et dramatique.
Peu connu du grand public, "Un frisson dans la nuit" est pourtant une oeuvre primordiale sur deux points. Le premier, c'est bien sûr le fait que Clint Eastwood passe pour la première fois derrière la caméra et que ce thriller marque le début de la carrière d'un des plus grands réalisateurs du siècle. Ensuite, l'histoire d'"Un frisson dans la nuit" n'est pas sans rappeller celle de "Liaison Fatale", film d'Adrian Lyne beaucoup plus populaire sortit néanmoins plus de 10 ans après celui de Eastwood. Mais revenons-en au film même. La première réalisation de Clint Eastwood ne ressemble pas franchement à la suite de sa carrière. Le réalisateur y joue le rôle principal, celui d'un animateur radio doublé d'un Don Juan qui va payer le prix de ses relations sans lendemain en entamant une histoire avec une fille qui se révèlera plus qu'envahissante. La patte de Leone est totalement absente, celle de Siegel, à peine perceptible et on découvre à quel point Clint Eastwood semble avoir du talent aux commandes d'un film. Alliant modernité du sujet et direction d'acteurs fantastique (Jessica Walter dans le rôle de la psychopathe est plus folle qu'effrayante mais son personnage devient fascinant au fil des minutes en évitant de tomber dans la caricature), "Un frisson dans la nuit" pêche peut être par manque de fond puisqu'il ne s'agit au final que d'un film à suspens comme Hitchcock savait en faire. Dans sa mise en scène, le film emprunte d'ailleurs par moments au génie anglais notamment lors des séquences où Jessica Walter espionne Eastwood et son amante. Première réalisation et première grande réussite pour le dinosaure Eastwood.
Il y a de très bonnes idées mais l'ensemble est bien trop lent. Toutes les scènes entre Walter et Eastwood sont bonnes mais sinon c'est chiant. Les scènes du concert où les chansons sont sous-titrées ne servent à rien. Idem pour la plupart des scènes entre Eastwood et sa fiancée. Beaucoup trop de moments viennent ralentir le film et du coup on s'ennuie.
Est ce q'un jour Clint Eastwood cessera-t-il de me surprendre ? J'ai encore reçu une énorme claque en visionnant son tout premier long-métrage, "Play Misty For Me" sorti en 1971. Un film qui ne semblait pas révolutionnaire à première vue : dans la charmante ville de Carmel, un séducteur finit par tomber dans les griffes de l'une de ses proies. Malgré qu'il soit novice au poste de réalisateur, le grand Clint prouve déja toute l'étendue de ses talents et parvient à maitriser le suspens en virtuose. On a l'impression qu'il joue avec tous les éléments de son film, tant ils ont l'air d'être maitrisés facilement. L'influence d'Alfred Hitchcock se fait ressentir, notamment de par "Psychose". Photographie impeccable, cadrage soigné, musique originale ayant un rôle scénaristique, tout est perfectionné. On peut juste reprocher quelques séquences et dialogues lourds vers le début. Scénaristiquement, il est très intéressant de constater comment Clint joue avec son image de macho qu'il semble prendre un malin plaisir à casser. Il répond ainsi de belle manière aux critiques assasines dont il faisait l'objet. Dans le même sens, il offre de très beaux rôles à des femmes. Jessica Walter est une très belle "méchante de cinéma", Donna Wills a un peu plus de mal avec un rôle légérement stéréotypé. Clint Eastwood lui-même se donne à fond dans son personnage et emporte sans souci le spectateur avec lui. Commence alors une longue descente aux enfers dont on ne sort pas indemne. "Un frisson dans la nuit" est à voir absolument, premier film impressionant de maturité, du grand cinéma tout simplement...
UN FRISSON DANS LA NUIT marque les débuts de Clint Eastwood derrière la caméra. Un thriller où, là encore, sieur Eastwood se met en avant (héros et tombeur de femmes..) et va être pris dans une machination amoureuse. Film qui avait peut-être tout son intérêt dans les années 70’s, mais depuis, l’histoire s’est reproduite maintes et maintes fois au cinéma et à la télé. Sûrement qu’à l’époque, le film faisait figure d’innovation, mais à l’heure actuelle (2008), le film fait pâle figure. Alors s’il n’y avait pas de grand futur réalisateur derrière la caméra, le film serait tombé dans les limbes les plus sombres.
Le passage de Clint Eastwood du côté de la réalisation avec «Play Misty for me» (USA, 1971) passe par un reniement de l’image que lui ont donné ses rôles dans les films d’action. Être parfait, intouchable chez Leone, Siegel ou dans la série «Rawhide», Eastwood remodèle son image en mettant en crise la perfection qui accompagnait jusque là son élégance. Disc-jockey d’une radio locale, Dave Garland (Eastwood) entretient une légère aventure avec une de ses admiratrices jusqu’à ce qu’une amante perdue revienne à lui. Harcelé puis menacé par la fanatique, le personnage d’Eastwood risque la mort à maintes reprises. Film d’angoisse, à la Hitchcock, cette première réalisation semble davantage tenir de l’histoire d’amour gorgée d’une passion dévorante et hystérique. Empreints parfois des pointes du style de Cassavetes (promiscuité des corps et des visages et surexpression des affects), les décors naturels, la montée progressive de la tension et le naturalisme avec lequel le film s’exprime en font une première œuvre dérobée aux codes du film de studio. Derrière le classicisme initiatique du découpage apparaît par éclat des instants baroques, nourris du montage hitchcockien et des angles wellesien. Bien que de façon mineur, ce premier film inscrit d’ores et déjà le cinéma d’Eastwood dans une tradition américaine tout en reniant une grande part du cinéma académique. A l’heure d’un Hollywood nouveau, porté par la génération des Coppola-Scorsese-De Palma, pour ne citer que les plus illustres, Eastwood apparaît en sourdine, derrière une œuvre innocente, vendue comme un «Psycho» féminin. Plus que l’angoisse, le film travaille au corps la notion d’amour (sentiment fondateur d’un cinéaste romantique) et disperse quelques prémisses du fameux «The Bridges of Madison County», notamment lors de la scène pittoresque où le couple des amoureux se promène dans la nature au doux rythme d’une mélopée jazzy.