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ronny1
39 abonnés
913 critiques
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2,0
Publiée le 5 avril 2018
Quatre des plus illustres metteurs en scène Italiens pour quatre sketchs très inégaux, LE BOMBOLE fut essentiellement vendu sur le côté sexy des quatre bombes de l’époque. Les deux premiers sketchs se résument effectivement à des poses suggestives et des bikinis au décolletés provoquants. Le premier réalisé par Dino Risi est bien dans l’humour vachard du maître, mais cet exercice totalement machiste va à l’encontre des codes de ce début de vingtième siècle et la minceur de l’argument provoque rapidement l’ennui. Le deuxième, réalisé par Luigi Comencini a pour seul intérêt de voir Elke Sommer en Bikini ou soutien gorge noir, avec la caméra plongée dans son décolleté. Difficile de mettre plus qu’une étoile au premier et un zéro pointé au second. Dans le troisième sketch réalisé par Franco Rossi, si la géniale Monica Vitti ne tombe pas dans le déshabillage provoquant, elle en fait malheureusement des tonnes et des tonnes, ce qui fini par être fatiguant. Dommage car c’est de loin le ketch plus drôle des quatre. Enfin le dernier, réalisé par Mauro Bolognini, fut l’objet lors de la sortie du film d’une réprobation de la presse au nom de la morale et de la bienséance réunies. Il montre une Gina Lollobrigida savamment déshabillée et très « allumeuse », (même si depuis le cinéma rangerait les deux scènes hots dans la catégorie tout publique), mais aussi une critique de la morale ecclésiastique, qui dans l’Italie des années soixante paraissait encore audacieuse. C’est de loin le meilleur sketch.
Un hymne à la féminité, une déferlante de grâce, de beauté à travers ces quatre actrices sublimes dans des rôles de femmes fortes et indépendantes. Elles tracent leur route et les hommes ont l'air bien palot à côté.....
A voir pour les deux épisodes de Dino Risi et Mauro Bolognini, interprétés par une délicieuse Virna Lisi et une Gina Lollobrigida (même pour les non fans de cette dernière) réellement bandante. La drague au féminin à l'italienne, dans les années soixante, féministes et intellos de gauche s'abstenir, sauf s' ils souhaitent se laisser aller à une petite tentation. Nino Manfredi, Akim Tamiroff et Jean Sorel, excellents, essayent comme ils peuvent de faire face à une telle déferlante de séduction….