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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 octobre 2016
Un suspens sans faille construit une intrigue passionnante autour d'une Danièle Delorme mystérieuse et froide. Jusqu'à la fin inattendue on ne s'ennuie pas en regardant ce film qui est non seulement un bon film noir mais qui, avec le temps, est aussi un tableau historique des anciennes halles de Paris aujourd'hui disparues.
"Voici le temps des assassins" est un mélodrame aux multiples qualités. Qualité visuelle avec une réalisation parfaite sans parler du travail sur les décors (un beau témoignage du quartier des Halles de Paris des années 1950 dans le premier plan séquence du film). Qualité des acteurs avec une très bonne direction de Julien Duvivier, notamment des rôles féminins tel celui incarné par Geneviève Kerjean, la mère d'André Chatelain (joué par Jean Gabin) impressionnante en femme sadique (voir la scène où elle fouette Catherine). Qualité du scénario où l'intrigue est implacablement mise en scène par Duvivier. Bref, "Voici le temps des assassins" est un film qui symbolise bien a qualité française qu'incarne Duvivier. Au-delà, un film instructif sur la vision des femmes de Duvivier ou son pessimisme sur les hommes amoureux.
On ne regarde pas ce film pour ces ballades en voiture, ou ces scènes en extérieur mais pour l'ambiance qui ressort des décors, notamment du restaurant, et des Halles: on a une petite idée de ce que pouvait être les Halles dans les années 50. C'est une ambiance feutrée et intimiste même si il y a beaucoup de monde dans ces Halles ou au restaurant de Chatelin. Le film est intense car l'intrigue se dévoile petit à petit. Les personnages ne révèlent leur véritable nature que petit à petit. C'est dans cela que le film est réussit car il réussit à capter et à garder notre attention. On est aussi happé par ces personnages dont la nature humaine est révélée au grand jour, plutôt pour le pire que le meilleur.
Voilà un bien grand drame, poussé par la vengeance et le machiavélisme, jusqu'où l'être humain peut-il aller! Ici, nous en avons un bel exemple! Ce genre d'exemple qu'on peut lire à la page des faits divers, des faits d'horreur plutôt! Le scénario est parfait, les acteurs excellents même les deux rôles de salops. A voir par les amateurs de Gabin, mais aussi de beaux drames.
Aux Halles (reconstitutions en studio remarquables), un traiteur renommé épouse une garce perfide et sans scrupule. Mise en scène précise pour un scénario misogyne et gros rôle pour Danièle Delorme. Relations psychologiques intéressantes et scènes fortes (le fouet). Avec une complainte de Germaine Montero.
Je voulais voir du moderne, même de la S-F, mais je suis tombé sur un Américain qui plantait des patates sur Mars ! Alors revenons à la réalité fût-elle celle de 1956, c'est finalement beaucoup mieux et bien plus réaliste. Quand Danièle Delorme vole de l'argent à un client du restaurant de Gabin on se dit que cette histoire va mal tourner. Et ça tourne mal, très mal je dirais...mais c'est oh combien plus intéressant que le navet que j'ai essayé de voir !
Jean Gabin est patron d'un restaurant à Paris. Il gère son équipe. Il a un fils adoptif en la personne de Gérard Blain. Il y a sa mère qui tient une guinguette sur les bords de Marne. La fille de son ex-femme apparaît ; son ex-femme est morte et sa fille ne sait que faire et vient le voir à Paris. C'est Danièle Delorme dans un rôle de femme fatale, qui revient avec des desseins que nous comprendrons petit à petit grâce au scénario qui avance à petits pas, mais sûrement avec à chaque fois des points de non-retour. Elle va chambouler tout le monde qui gravite autour de Jean Gabin. Danièle Delorme porte le film. Jean Gabin est plutôt crédible dans le personnage de patron de restaurant. Gérard Blain est plus monolithique. La vie du personnage de Jean Gabin va être chamboulée par toutes ces femmes : son ex-femme décédée, la fille de son ex-femme, sa mère. Nous pouvons même dire qu'il s'agit de femmes fatales tant leurs influences sur les différents personnages sont importantes. Nous sommes bien dans un film Noir. Il est appréciable que la musique reste peu présente et ne soit pas tartinée dans tous les sens comme beaucoup de films de cette époque. Cela rend le plus encore plus fort. Très bonne surprise.
Chef d'œuvre absolu de Duvivier Noirceur absolue Violence des rapports A voir ou revoir d'urgence Les seconds rôles sont dingues Gabin est au sommet Le fouet de la belle mère avec ses poulets est digne des meilleures interprétations queer de Crawford
Même si je n'ai pas vu tous les films de Jean Gabin il est l'un voir celui que je préfère avec un singe en hiver et le Chat. À côté sombre qui permet de faire tenir le spectateur en haleine et une fin qui malgré la tristesse et malheureusement inévitable.
Excellent. Paris Les Halles. Ambiance restaurant de quartier. Les scènes de "toutous" ... fameuses. Mais que mange donc le chien de la duchesse? Film noir, scénario prenant jusqu'au bout du bout. Et de superbes acteurs, toutes et tous, âgés ou moins âgés. Une belle découverte.